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mardi 10 février 2009

Médias sociaux & Marketing



Via Compete. Premier constat, bien que ce soit le rush sur les réseaux sociaux, je n'en connais vraiment que 3 sur 25 (Facebook, Twitter et Ning) !

La montée en puissance de Twitter est remarquable, il faut dire que le service mérite, j'y consacrerai bientôt tout un billet. Ceci dit, l'écart entre les deux premiers de la liste et les suivants est vraiment énorme !

Je vous disais dernièrement que Facebook avait nettement dépassé MySpace, mais presque 400 millions de visites en plus par mois, ça fait quand même beaucoup !

Je n'ai pas le temps d'approfondir, j'en profite donc pour vous donner quelques liens que j'ai twittés aujourd'hui sur les réseaux sociaux (en anglais) :
  1. Top 150 Social Media Marketing Blogs
  2. 10 of the Smartest Big Brands in Social Media
  3. Introducing Google's new Social Web Blog
Sans oublier cet excellent guide de 40 pages qui aborde le marketing via les médias sociaux :


Tiens, ça me rappelle quelque chose... Voilà ! Le billet est bref, mais si vous suivez tous les liens, vous en avez au moins pour la semaine :-)



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mercredi 10 septembre 2008

Moteurs de recherche alternatifs : 2% du marché !

Moteurs de recherche alternatifs : 2% du marché !

Alt Search Engines, un excellent site sur les moteurs alternatifs à GYM, nous propose les dernières stats d'Hitwise sur les parts de marché des moteurs aux États-Unis :


La conclusion est sans appel : sur un an (août 2007 - août 2008), les parts de marché des moteurs alternatifs ont chuté de 3,13% à 1,96%.

Le billet conclut ainsi : Commentaires ? Idées ? Solutions ?

Commentaires

Ce qu'attendent les internautes d'un moteur, essentiellement, c'est la pertinence. Or la pertinence s'obtient autant sur le qualitatif que sur le quantitatif. Impossible de remonter des résultats pertinents si l'on a l'un sans l'autre.

Le qualitatif, c'est la précision de l'algorithme.
Le quantitatif, c'est l'exhaustivité de l'index.


Comme je le disais déjà lors d'une précédente comparaison de l'index des moteurs de Google, Yahoo et Microsoft, il convient de préciser :
L'augmentation de la taille de l'index n'est pas forcément corrélée à l'augmentation de la pertinence, celle-ci ne dépendant pas uniquement de la couverture, mais il est clairement impossible de retourner le résultat pertinent tant que la ressource correspondante n'est pas indexée.

[C'est la composante quantitative]

A contrario, un moteur peut très bien avoir le site pertinent dans son inventaire et rester silencieux, c'est-à-dire ne pas sortir le résultat. En fait, pour un moteur, il est encore pire d'avoir un site dans son index sans comprendre que, pour une requête donnée, le site pertinent, c'est justement celui-là !


[C'est la composante qualitative.]
Or aujourd'hui, Google est LE moteur qui a trouvé le meilleur mix entre ces deux composantes. Exemple : Cuil a la première sans avoir la seconde, tandis qu'Exalead a parfois la seconde sans avoir la première. Ils y travaillent, mais c'est probablement le lot des outils de recherche alternatifs que de pouvoir difficilement réunir les deux dans une proportion satisfaisante.

Or dans les deux cas, le résultat est le même : on n'a qu'une pertinence quali-quantitative partielle, et donc, autant dire qu'on n'a plus de pertinence du tout.

Idées

À court-moyen terme, je ne vois aucun moteur capable de renverser la suprématie de Google. Je ne crois pas que les gens aiment Google en soi, mais juste parce que c'est le moteur qui leur fournit les meilleurs résultats. Si demain une société sort un meilleur moteur, il y aura un déplacement massif des internautes vers ce nouvel acteur. Si...

