[MàJ - 5 novembre 2008, 5h du matin]
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C'est bien possible. Il aurait d'ores et déjà remporté l'investiture démocrate et Hillary Clinton aurait déclarée qu'elle est ouverte à une vice-présidence possible (encore faudrait-il qu'il accepte).
Cela me rappelle l'interview bidon d'Obama par Alexis Débat, qui marqua le commencement de la fin pour celui-ci, dont la supercherie fut démasquée par Rue89 :
Voici un extrait qui vaut son pesant d'or aujourd'hui :
A. D. - À votre avis, le fait que vous soyez afro-américain va-t-il jouer en votre faveur ou en votre défaveur ?Il faut quand même rendre à Alexis Débat ce qui lui appartient : une bonne dose d'imagination !
B. O. - Ni l'un ni l'autre, j'espère ! Je pense sincèrement que les gens vont me juger sur ma personnalité et sur mon programme. L'Amérique, voyez-vous, a changé. Ces questions raciales ne pèsent pas autant qu'auparavant dans la balance. Il n'en demeure pas moins que certains voteront sans doute pour ou contre moi en raison ou à cause de la couleur de ma peau. Mais, très honnêtement, je suis convaincu qu'il s'agit d'une minorité. La majorité des citoyens votera pour ou contre moi sur la base de mes convictions. Ce qui fera la différence, c'est ma capacité à les convaincre que je suis capable de diriger notre pays, de le rendre plus sûr et de nous faire tous progresser sur des questions comme l'éducation ou la réforme du système de santé.
Et encore, sur les futurs rapports avec la France :
A. D. - Pensez-vous que l'élection en France de Nicolas Sarkozy annonce une nouvelle ère dans les relations franco-américaines ?Bientôt on ne saura plus où s'arrête la fiction et où commence la réalité !
B. O. - J'en suis certain. J'ai rencontré Nicolas Sarkozy l'année dernière et je sais qu'il veut à tout prix rapprocher nos deux pays, ce qui me réjouit. Les États-Unis ont besoin de la France.
A. D. - En quoi ?
B. O. - La France possède dans le monde entier - et, en particulier, dans le monde arabe – une crédibilité unique. Les États-Unis auront besoin de Paris pour mettre en œuvre leur diplomatie à l'égard des pays arabes. Je pense, par exemple, au Liban. L'action de la France aux côtés du gouvernement américain dans cette crise a été décisive. Je ne suis pas certain que nous aurions obtenu ces résultats sans cette action conjointe.
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1 commentaire:
A. Débat a surtout une plume, et une observation fine du vocabulaire et des tournures de phrases consensuelles, qui caressent l'interlocuteur dans le sens du poil, entendues si fréquemment au cours d'une campagne électorale (ce n'est pas une critique de ma part, bien au contraire).
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