mardi 11 juillet 2006

GDrive, nom de code : Platypus. Google Drive enfin sur la rampe de lancement

GDrive, nom de code : Platypus. Google Drive enfin sur la rampe de lancement ?

Une brève sur laquelle je ne peux vraiment pas faire l'impasse. Quatre mois après les premières fuites sur GDrive, voici qu'un internaute vient de découvrir que la firme de Mountain View est effectivement en train de tester Google Drive. Nom de code : Platypus !

Je crois que le scoop va vite faire le tour de la planète Web, il suffit de voir les premiers résultats sur GDrive !

[MàJ - 15 octobre 2006] Des nouvelles fraîches, en anglais, et en français.


Donc, sans vouloir faire de redite, puisque l'info est fort bien détaillée dans Zorgloob (voir aussi, en anglais, ce billet, ou cette discussion, à ne pas perdre...), je me limiterai à souligner que la fonctionnalité me semble vraiment innovante, et qu'apparemment elle sera immédiatement disponible pour les trois principales plateformes : Windows, Mac et Linux.

Mais je rappelle aussi pour mémoire, comment le but ultime de GDrive s'inscrit dans la philosophie d'ensemble de la mission de Google, dont le stockage illimité :
Stocker 100 % des données utilisateur nous permettra d’héberger l’ensemble des fichiers des utilisateurs : courriels, historiques Web, images, signets, etc., pour les rendre accessibles depuis n'importe quelle application ou plate-forme.
(...)
Ce projet va nous permettre d’alléger le côté client pour concentrer toute la puissance côté serveur (thin client, thick server), un modèle qui renforce nos atouts vis-à-vis de Microsoft tout en offrant davantage de valeur ajoutée à l'utilisateur.
De plus, avec le 100 % stockage, la version en ligne de vos données va devenir votre copie de référence, votre original, alors que la version stockée sur votre ordinateur local fera plutôt fonction de cache, avec pour conséquence, et non des moindres, que les copies de vos données seront davantage sécurisées en ligne que sur votre propre ordinateur. Une autre implication de ce projet est que 100 % des données utilisateur stockées sont mieux valorisées sur Internet, dès lors qu’elles sont accessibles et interopérables d’une application à l’autre...
Une opinion pas franchement partagée par John Battelle à l'époque...

Enfin, dans le fameux document à l'origine des fuites, la présentation d'Eric Schmidt, Google mentionnait en parallèle à GDrive un autre nom de code, Lighthouse, dont à mon avis nous ne savons encore strictement rien...

Pour conclure, j'ai lu ce matin un article de Jérôme Bouteiller intitulé : « Google n'est plus un moteur de recherche », dont les propos prennent toute leur pertinence quand on pense à GDrive :
Même si Google continue d'investir dans son index en promettant toujours plus d'exhaustivité, l'essentiel des nouveaux produits de Google (…) doivent donc être compris comme des supports publicitaires voire comme de véritables places de marché pour Google Books, Google Video ou Google Base.
Voilà plus de quatre mois que je le dis : « Google est bien plus qu'un simple moteur de recherche » :-)


[P.S. - Encore une fois, il manque à Blogger une fonction essentielle : pouvoir confirmer la publication du message ! Je venais à peine de commencer à écrire le billet qu'il a été mis en ligne plus tôt que prévu. C'est parti tout seul...]

[MàJ - 16 juillet 2006] Les lectrices et les lecteurs attentifs, il y en a ;-), auront noté que j'ai ajouté un point d'interrogation à l'ancien titre (qui devient ainsi GDrive, nom de code : Platypus. Google Drive enfin sur la rampe de lancement ?), formidable efficacité de la ponctuation. En effet, après l'excitation du moment pour la découverte, à l'heure actuelle GDrive semble uniquement réservé à l'Intranet de Google. Or en y réfléchissant bien, il est clair que pour en faire un service universel, la firme de Moutain View aura besoin d'un ... Datacenter pharaonique, ce qui ne saurait tarder, puisqu'il est déjà en chantier !


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