Car c'est plus facile à dire qu'à faire, et concrètement, non seulement personne n'y arrive, mais en plus Google continue de gagner des parts de marché. Pourquoi ?

Ma seule réponse : parce qu'il est plus pertinent que les autres. C'est tout.

Donc la question n'est plus de savoir qui détrônera Google sur son terrain - personne - (tout au moins à un horizon temporel prévisible), mais quand y aura-t-il rupture avec l'existant : rupture culturelle, rupture technologique, rupture des usages, etc.

Et comme je le commente sur le blog d'Olivier Andrieu, je ne vois encore nulle trace de cette rupture à venir, car les esprits ne sont pas prêts, le Web est trop jeune et va trop vite compte tenu de nos simples capacités physiologiques.

Solutions

Il est clair de ce qui précède que je ne vois aucune solution généralisable. Par contre il y a certainement des solutions individuelles pour chercher sans Google. Mais ce sont des solutions que chacun/e doit personnaliser à sa mesure, et ce qui vaut pour moi ne vaut plus pour le voisin.

À chacun/e son cocktail, avec des dosages qui dépendent de nos propres capacités à appréhender le Web. Deux exemples :

1. Szarah :
Mes recherches, je les fais avec un métamoteur, je n'ai jamais cherché à savoir combien de Google il y avait dedans.
J'utilise IE et FF, XP et Ubuntu, ça dépend de la machine que j'utilise.
Je ne crois avoir de "préférences" pour personne mais j'ai de la reconnaissance pour tous.
Pour Apple et son interface, pour Microsoft en ceci qu'il a permis une informatique "à la Apple" mais dans mes moyens, pour FF qui est venu contrer MS devenu hégémoniaque, pour Linux pour le même motif.

Et il se trouve que je n'ai pas besoin de Google.
Ni de près ni de loin.
Il ne me sert à rien (sauf comme sujet d'étude mais c'est une activité de loisirs).
Une position qui ne me convainc qu'à moitié, car dans tout métamoteur, la part de Google est prépondérante. Donc la pertinence des résultats retournés par le métamoteur dépend étroitement de Google. Enlevez Google des métamoteurs et, vous savez quoi : vous reviendrez à Google ! Tout au moins si vous vous souciez d'obtenir des résultats pertinents.

2. Narvic se forge ses propres outils de recherche d'informations, et compte sur des stratégies de recherche sociales pour faire mieux que Google.

Personnellement, je partage plutôt l'opinion de Chris Sherman sur la recherche sociale, mais je conçois aisément que d'autres préfèrent une telle approche.

Ceci dit, hors de ces approches personnalisées (y compris via Google CSE), je ne vois à court terme aucune possibilité réaliste de détrôner Google.

En tout cas, ce n'est certes pas Quaero qui apportera des solutions...


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jeudi 25 janvier 2007

Medias sociaux : les nouveaux moteurs de recherche

Médias sociaux : les nouveaux moteurs de recherche

Hier, Danny Sullivan a publié un article intitulé « Beyond Google: Social Media Engines First, Other Search Engines Second » (du genre : Après Google arrivent les moteurs des médias sociaux, et en dernier les autres moteurs de recherche), dont l'écriture a probablement été déclenchée par un billet de Michael Arrington rapportant les 11 principales sources référentes qui ont acheminé du trafic vers TechCrunch en décembre 2006.

Or, mise à part la primauté absolue de Google, les premières sources sont Digg, StumbleUpon, Reddit et Techmeme, Yahoo n'arrivant qu'en 10ème position, et encore, via sa déclinaison personnalisable et non pas via son moteur de recherche.

