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vendredi 7 novembre 2008

Obama nomme un conseil des sages

Obama nomme un conseil des sages

L'une des premières actions de Barack Obama consiste à nommer un conseil des sages de 17 membres qui comprend Eric Schmidt et Warren Buffett, entre autres, pour réfléchir à la situation économique d'ici à sa prise de pouvoir le 20 janvier.

La réunion initiale a eu lieu aujourd'hui :


Ainsi, le « sage d’Omaha » (Oracle of Omaha), qui aurait également été pressenti par McCain pour devenir Secrétaire au Trésor, va devenir le « sage d’Obama » (Oracle of Obama) au sein du Transition Economic Advisory Board (TEAB), dont la composition est la suivante :

David Bonior
Warren Buffett
Roel Campos
William Daley
William Donaldson
Roger Ferguson
Jennifer Granholm
Anne Mulcahy
Richard Parsons
Penny Pritzker
Robert Reich
Robert Rubin
Eric Schmidt
Lawrence Summers
Laura Tyson
Antonio Villaraigosa
Paul Volcker

Ce comité aura la tâche de plancher sur la mise en œuvre d'un ensemble de politiques fortes pour affronter la crise économique (developing a strong set of policies to respond to the economic crisis).

J'avais déjà évoqué la possibilité qu'il s'entoure de Vinton Cerf pour son programme technologique, donc apparemment Obama est bien décidé à faire appel à des équipes d'exception pour l'aider à y voir plus clair. Voir aussi les membres possibles de son gouvernement.


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Liens connexes :
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mercredi 15 octobre 2008

Blog Action Day 2008 : psychobourse et pauvreté

Blog Action Day 2008 : psychobourse et pauvreté

Une journée d'action des blogs contre la pauvreté. Je ne sais trop quoi dire, mais j'ai été frappé de lire ce billet intitulé Les vrais gens, par Jacques Attali, et notamment ce passage :
...on trouvera toujours aisément de l’argent par l’impôt, c'est-à-dire par les revenus des vrais gens, pour financer les pertes des institutions.
Mais, pour les autres sujets sérieux, (comme la faim, la pauvreté, le climat, la déforestation), rien. Et pourtant, cette semaine, un rapport de la commission européenne rappelle que l’économie du monde perd chaque année plus de richesses par la déforestation, (soit entre 2 et 5000 milliards de dollars), que par la crise financière. Et alors qu’on vient de trouver en un mois au moins 4000 milliards de dollars dans le monde pour les banques, il n’a jamais été possible d’en dégager seulement 20 pour lutter efficacement contre la faim dans le monde ou pour sauver la forêt brésilienne ou pour généraliser le microcrédit aux 600 millions de familles qui en ont besoin.
Les chiffres annoncés font froid dans le dos. Lisez-les et relisez-les bien.

Pendant ce temps, dans les enceintes boursières mondiales, le psychodrame - ou la tragicomédie, au choix - continue :


En clair, lorsque nos gouvernants font payer les vrais gens, les spéculateurs continuent de jouer au yoyo. De toute façon, tant les gouvernants que les spéculateurs s'en foutent : c'est pas leur argent !

« Socialiser les pertes, privatiser les bénéfices », telle est leur devise...

Tiens, ça me rappelle l'histoire du pessimiste et de l'optimiste :
Le pessimiste : - là on touche le fond, je crois difficilement qu'on pourra faire pire.
L'optimiste : - mais si, mais si
Sources de ma réflexion : Liens connexes : Il y en a beaucoup d'autres, mais j'en ai surtout trouvé en anglais, très peu en français. Allez savoir pourquoi ! Serait-ce toujours notre fameuse exception culturelle ?


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