mardi 12 septembre 2006

Nouveaux influenceurs et réseaux sociaux




Après les influenceurs 1.0, voici la génération 2.0 des nouveaux influenceurs, ou, si vous préférez, les optimiseurs des réseaux sociaux.

Autour des actifs et des passifs, des pour et des contre, Misha Cornes a développé un modèle intéressant sur Three Minds @ Organic, en me donnant gentiment l'autorisation de le traduire. Voici le résultat :


Je me suis permis quelques néologismes tels que haïsseurs ou congédieurs, mais j'estime qu'ils sont suffisamment parlants pour être compris.

L'engagement envers la marque est moins pertinent dès lors qu'il n'est pas question ici de marketing, mais si vous remplacez engagement par implication et marque par réseau (social), vous avez une nouvelle facette de l'optimisation des réseaux sociaux (qui parcourt un peu des rails parallèles à l'optimisation pour les médias sociaux).

L'idée de départ est la règle des 1% développée par le Guardian, en s'inspirant probablement de Bradley Horowitz (Yahoo), selon laquelle sur 100 internautes, il y en a 1 qui crée le contenu, 10 qui interagissent (en commentant, en améliorant, en mixant, etc.) et 89 qui en profitent, des statistiques qui semblent même confirmer par excès le fonctionnement de Wikipedia, où plus de 70% des articles auraient été écrits par moins de 2% des utilisateurs, et 50% édités par moins de 1% d'entre eux !

Au-delà des chiffres, toujours discutables, la théorie, qui ne manque pas d'attrait, est ainsi reprise par Don Dodge dans un billet sur les réseaux sociaux :


Une pyramide déclinée ensuite en niveaux d'influence par David Armano :


puis en sphères d'influence :


et enfin par vagues successives :


Voici donc un peu de mouvement et d'images après une série de billets plutôt austères, et j'espère bien que vous ferez mentir la règle des 1% en reprenant cet article, en le commentant, en l'améliorant et en le mixant à votre propre contenu pour lui faire poursuivre son chemin vers d'autres blogs, d'autres sites, d'autres horizons. La longue traîne de l'information, en quelque sorte.

Liens connexes en français :


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4 commentaires:

Anonyme a dit…

Cher Jean-Marie,

Vous êtes certainement parmi ceux qui améliorent la sauce...

Anonyme a dit…

Super papier, cela résume bien la problématique que l'on rencontre au lancement d'un site sensé s'articuler autour d'une communauté d'utilisateurs:
comment faire contribuer les internautes spontanément ?
Si on les récompense pécuniérement on rentre dans un engrenage qui ne correspond pas à l'esprit dit de "communauté" et qui implique des ressources financières conséquentes.
Après je ne sais pas si la reconnaissance et la valorisation au sein de la communauté suffit à augmenter le nombre de contributeurs ou s'ils permettent juste de motiver encore plus les gens qui sont déjà des contributeurs .

Jean-Marie Le Ray a dit…

Il n'est jamais trop tard pour bien faire, dit-on, merci Michel et Sylvain pour vos réactions.
Concernant la "contribution spontanée des internautes", bien inspiré qui trouvera la recette !
Jean-Marie

Jadlat a dit…

Sur ce genre de statistiques, on prend toujours le point de vue du site ou du service. Sur Wikipédia il y a... sur le blog de trucmuche, il y a... sur la liste de discussion danslafarine, il y a... etc. Mais on ne prend jamais le point de vue de l'inscrit ou plutôt du multiinscrit qui sera dans les 1% sur tel service et dans les 80 dans tels autres. Si on considère les personnes et non les services, il y a des endroits où l'on participe et d'autres où se contente de récupérer de l'info.

La FING s'était préoccupé du phénomène des luckers (passagers clandestins = 80 % qui sont présents)

Leur travail finissait par cette histoire, un modérateur avait constaté qu'il n'avait que 10 personnes à participer à sa liste pour 100 personnes inscrites. Il a décidé de virer les 90 qui ne s'exprimait jamais. Il est resté seul à s'exprimer, en vertu de la règle des 1 %

La question de la qualité est importante, mais pour qu'une communauté marche, il faut aussi de la quantité.

Ceci étant, c'est ma première participation sur ce blog, même si j'y suis abonné, mais sans le lire souvent car un peu à côté de mes centres d'intérêts. J'y suis en luckers, mais je le conserve dans mon agrgateur, car un jours peut être, j'aurais l'occasion de m'y exprimer à nouveau