Danny s'interroge donc :
Je n'ai jamais encouragé les « search marketers » à ne s'intéresser qu'à Google en négligeant les autres. Au contraire, j'ai toujours insisté sur le fait que tous les canaux de recherche pouvant faire confluer du trafic vers vous sont importants.
(...)
Mais pourquoi TechCrunch a-t-il tant de visiteurs grâce à Google et pas via les autres moteurs de recherche principaux ? Est-ce parce que Google fédérerait à lui seul 70% des parts de marché de la recherche sur Internet, en générant l'essentiel du trafic "moteurs" sur vos sites (une tendance qui se reflète également sur les stats de Search Engine Land) ?
D'où la nouvelle notion de « moteurs de recherche des médias sociaux » (Social media search engines), en parallèle avec l'expression de « Social media optimization » forgée par Rohit Bhargavat, dont j'ai eu le plaisir de traduire les règles en son temps.

Une opinion qui résume un billet paru la veille sur le nouvel alphabet des médias sociaux : DNRS (Digg, Netscape, Reddit, StumbleUpon). Une belle revanche de Netscape sur Microsoft...

Avec deux absents de taille : Technorati et Delicious (en dépit des priorités affichées, autre revers pour Yahoo!)...

Au mois d'août dernier, j'avais traduit un article de Chris Sherman, compère de Danny Sullivan, sur la recherche sociale, qu'il critiquait tout en reconnaissant :
Malgré les questions évoquées ci-dessus, la recherche sociale reste prometteuse pour améliorer nos recherches d'informations et toutes nos activités chronophages sur le Web. Au final, il est probable que c'est un mix de recherche algorithmique et des différentes formes de recherche sociale qui nous donnera un système hybride, capable de véritablement satisfaire une large gamme d'exigences informationnelles.
Donc en six mois à peine, les choses semblent prendre tournure et donner aux médias sociaux le statut de moteurs de recherche à part entière. De nouveaux influenceurs, en quelque sorte...

Que pensez-vous de cette approche ?



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mardi 12 septembre 2006

Nouveaux influenceurs et réseaux sociaux




Après les influenceurs 1.0, voici la génération 2.0 des nouveaux influenceurs, ou, si vous préférez, les optimiseurs des réseaux sociaux.

Autour des actifs et des passifs, des pour et des contre, Misha Cornes a développé un modèle intéressant sur Three Minds @ Organic, en me donnant gentiment l'autorisation de le traduire. Voici le résultat :


Je me suis permis quelques néologismes tels que haïsseurs ou congédieurs, mais j'estime qu'ils sont suffisamment parlants pour être compris.

L'engagement envers la marque est moins pertinent dès lors qu'il n'est pas question ici de marketing, mais si vous remplacez engagement par implication et marque par réseau (social), vous avez une nouvelle facette de l'optimisation des réseaux sociaux (qui parcourt un peu des rails parallèles à l'optimisation pour les médias sociaux).

L'idée de départ est la règle des 1% développée par le Guardian, en s'inspirant probablement de Bradley Horowitz (Yahoo), selon laquelle sur 100 internautes, il y en a 1 qui crée le contenu, 10 qui interagissent (en commentant, en améliorant, en mixant, etc.) et 89 qui en profitent, des statistiques qui semblent même confirmer par excès le fonctionnement de Wikipedia, où plus de 70% des articles auraient été écrits par moins de 2% des utilisateurs, et 50% édités par moins de 1% d'entre eux !

Au-delà des chiffres, toujours discutables, la théorie, qui ne manque pas d'attrait, est ainsi reprise par Don Dodge dans un billet sur les réseaux sociaux :


Une pyramide déclinée ensuite en niveaux d'influence par David Armano :


puis en sphères d'influence :


et enfin par vagues successives :


Voici donc un peu de mouvement et d'images après une série de billets plutôt austères, et j'espère bien que vous ferez mentir la règle des 1% en reprenant cet article, en le commentant, en l'améliorant et en le mixant à votre propre contenu pour lui faire poursuivre son chemin vers d'autres blogs, d'autres sites, d'autres horizons. La longue traîne de l'information, en quelque sorte.

