Intelligence artificielle - Premier bloc
Intelligence artificielle - Troisième bloc
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- L'intelligence artificielle et les transports
- L'intelligence artificielle et la logistique
- L'intelligence artificielle et la voiture
- L'intelligence artificielle et la robotique
- L'intelligence artificielle et la domotique
- L'intelligence artificielle et l'informatique
- L'intelligence artificielle et la téléphonie
- L'intelligence artificielle et la sécurité
- L'intelligence artificielle et la cryptographie
- L'intelligence artificielle et le militaire
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1. L'intelligence artificielle et les transports
À l'instar de tous les secteurs, l'IA bouleverse le monde des transports : aérien (gestion des vols), ferroviaire (optimisation des horaires), maritime (automatisation des ports), routier (circulation automobile) et trafic urbain (réduction des embouteillages, gestion intelligente du trafic), etc.
Aviation, aéronautique, secteur spatial
L'expérience passagers, la manutention des bagages, la maintenance préventive des appareils, la gestion intelligente du trafic, la sécurité des aéroports, mais encore la mise au point de solutions d’IA d’aide aux pilotes, les projets d’avions sans pilotes, les drones et la mobilité aérienne innovante, la menace sur les emplois dans le secteur aéroportuaire, les boîtes noires, l’apprentissage automatique utilisés pour l’exploration spatiale, etc. etc.
Chemins de fer
Mobilité ferroviaire plus intelligente et durable, maintenance prédictive pour mieux anticiper les pannes de train, des milliers de capteurs placés sur les trains transmettent chaque jour une masse colossale de données, traitées ensuite pour en sortir une information pertinente et fluidifier le trafic, en transformant ces données complexes en informations exploitables (la digitalisation du rail, selon Alstom, la deuxième révolution numérique de l'IA générative, selon la SNCF), une révolution dans la gestion des flux (analyse des données passagers et personnalisation de l’expérience voyageurs, optimisation des itinéraires, sécurité optimisée, prédiction de la demande et allocation des ressources, gestion de la maintenance et du trafic en temps réel), une application à 360° de l’IA au système intégré (comprenant des véhicules, des processus d’exploitation et des infrastructures) du transport ferroviaire. En bref, des implications pour l'ensemble du secteur ferroviaire.
Transport de fret maritime
Optimiser les routes maritimes, réduire les consommations de carburant et les émissions de gaz à effet de serre (GES), tracer et sécuriser les marchandises, gérer la conformité réglementaire et technique, contrôle des flottes, capteurs de suivi des conteneurs intelligents, réduction de la vitesse des navires (ce qui permet des économies de carburant de 10 à 25 %), etc., l’intelligence artificielle transforme en profondeur l’industrie maritime (responsable du transport de plus de 90 % du commerce mondial et de 3 % des émissions de gaz à effet de serre de la planète), et l'impression est que nous n'en sommes qu'au début...
Transport routier
Des initiatives comme la bourse de fret permettent de maximiser les chargements pour assurer un transport efficace, optimiser les trajets, réduire les coûts logistiques, pallier la pénurie de conducteurs, améliorer la durabilité des flottes, planifier les itinéraires, etc.
L'approche centrée sur le conducteur fournit un outil prédictif pour évaluer les risques de conduite, affiner l’analyse des comportements (juste en France, selon l’ONISR, les facteurs humains sont impliqués dans 92 % des accidents mortels), à travers le développement de systèmes de perception « bio-inspirés », la mise en place de capteurs perceptifs pour les aides à la conduite ou les véhicules autonomes, là où les planificateurs humains n’ont plus la capacité d’optimiser de tête des situations de plus en plus complexes.
Dans un marché mondial de l'aide à la conduite routière (HDA) qui devrait atteindre 37,8 milliards de dollars d'ici 2033, le rôle de l'intelligence artificielle sera toujours plus crucial.
Trafic urbain
L'intelligence urbaine se propose de réinventer le trafic et d'améliorer la qualité de l'air au cœur des villes, avec des impacts profonds sur la santé publique, l'économie, et l'environnement. Les solutions et les applications sont nombreuses : systèmes intelligents de gestion de trafic (ITS), optimisation des feux de circulation, amélioration de la logistique urbaine, mobilité en tant que service (MaaS), sécurité et gestion des incidents, etc.
