mardi 3 mars 2009

Pause

Guillaume,

Je te réponds dans le corps du billet, vide !
En fait il s'agit d'un "lapsus clicami", j'ai cliqué sur "publier" au lieu d'enregistrer le brouillon, sans même m'en rendre compte (j'ai toujours dit qu'il manque une option "confirmation" derrière le "publier" de Blogger). Il est vrai que je pensais prendre une pause, mais je n'ai pas les idées très claires. J'ai mis quelques mots dans un fichier Word et j'avais ouvert ce brouillon sans aucune certitude.
En bref, jusqu'à présent j'ai toujours essayé de parler du Web en premier, mais ce qui se passe en Italie me trouble profondément.
Je ne sais pas trop sur quel pied danser.
Donc mes excuses à celles et ceux qui sont venus sur ce blog, "en pause" sans que je m'en sois aperçu :)

Jean-Marie

P.S. Merci Guillaume, c'est grâce à ton commentaire que j'ai vu l'erreur !

5 commentaires:

Anonyme a dit…

pffff...

à peine publié un article sur progression la mafia et le dévoilement de ses plans secrets, et voilà déjà le blog qui affiche "en pause".

Anonyme a dit…

Et c'est quoi, le souci ?
L'audience ?

Je vous donne le tuyau pour ne pas perdre un seul lecteur, bien au contraire : donnez un rendez-vous régulier pour dresser un "bilan italien", par exemple chaque premier lundi du mois.

Jean-Marie Le Ray a dit…

Szarah,

Non, l'audience n'est pas le souci. Mon problème, c'est que cette situation d'une extrême gravité, selon moi, m'occupe tellement l'esprit que tout à coup, ce qui se passe sur le Web m'apparaît bien bien moins important.
Non pas futile, le Web n'est pas futile, mais j'ai des difficultés à me concentrer sur les dernières nouveautés de Google, Amazon ou autre à un moment où je sens très fortement en danger ma liberté de citoyen - et au-delà de moi, de ma famille et des italiens en général - qui découvre ne plus vivre dans un pays "démocratique" mais gouverné par des gens tous plus pourris les uns que les autres pour lesquels le citoyen ne compte absolument RIEN.
Voilà mon souci.

Anonyme a dit…

@JM:

le plus important à votre échelle est fait: il s'agît de dire.
Et aussi de prendre un peu de recul.

C'ets en ce sens que je vous avait "innocemment" demandé dans le billet précédent comment vivre en se sentant le seul (un des seuls) dénonciateur actif.
Pour être franc, votre réponse n'était pas très claire à mon goût. Votre réaction d'aujourd'hui m'éclaire plus ;-)

Ne trouvant pas de rubrique contact ou de boites mails acessibles par le blog, je profite de ce commentaire pour vous faire passer l'info suivante:
http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/03/04/en-italie-la-police-protege-les-rondes-citoyennes-destinees-a-suppleer-la-police_1163116_3214.html

J'ai trouvé cela dans la droite ligne de votre billet... depuis lequel je ne regarde plus el bel paese de la même façon (du moins plus avec les mêmes yeux).

Jean-Marie Le Ray a dit…

Guillaume,

La vraie réponse, l'ultime réponse, elle porte un nom : Paolo Bernard.
Mon fils, notre fils à ma femme et à moi, pour lequel je ne peux pas accepter de voir se dessiner un futur obscur sans réagir.
Mon tempérament me porterait à le faire pour moi-même, sûrement, mais j'aurai probablement attendu encore.
Je le fais d'abord, et avant tout, pour mon fils.
J-M