Blogs and folks and rock'n'roll
La genèse de ces mots, c'est un commentaire raté, commencé pour tenter de répondre à cette question : Pourquoi lisez vous Affordance ?, avant de me rendre compte qu'il y avait tellement à dire que mieux valait en faire un billet !
Olivier, pourquoi je te lis ?
Digression liminaire
Qu'on m'excuse le tutoiement, mais chez moi la blogofamille ça crée des liens (ce qui est bien naturel sur Internet), ça marche par affinités, affinités de goûts ou communautés d'intérêts, et d'ailleurs la blogosphère est moins grande qu'il y paraît, puisque sur Internet, le village a beau être global, ça reste quand même un village. Où tout le monde finit par se connaître, voire par se fréquenter, par se rendre visite. Ou pas...
Moi mon blog, c'est chez moi. Et comme chez moi, l'hospitalité y est sacrée, la porte est ouverte à toutes et à tous, je fais ce que je peux pour mettre mes invités à l'aise, favoriser le dialogue, nouer des conversations. Chacune ou chacun doit s'y sentir libre, libre d'y venir aujourd'hui, demain ou jamais, d'y faire une petite halte restauratrice ou de passer outre, libre de parler ou de se taire, voire de me dire t'es nul de chez nul, l'essentiel c'est de me dire pourquoi.
Or « comme dans la vraie vie » je ne reste pas toujours barricadé chez moi, loin s'en faut, j'aime aussi sortir et aller chez les autres, je sors de chez moi et je viens chez toi. Ou alors on peut se rencontrer dans un lieu public ou dans la rue, voire chez un ami ou une amie en commun.
Même si des fois, Machin te présente Truc parce que c'est son ami, et toi tu te dis, oui j'aime bien Machin mais quel con, ce Truc ! À moins que ce ne soit Truc qui pense de toi, oui j'aime bien Machin mais quel con, celui-là. C'est la vie. :-) De toutes façons on est toujours le con de quelqu'un, donc là n'est ni la question ni le problème, non, la question, le problème, c'est que si tu viens chez moi, d'abord tu te nommes et après tu parles, l'anonymat me rend nerveux, les commentaires anonymes c'est comme les lettres du même nom, la corbeille est la seule destination qui leur convient.
Donc, en plus des rencontres voulues, recherchées, il y a aussi les rencontres fortuites. Qui sont souvent les plus belles. Celles auxquelles tu ne t'attends pas et qui te ravissent.
Un jour t'arrive par hasard chez Olivier, chez Joël ou chez Jérôme, chez Jean-Marc ou Jean-Baptiste, chez Didier ou Isabelle, et tu te dis, tiens j'aime bien ce ton, cette conversation, alors ça te donne envie de t'attarder, de revenir, d'approfondir. Au gré du temps et des occasions, sans forcer, sans prétendre, sans idées préconçues, au détour d'un clic, hors des sentiers battus, loin des coteries Web 2.0 ou des salons qui comptent...
Voilà. Pour conclure et finalement répondre à ta question, Olivier, pourquoi je te lis, parce que j'aime bien venir chez toi, je m'y sens à l'aise.
« Dialogue », disent ceux qui brûlent de parler. (Elias Cannetti)
3 commentaires:
Salut Jean-Marie,
Merci pour cette transmutation d'un commentaire en billet :-)
Ravi que tu te sentes bien dans ma petite maison virtuelle. Si d'aventure tu passes du côté de la vendée, n'oublies pas de faire signe, que tu puisses juger de l'hospitalité comparée de ma maison virtuelle et de mon habitat physique traditionnel ;-)
... ou quand on vous retire les mots de la bouche...
@ Olivier et Jérôme
Merci d'être passés chez moi :-)
J-M
P.S. Olivier,
la Vendée, j'aimerais bien, et même la France, vu que je n'arrive pas à assurer une moyenne d'une visite par an.
La France me manque, et d'entendre parler français aussi, beaucoup. Qui n'a pas vécu longtemps à l'étranger ne sait pas ce que c'est de n'être pas baigné dans un contexte linguistique "maternel" (voir et entendre) 24h/24 :-(
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