La création de jumeaux numériques géospatiaux promet de façonner l’avenir de la vie urbaine, de même que les innombrables innovations de l'IA dans le monde des transports, stimulées par les progrès technologiques et l'évolution des attentes des consommateurs, porteront rapidement à de nouveaux cas d’usage dont l’impact ira grandissant, à condition d’anticiper les problématiques de transparence, d'éthique et de responsabilité induites par ce bouleversement technologique.
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2. L'intelligence artificielle et la logistique
La logistique est probablement l'un des domaines où la plupart des entreprises ont recours à l'IA, à diverses fins : prévision de la demande, planification des expéditions, visibilité des itinéraires, temps de transit, optimisation de l'entreposage, état des cargaisons, perturbations potentielles et transporteurs alternatifs, assistance conversationnelle basée sur l'IA pour répondre aux questions fréquentes des clients, analyse des réclamations, transmission des données pertinentes aux équipes concernées, etc.
La logistique intelligente exploite les dispositifs de l'Internet des Objets (IdO) (on parle désormais d'intelligence artificielle des objets - AIoT), tels que les capteurs, les étiquettes d’identification par radiofréquence (RFID) ou les étagères intelligentes pour superviser l'état et les niveaux d'inventaire en temps réel, etc., pour optimiser la chaîne d’approvisionnement, réduire les coûts et améliorer l’efficacité de la production.
De l'automatisation des entrepôts à la grande distribution (l'un des secteurs les plus concernés par la gestion des stocks, de nombreux usages possibles), les avantages de l’IA sont nombreux :
- Précision optimisée
- Économies de coûts
- Efficacité accrue
- Satisfaction des clients améliorée
- Évolutivité
- Prise de décision éclairée
La révolution est en marche...
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3. L'intelligence artificielle et la voiture
À la croisée des transports et de la logistique, voitures autonomes sans conducteur et gestion automatisée de flottes de véhicules utilisent des agents IA pour analyser l’environnement en temps réel et ajuster la conduite selon le trafic ou les obstacles, afin d'optimiser une navigation sécurisée, sans intervention humaine. Mais les projets ne s'arrêtent pas là : taxis aériens autonomes, déjà autorisés, livraisons autonomes (avant on avait des chauffeurs-livreurs, désormais il n'y aura plus ni chauffeurs ni livreurs...), itinéraires calculés par l'IA sous la dénomination de planificateurs de trajets, bientôt individuels :
Le planificateur apprendra automatiquement de l’expérience des recharges passées pour mieux identifier les plages où les meilleures conditions de charge sont réunies, non seulement en fonction du modèle, mais du véhicule spécifique. En d’autres termes, nous préparons un planificateur taillé sur mesure pour chaque électromobiliste.
Côté réglementation, le déploiement des véhicules autonomes se heurte encore à la Convention de Vienne (1977), dont l'article 8-1 impose la présence d'un conducteur, l'article 8-5 ajoute que ce dernier doit avoir le contrôle de son véhicule, et l'article 8-15 précise que le conducteur doit en rester maître. Règles aisément contournables en assimilant une IA à un humain (exemple de la Californie) ! Mais soyons assurés que le cadre réglementaire ne sera pas un problème bien longtemps...
En matière de gestion du parc automobile, différents logiciels se concurrencent, il n'y a que l'embarras du choix. L'intelligence artificielle aussi y apporte sa touche, et l'impact se fait sentir !
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4. L'intelligence artificielle et la robotique
L'IA et la robotique semblent faits sur mesure l'une pour l'autre ! Ce qui ne va pas sans susciter quelques craintes : menaces pour l'emploi, dysfonctionnements, piratages, etc., mais leur point commun est que les robots opèrent aussi dans des secteurs investis par l'IA : robotique dans l'industrie en général, les véhicules autonomes, la santé, l’agriculture, la fabrication, la défense, l’aérospatiale (exploration spatiale mais aussi sous-marine), la restauration, etc.
Donc, lorsque ces derniers intègrent la première, ils apprennent à prendre des décisions de manière autonome (avec des temps d'apprentissage pouvant être extrêmement rapides) et à s’adapter à leur environnement. Pour ne citer qu'un exemple, certains entrepôts "intelligents" d'Amazon sont presque entièrement robotisés : pas de maladies, pas de grèves, pas de réclamations, bien qu'on y voie passer un humain de temps en temps...