Liens connexes en français :


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mercredi 23 août 2006

Optimisation pour les médias sociaux



Ce mois-ci on assiste à un grand brassage d'idées autour d'un nouveau concept, celui du Social Media Optimization (SMO), né à partir d'un article intitulé 5 Rules of Social Media Optimization (SMO) (5 règles d'optimisation pour les médias sociaux), signé Rohit Bhargava, Vice-Président Marketing Interactif de la division Relations publiques d'Ogilvy. Évolution à suivre sur ce wiki.

Rohit a largement été suivi dans son idée par d'autres blogueurs influents qui ont ajouté d'autres règles : Jeremiah Owyang, règles 6 et 7 ; Cameron Olthuis, règles 8, 9, 10 et 11 ; Loren Baker, règles 12 et 13 ; Lee Odden, règles 14, 15 et 16.

Pour l'instant, nous en sommes donc à 16 règles d'optimisation, qui sont les suivantes :
  1. Travaillez votre capital Liens
    (Increase your linkability)
  2. Rendez convivial l’ajout de tags ou de signets
    (Make tagging and bookmarking easy)
  3. Récompensez les liens entrants
    (Reward inbound links)
  4. Favorisez la diffusion de votre contenu
    (Help your content travel)
  5. Encouragez les applications composites
    (Encourage the mashup)
  6. Soyez une ressource pour les internautes, sans rechercher aucun retour immédiat
    (Be a User Resource, even if it doesn’t help you)
  7. Récompensez les internautes serviables et de qualité
    (Reward helpful and valuable users)
  8. Participez
    (Participate)
  9. Sachez cibler votre audience
    (Know how to target your audience)
  10. Soyez créateur de contenu
    (Create content)
  11. Soyez vous-même
    (Be real)
  12. N'oubliez pas vos racines, restez humble
    (Don’t forget your roots, be humble)
  13. N'ayez pas peur d'expérimenter des choses nouvelles, gardez votre fraîcheur
    (Don’t be afraid to try new things, stay fresh)
  14. Développez une stratégie d'optimisation pour les médias sociaux
    (Develop a SMO strategy)
  15. Choisissez soigneusement vos tactiques d'optimisation
    (Choose your SMO tactics wisely)
  16. Intégrez à votre processus de création et vos meilleures pratiques l'optimisation pour les médias sociaux
    (Make SMO part of your process and best practices)
[Début]

* * *

Je vais donc reprendre ces points un par un, en essayant de vous donner un aperçu des concepts que leurs auteurs respectifs ont mis derrière la notion d'optimisation pour les médias sociaux.

Et s'il est vrai que l'avenir est aux médias sociaux, voyons d'abord de quoi il s'agit.


Essentiellement, c'est une notion proche du Web 2.0 qui a également des implications en termes de recherche sociale. En gros, ça permet à quiconque de publier et/ou de partager du contenu et des expériences utilisateur sur le Web. Que ce soit son espace Web, des photos, des vidéos, des signets, des tags, des dessins, du texte, de la voix, de la musique, etc. etc.

Mais ce sont aussi les annuaires collaboratifs (Dmoz), les encyclopédies (Wikipedia), les réseaux sociaux (6nergies), les interfaces personnalisées (Webwag), et ainsi de suite, on pourrait allonger la liste à l'infini, que ce soit pour les débutants ou les experts, la France ou les autres pays, etc.

Un petit panel pourrait ressembler à ça (via Christophe) :


PopUrls s'attelle à la tâche impossible de tout présenter sur une seule page, et pour davantage de détails, je vous renvoie à l'article de Chris Sherman dont je parlais dans un précédent billet. Mais d'autres spécialistes français du Web 2.0, tels que Frédéric Cavazza, Jean-Baptiste Boisseau ou Jean-François Ruiz (dont le blog et les activités sont à mon avis un excellent exemple d'optimisation pour les médias sociaux...), pour ne citer qu'eux, en parleraient bien mieux que moi.