Cela n'empêche pas certains de penser que les perspectives pour l'humanité sont prometteuses ! Moi qui ai le temps d'écrire ces billets parce que j'ai de moins en moins de travail à cause des IA traductionnelles, je n'en suis pas si sûr :-)
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5. L'intelligence artificielle et la domotique
Avant Internet, j'achetais des dictionnaires pour les besoins de mon métier. C'est ainsi qu'en 1990 je me suis procuré le Dictionnaire de domotique (sous la direction de Witold Zaniewicki), Éditeur : Milieu et techniques (Paris), diffusion Eyrolles, payé 750 FF de l'époque (un peu plus de 200€ à l'heure actuelle !).
Par curiosité, j'ai été voir si le concept d'intelligence artificielle était déjà défini. Oui :
Discipline, issue des courants de la cybernétique et de l’analyse de systèmes, reposant sur la simulation de certains processus du raisonnement humain par des procédures automatiques de recherche de solution de problèmes formels – ces procédures étant exécutées par des programmes d’ordinateur ; principaux domaines d’application : apprentissage de jeux, démonstration de théorèmes, diagnostic médical, reconnaissance de formes, synthèse de la parole ; si les recherches en intelligence artificielle, concomitantes avec le développement de systèmes-experts de plus en plus performants, proviennent de l’observation et de la représentation que l’on se fait de l’intelligence humaine, il faut aussi remarquer que la réciproque est vraie et que les innovations permanentes dans ce domaine modifient et font reculer la définition de l’intelligence humaine, c’est-à-dire les limites de sa spécificité par rapport à la machine et aux mécanismes ; ainsi peut-on concevoir les futurs développements de la domotique…
Une très belle définition, qui nous permet de mesurer, 35 ans plus tard, l'écart incroyable entre ce que l'IA représentait à l'époque et ce que ces 4 billets (2 encore à venir...) en disent - brièvement - aujourd'hui.
Le dictionnaire définissait également la "maison intelligente", ce qu'était un "produit intelligent", mais encore l'immotique ou ce qu'était un "immeuble intelligent".
En 2025 l'évolution de la domotique est inarrêtable, et lorsque l'intelligence artificielle domestique vient se greffer sur les maisons connectées (ou sur les objets connectés d'une manière générale), la "maison intelligente" (ou le "bâtiment intelligent" / son "jumeau numérique") devient domotique résidentielle, en attendant la "ville intelligente" ! Nous avons vraiment changé d'échelle, mais n'en sommes qu'aux premiers ... échelons !
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6. L'intelligence artificielle et l'informatique
Initialement, l'intelligence artificielle était une branche de l'informatique ! Peut-on encore en dire autant aujourd'hui ? Je pense plutôt qu'elle s'en est émancipée et que la première va transformer la seconde. Probablement jusqu'à ce que la quatrième révolution civisationnelle "révolutionne" la troisième, qu'à son tour l'informatique quantique transforme l'IA...
En attendant, l'IA réinvente l'informatique, dans les petites et les grandes largeurs, de la programmation au développement en passant par la génération de code (générateurs) : « L'IA va écrire 80 % du code d’ici 5 ans », selon Thomas Dohmke (PDG de GitHub).
Tariq Krim nous en parlait déjà dans Quand le logiciel cessera d’obéir (Nous ne sommes pas encore prêts pour ce qui vient après le logiciel déterministe), en annonçant un changement d’une ampleur inédite dans la conception des architectures des systèmes d’IA, et il est loin d’être certain que la majorité d’entre nous en mesure pleinement l’importance — et surtout l’impact radical que cela va avoir sur la manière dont nous écrivons des logiciels.
Il est intéressant d'observer que la conceptualisation de l'intelligence artificielle remonte aux années 50, c'est-à-dire à la même époque que la création des premiers ordinateurs. Or à présent que l'informatique traditionnelle a acquis sa pleine maturité et serait plutôt sur le déclin, l'IA est au contraire en pleine phase de lancement et entame tout juste sa croissance !
Dire que l'informatique est sur le déclin est probablement exagéré, mais quoi qu'il en soit les ordinateurs tels que nous les connaissons pourraient bien laisser la place à la téléphonie mobile intelligente...
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7. L'intelligence artificielle et la téléphonie
Au niveau individuel, de plus en plus de nouveaux modèles de smartphones intègrent l’intelligence artificielle pour offrir des fonctionnalités avancées. Nous allons dans le sens de la prévision d'Eric Schmidt : que se passera-t-il lorsque les mobiles mettront dans la poche de chacun de nous l'équivalent du plus intelligent des experts humains pour chaque problème ?
Probable que les principales fonctions actuellement permises par l'IA :
- Assistants virtuels et intelligence contextuelle
- Photographie améliorée
- Performances et gestion de la batterie optimisées
- Sécurité et reconnaissance faciale
- Amélioration de l’accessibilité et des interactions
- Traduction/interprétation dans plusieurs langues
- Synthèse rapide de documents pour ne retenir que les informations importantes
nous sembleront demain de simples gadgets auxquels plus personne ne prête attention.
Au niveau de l'entreprise, l’intelligence artificielle s’impose comme un nouvel étage stratégique dans la téléphonie cloud et déploie toute son influence transformatrice :
- SVI intelligents (serveurs vocaux interactifs)
- Conversations analysées en temps réel
- Assistants IA d'accompagnement des collaborateurs
- Personnalisation affinée des interactions et de l'expérience client
- Automatisation des tâches
- Amélioration de la qualité des appels
- Résolution des problèmes, etc.
En clair, l'IA dessine un avenir incontournable dans le secteur des télécommunications. Les opérateurs télécom ne s'y trompent pas et investissent massivement, y compris dans la sécurité, un autre enjeu majeur pour l’industrie...
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8. L'intelligence artificielle et la sécurité
Les deux faces du binôme intelligence artificielle - sécurité sont 1) la sécurité de l'intelligence artificielle, et 2) la sécurité par l'intelligence artificielle.
1) La sécurité de l'intelligence artificielle
Toute utilisation abusive, voire malfaisante, de l'IA peut vite s'avérer très problématique. Selon Eric Schmidt, il existe de nombreuses preuves que, s'ils ne sont pas contrôlés, les nouveaux modèles d'IA peuvent produire des agents pathogènes, notamment des virus, juste en prenant des souches existantes et en les modifiant. Pour l'heure personne ne sait, ni ne peut imaginer, jusqu'où cela nous mènerait. L'exemple d'une pandémie vient immédiatement à l'esprit, mais le bioterrorisme n'est qu'une menace parmi tant d'autres...
Le rapport 2025 sur la sécurité de l'IA (version intégrale en anglais), premier du genre, évoque un cadre mondial en construction.
En vous invitant vivement à lire en détail la note de synthèse, en français, je vous en livre juste la conclusion (c'est moi qui souligne en graissant) :
L’avenir de l’IA à usage général est incertain, dans un contexte où de nombreuses trajectoires paraissent possibles, même dans un avenir proche, avec des résultats parfois très positifs, parfois très négatifs. Mais aucun aspect de l’avenir de l’IA à usage général n’est inévitable. Comment l’IA à usage général sera développée et par qui, quels problèmes sera-t-elle conçue pour résoudre, les sociétés pourront-elles en extraire pleinement le potentiel économique, qui en bénéficiera, à quels types de risques nous exposons-nous et quelles sommes investirons-nous dans la recherche pour en atténuer les risques ? Ces questions, comme un tas d’autres dépendent des choix que font les sociétés et gouvernements aujourd’hui et qu’ils feront demain pour façonner le développement de l’IA à usage général.
Quoi qu'il en soit, l'AI safety est promise à un bel avenir !
2) La sécurité par l'intelligence artificielle
Faisons donc confiance à notre prochain, ne serait-ce qu'une seconde, et voyons ce que l'intelligence artificielle peut faire POUR la sécurité. Notamment en matière de sécurité de l’information, de détection des menaces, de fraudes, de deepfakes, d'hallucinations, de cybersécurité, voire en sécurité informatique dans le monde nucléaire.
Par exemple, dans le cas de la prévention des pertes de données (DLP) dans le cloud, le pilotage par l'IA permet de comprendre et d'analyser en profondeur le contenu des pages d'un document pour détecter les informations personnelles identifiables (PII) et les informations de santé protégées (PHI) et en empêcher ainsi toute fuite indésirable. De fait, automatiser l'analyse des menaces permet de mieux les contrer, à temps si possible !