Si vous connaissez des listes ou des ressources clés, merci de bien vouloir nous les signaler en commentaire. [Début]

* * *

Les 16 règles d'optimisation pour les médias sociaux

(Ce qui suit est une libre adaptation. NdT)

Rohit Bhargava - règles 1-5

1. Travaillez votre capital Liens (Increase your linkability)
C'est la première des priorités pour les sites, qui ont la fâcheuse tendance à être trop statiques. Optimisez les possibilités de lier et faire lier son contenu : les blogs excellent à ce jeu-là, même s'il y a de nombreuses autres solutions, comme créer des livres blancs ou simplement agréger du contenu de différentes sources et le mettre à disposition sous un format convivial. [Début]
2. Rendez convivial l’ajout de tags ou de signets (Make tagging and bookmarking easy)
Faites en sorte qu'il soit facile pour les internautes d'étiqueter ou d'ajouter votre site à leurs favoris, utilisez des icônes et des chicklets, catégorisez vos billets et vos pages, inscrivez vos sites dans les principaux agrégateurs et réseaux sociaux, etc. [Début]
3. Récompensez les liens entrants (Reward inbound links)
Souvent utilisés comme un baromètre de la réussite d'un blog/site, les liens entrants ont une importance fondamentale pour augmenter le positionnement dans les moteurs de recherche. Une forme d'encouragement consiste à mettre bien en évidence les billets récents qui pointent vers votre blog pour en promouvoir la visibilité. Un exemple sur Affordance, qui utilise Referer.org. [Début]
4. Favorisez la diffusion de votre contenu (Help your content travel)
Comme dans l'optimisation pour les moteurs de recherche, facilitez la diffusion de votre contenu notamment en multipliant les supports (fichiers PDF, fichiers audio, fichiers vidéo, etc.). Cet essaimage n'étant jamais à sens unique, vous ne tarderez pas à obtenir des liens en retour, souvent de là où vous ne les attendez pas. [Début]
5. Encouragez les applications composites (Encourage the mashup)
Dans cet univers de co-création, il peut être bon de laisser les autres réutiliser votre contenu (mashup), avec discernement. Par exemple, l'idée de YouTube, qui a permis aux internautes d'intégrer les vidéos à leur sites/blogs grâce à un simple bout de code a beaucoup fait pour sa réussite. Les flux de syndication de contenu sont une autre manière pour canaliser du trafic supplémentaire ou augmenter de façon significative le contenu que vous mettez à disposition de vos visiteurs. [Début]

Jeremiah Owyang - règles 6-7

6. Soyez une ressource pour les internautes, sans rechercher aucun retour immédiat (Be a User Resource, even if it doesn’t help you)
Fournissez de la valeur ajoutée aux internautes, y compris des liens sortants vers des ressources significatives. Liez également vos concurrents, cela contribuera à vous créer une réputation de source d'information pertinente, avec la multiplication de liens qui s'en suivra et, donc, l'amélioration de votre positionnement dans les résultats des moteurs de recherche. [Début]
7. Récompensez les internautes serviables et de qualité (Reward helpful and valuable users)
Les internautes efficaces ou populaires étant souvent influents dans votre sphère sociale, efforcez-vous de promouvoir leurs activités ou de développer un système de classement. Envoyez-leur des courriels privés pour leur signaler que vous appréciez leur contenu. Le seul prérequis est la sincérité. Ce conseil sort un peu du cadre de l'optimisation pour les médias sociaux, mais ça permet de resserrer les liens avec les membres de qualité qui gravitent autour de votre blog/site/communauté. [Début]

Cameron Olthuis - règles 8-11

8. Participez (Participate)
Participez aux échanges, en n'oubliant jamais que les médias sociaux sont bidirectionnels. Donc en dialoguant avec les autres, vous vous faites connaître et par un effet boule de neige on finira par parler de vous, ce qui vous permettra de diffuser votre message, plus fort, plus loin et plus vite. [Début]
9. Sachez cibler votre audience (Know how to target your audience)
Sachez cibler votre public, il faut être réaliste et ne pas vouloir s'adresser à tous en même temps, l'important c'est d'identifier son audience et ses interlocuteurs. [Début]
10. Soyez créateur de contenu (Create content)
Certaines formes de contenu semblent avoir été créées pour les réseaux sociaux, indépendamment du secteur où vous évoluez ou des produits/services que vous vendez. Il y a toujours du contenu connexe à produire, ce qui compte c'est de l'identifier et de le créer. [Début]
11. Soyez vous-même (Be real)
Inutile de tricher, ça se remarque de suite et ça finirait par se retourner contre vous. [Début]

Loren Baker - règles 12-13

12. N'oubliez pas vos racines, restez humble (Don’t forget your roots, be humble)
Si vous êtes devenu une personnalité de la blogosphère, ne prenez pas la grosse tête, mais rappelez-vous toujours de celles et ceux qui vous ont aidé le long du chemin, sachez les respecter si vous voulez l'être à votre tour. [Début]
13. N'ayez pas peur d'expérimenter des choses nouvelles, gardez votre fraîcheur (Don’t be afraid to try new things, stay fresh)
Les médias sociaux évoluant à la vitesse de la lumière, ne perdez pas le fil et tenez-vous toujours au courant des nouveaux outils, produits et enjeux proches de votre (blogo)sphère sociale. [Début]

Lee Odden - règles 14-16.

14. Développez une stratégie d'optimisation pour les médias sociaux (Develop a SMO strategy)
Définissez vos objectifs et donnez-vous les moyens de vos ambitions, selon vos objectifs : réputation, ventes, influence, crédibilité, bonnes causes, augmentation du trafic, etc. [Début]
15. Choisissez soigneusement vos tactiques d'optimisation (Choose your SMO tactics wisely)
Sachez identifier les actions susceptibles d'avoir le plus d'influence et d'impact. [Début]
16. Intégrez à votre processus de création et vos meilleures pratiques l'optimisation pour les médias sociaux (Make SMO part of your process and best practices)
L'optimisation pour les médias sociaux doit faire partie intégrante de votre organisation. Trouvez le moyen d'incorporer ces tactiques au niveau du modèle de création de vos documents et de distribution de l'information. Des pratiques telles que le partage des favoris et la promotion des liens entrants doivent devenir durablement des standards de votre présence sur Internet. [Début]
Voilà. Selon Gartner, l'apogée du Web 2.0 est prévu dans deux ans (via Loïc Le Meur et Cédric Giorgi), nous n'avons plus qu'à nous y préparer ! Quant aux business models connexes à toutes ces applications, c'est la grande inconnue, mais comme dit Google, les services d'abord, la monétisation viendra ensuite...


Woouuuiiiw ! Le Web 2.0, c'est hype !


Liens connexes :

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jeudi 17 août 2006

La recherche sociale vue par Chris Sherman

La recherche sociale vue par Chris Sherman

Chris Sherman, éditeur associé de Search Engine Watch vient de publier deux articles analysant la recherche sociale, particulièrement intéressants à l'heure actuelle, où la recherche est de plus en plus considérée comme le cœur de l'Internet :
  1. What's the Big Deal With Social Search?
  2. Who's Who in Social Search
Avec son autorisation, je vous propose une libre traduction du premier, auquel j'ajoute une brève introduction au second, paru après avoir reçu son accord :

1. Les tenants et les aboutissants de la recherche sociale

Bref historique de la recherche sociale
Plusieurs raisons à cela

La recherche sociale fait de plus en plus parler d'elle, mais en dépit de cet engouement elle n'est pas prête à remplacer la recherche algorithmique traditionnelle.

Or de quoi parle-t-on ? Il n'y a pas vraiment de bonne définition de ce qu'est la recherche sociale, puisque les acteurs qui s'y intéressent à un titre ou un autre ont tous une approche différente. En termes simples, les outils de recherche sociale sont des services permettant de trouver sur Internet les parcours à l'information, services "informés" par le jugement humain.