Manifestement, le pendant de ce qui précède est ce que l'intelligence artificielle peut faire CONTRE la sécurité, outre les risques qu'elle fait peser sur les organisations publiques et privées en termes de désinformation, de manipulation et d’escroqueries diverses.
Enfin, dans le domaine de la sécurité, il y a une convergence naturelle entre intelligence artificielle et intelligence économique, raison pour laquelle les experts en intelligence artificielle devraient désormais être intégrés aux métiers de l'intelligence économique tout court :
Source : EGE
Sur ce 8e point, il est évident que les termes sécurité/sûreté sont interchangeables.
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9. L'intelligence artificielle et la cryptographie
La fusion de l'IA et de la cryptographie avancée inaugure une ère nouvelle dans la lutte contre la cybercriminalité et le Dark Web. Ce point est étroitement lié au précédent, bien que cette alliance puisse parfois déboucher sur des résultats surprenants et décrypter de vieilles énigmes !
Cela pourrait être déterminant pour le chiffrement des cartes bancaires, les signatures électroniques et les communications sécurisées sur Internet, autant d'opérations vitales pour toute personne vivant dans un régime totalitaire et qui ne plaît pas au régime. Or qui est-ce qui est en train de développer un super-ordinateur quantique ? La Chine !
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10. L'intelligence artificielle et le militaire
Je n'ai pas choisi l'argument le plus marrant pour terminer ce second bloc ! Par contre il est logique de le traiter après la sécurité et la cryptographie, vu que les militaires ont toujours été en pointe dans ces domaines. Rappelons que nous devons la naissance d'Internet à l'Agence américaine pour les projets de recherche avancée de défense (DARPA : Defense Advanced Research Projects Agency), chargée de développer de nouvelles technologies à usage militaire...
Une récente publication de l'ONISTS (Observatoire national de veille stratégique des innovations scientifiques et des technologies de rupture pour la sécurité intérieure) nous signale la sortie d'un rapport de l'UNIDI (Institut des Nations-Unies pour la Recherche sur le Désarmement), en précisant :
L'intelligence artificielle ramenée au domaine militaire est souvent liée à des sujets d'autonomie ou à des systèmes d'armes qui demeurent des question très importantes, mais ces domaines ne représentent qu'une très petite partie de l'éventail des applications militaires possibles de l'intelligence artificielle.
Je cite :
- Contrôle des drones et des robots militaires pour des missions de surveillance et de reconnaissance
- Prévention des attaques
- Assistance au commandement et proposition de solutions stratégiques
- Gestion des approvisionnements et de la logistique
- Optimisation des itinéraires de transport et des déploiements de forces sur le terrain
- Planification des stocks de matériel et de fournitures et des mouvements de personnel et de matériel
- Développement de nouvelles technologies de drones et de robots autonomes
Il est certain que les armes restent la chasse gardée (si l'on peut dire) des militaires, mais de telles innovations utilisées à des fins militaires, entre les mains de régimes autoritaires tels que la Chine, la Russie ou de dictatures comme la Corée du Nord, représentent une menace significative...
P.S. Sous réserve d'ajustements de dernière minute, les deux blocs restants devraient ressembler à ce qui suit.
- L'intelligence artificielle et la politique
- L'intelligence artificielle et la statistique
- L'intelligence artificielle et la santé
- L'intelligence artificielle et l'environnement
- L'intelligence artificielle et la médecine / pharmacie
- L'intelligence artificielle et la fabrication / production
- L'intelligence artificielle et la construction / le BTP
- L'intelligence artificielle et l'énergie
- L'intelligence artificielle et l'agriculture
- L'intelligence artificielle et les ressources humaines
Quatrième bloc :
- L'intelligence artificielle et le marketing
- L'intelligence artificielle et la comptabilité
- L'intelligence artificielle et l'éducation
- L'intelligence artificielle et l'enseignement
- L'intelligence artificielle et la formation
- L'intelligence artificielle et les langues
- L'intelligence artificielle et la culture
- L'intelligence artificielle et les services publics
- L'intelligence artificielle et les loisirs
- L'intelligence artificielle et les bibliothèques (livres et documentation lato sensu)
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