Parcours à l'information, car ce ne sont pas des moteurs de recherche au sens strict, tels que la plupart des gens les connaissent. Jugement humain, pour signifier qu'une personne ou plus, probablement des dizaines et des centaines, ont « consommé » un contenu donné et décidé qu'il avait suffisamment de valeur pour le recommander à d'autres.

Pour autant le terme "informés" a plusieurs significations. Lato sensu, "informés" veut dire "influencés", et dans le meilleur des mondes cette influence est positive, utile, salutaire. Or malheureusement, dans les résultats à nos recherches, certaines influences "informées" proviennent de gens largement non-informés, quand ce ne sont pas de parfaits idiots.

La recherche sociale revêt des formes variées, du simple partage de favoris ou de contenus catégorisés par des tags descriptifs à des approches plus sophistiquées mêlant intelligence humaine et algorithmes informatiques. Mais en dépit de toute l'attention récemment accordée au sujet, ce n'est pas réellement un phénomène nouveau. Donc pourquoi rencontre-t-il autant de succès ? Pour le comprendre, il est bon de faire un retour en arrière sur la recherche médiée par l'humain. [Début]

Bref historique de la recherche sociale

La recherche sociale existe depuis le tout début d'Internet. Avant même l'apparition des premiers moteurs, en 1993 ou dans ces eaux-là, les gens hyperliaient leurs sites favoris. L'une des premières listes fut créée par l'inventeur du Web, Tim Berners-Lee, et elle est encore en ligne, même si la plupart des liens de la page sont cassés depuis longtemps.

Yahoo, l'un des premiers répertoires de sites Web, a été créé par une équipe d'éditeurs humains surfant sur Internet et rédigeant de courts descriptifs des sites qu'ils trouvaient. D'autres exemples de cette nature sont l'Open Directory Project, le Librarians' Index of the Internet, et, au Royaume Uni, le Resource Discovery Network, tous présents depuis les débuts du Web.

On pourrait objecter que les moteurs et leurs algorithmes sont aussi, dans une certaine mesure, des systèmes de recherche sociale...

En réalité, le célèbre PageRank de Google, qui analyse les structures de liens du Web et attribue plus ou moins d'importance aux pages ayant de nombreux liens "hautement qualitatifs" pointant vers elles, est à la base une forme de recherche sociale. Pourquoi donc ? Parce que le PageRank s'appuie sur le jugement collectif des webmasters liant différents contenus du Web. En bref, les liens seraient des votes positifs exprimés par la communauté des webmasters pour leurs sites favoris.

Or aujourd'hui la recherche sociale évolue en intégrant des agents automatisés aux jugements humains sur la nature du contenu. C'est d'ailleurs ce qui la rend à la fois fascinante et fondamentalement imparfaite, tout au moins en l'état actuel des choses. [Début]

Plusieurs raisons à cela

Indépendamment du nombre de personnes impliquées dans les différentes activités de "socialisation" de la recherche, l'ampleur et la portée du Web sont telles qu'une quantité significative de contenu ne sera pas prise en compte par ces activités. Tout simplement parce qu'Internet évolue trop vite pour que les gens puissent suivre.

Cela ne veut pas dire que la recherche sociale est vaine - dans nombre de cas elle est même très utile -, ça signifie simplement que la recherche médiée par les gens ne sera jamais aussi exhaustive que la recherche "motorisée" par les algorithmes.

Une autre difficulté est liée à la catégorisation, puisque malgré la popularité des tags, surtout dans la mouvance un peu cacophonique du Web 2.0, ceux-ci ne sont pas la panacée pour catégoriser et organiser le Web. Toutefois, bien employés, ils sont utiles pour mieux décrire le contenu.

Les problèmes naissent autant avec l'ambiguïté inhérente aux mots de la langue courante, qui ont diverses acceptions, qu'avec les interprétations multiples que se font les gens d'un même mot.

Une lacune du Web est l'absence de ce que les bibliothécaires appellent un « vocabulaire contrôlé », un ensemble de termes qui ont une signification précise, sans ambiguïté, pouvant être utilisés de façon uniforme et cohérente par celles et ceux qui veulent étiqueter le contenu du Web. Mais sans vocabulaire contrôlé, la catégorisation par les tags restera toujours chaotique et embrouillée.

Un autre facteur est la tendance naturelle à la paresse chez les humains. Même en disposant d'un vocabulaire contrôlé, nombreux sont ceux qui ne s'en serviront pas. La possibilité d'ajouter des tags ou autres métadonnées existe depuis longtemps sur les logiciels de la suite Office de Microsoft, or combien les utilisent ?

Enfin, n'oublions pas les nuls et les spammeurs. Beaucoup de gens, en dépit de leurs bonnes intentions, feront vraisemblablement n'importe quoi, et d'autres tenteront délibérément de tromper les moteurs. Or dans les deux cas, il sera difficile aux agents logiciels de reconnaître le contenu mal catégorisé. Dans la recherche sociale, il est difficile de bien filtrer le rapport signal/bruit.

Malgré les questions évoquées ci-dessus, la recherche sociale reste prometteuse pour améliorer nos recherches d'informations et toutes nos activités chronophages sur le Web. Au final, il est probable que c'est un mix de recherche algorithmique et des différentes formes de recherche sociale qui nous donnera un système hybride, capable de véritablement satisfaire une large gamme d'exigences informationnelles.

Nous n'en sommes pas encore là, mais je m'attends à voir des progrès significatifs dans les deux ans à venir. [Début]

* * *

2. Le Who's Who de la recherche sociale

Dans son deuxième billet, Chris identifie six catégories d'acteurs de la recherche sociale, en donnant une brève description de chacune et des liens vers les sociétés les plus significatives. Je vous y renvoie pour découvrir et visiter ces sites.

« De nombreux acteurs évoluent dans le monde de la recherche sociale... Ça va des majors du Web aux petites entreprises, qui créent des outils de recherche sociale pour en faire leur cœur de métier et se distinguent par une technologie ou une approche spécifique. Ce qui suit n'est pas un panorama exhaustif de l'existant, mais plutôt un échantillon de quelques-uns de ces acteurs.

À noter que la plupart des services énumérés ici couvrent pas mal de contenu intéressant, mais tendent à refléter les penchants de leurs utilisateurs plus actifs. Et de même que les gens qui ont beaucoup en commun gardent nombre d'intérêts largement divergents, on enregistre souvent un certain taux de bruit, avec des résultats non pertinents.
  1. Partage de favoris et de pages Web
  2. Annuaires collaboratifs
  3. Agrégateurs/moteurs de tags
  4. Outils verticaux personnalisables
  5. Sites sociaux de Questions/Réponses
  6. Fédérateurs collaboratifs
[Juste un éclairage sur les points 4. et 6., un peu moins connus que les autres.]

Les outils verticaux personnalisables représentent une approche relativement nouvelle à la recherche sociale. Ils permettent à chacun(e) de se créer son propre moteur de recherche spécialisé dans un argument bien défini. Une fois le domaine choisi, le moteur construit un index pertinent et vous n'avez plus qu'à l'affiner en faisant les dernières mises au point.

Vous pouvez également inclure vos propres pubs dans les résultats de "votre" moteur, ce qui vous permet de monétiser votre travail et de concurrencer, à votre niveau, les grands moteurs généralistes.

(...)

Quant aux fédérateurs collaboratifs (point 6., Chris utilise
"harvesters", littéralement "moissonneurs"), ce sont de nouveaux outils faisant appel au concept de sagesse des foules. Lorsqu'un utilisateur trouve un service intéressant, il le soumet aux autres et la communauté vote ou note le contenu, après quoi celui qui est le plus voté (ou le mieux noté) est proprosé comme source recommandée au reste de la communauté. » [Début]


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