samedi 1 avril 2006

Le petit Prince et les traductions


Suite (9 mars 2010) : traduction automatique du petit Prince...

Joyeux anniversaire au petit Prince, qui vient de fêter la soixantaine et ne les fait vraiment pas, il n'y a qu'à voir son dernier portrait !


En fait, si Adscriptor est un lieu de réflexion (tout au moins, c'est ce que j'essaie d'en faire...) plutôt hétéroclite qui traite indifféremment d'Internet ou du marketing, de Google ou de la grippe aviaire, en passant par les IDN, the million dollar home page ou autre..., je n'oublie pas que sa vocation première est celle d'un laboratoire de traduction, c'est pourquoi il m'a semblé intéressant d'aborder cette œuvre sous l'angle de ses traductions, qui seraient globalement, à ce jour, entre 150 et 160.

Vaste matière pour un sujet encore plus vaste, aussi me limiterai-je à en donner un bref aperçu, juste pour inciter qui me lit à en savoir plus, Internet est inépuisable sur la question...

Une première approche judicieuse : Wikipedia, qui décline sa définition en plusieurs langues (en bas à gauche) :


Le petit Prince, the little Prince, el Principito, o Principino, il piccolo Principe, etc., vous trouverez en page 53 de ce document une annexe dans laquelle Gallimard, éditeur historique du livre de Saint-Ex, donne semble-t-il une liste assez complète des traductions, même s'il est probable qu'on peut en ajouter d'autres :


y compris des idiomes peu courants, tels que la langue amazighe, par exemple :


ou exotiques :


Avouez que le dépaysement est garanti ! Quand la langue se fait poésie...

* * *

Enfin, après avoir visité le site de référence :


si vous vous en sentez capables, vous pourrez toujours vous attaquer à la traduction du grand livre d'activités du Petit Prince :


où vous trouverez en ligne le formulaire sur les droits de traduction...


Mais si vous voulez plus simple tout en faisant une bonne œuvre, un couple souhaitant « inscrire une phrase du Petit Prince sur (son) faire part de mariage » recherche la traduction en provençal de la phrase suivante :
Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'à un seul exemplaire dans les millions et les millions d'étoiles, ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit: « Ma fleur est là, quelque part... »
Votre réponse ici.

Je ne connais pas le provençal, mais à défaut de mieux je peux la leur donner en italien :
Se qualcuno ama un fiore, di cui esiste un solo esemplare in milioni e milioni di stelle, questo basta a farlo felice quando lo guarda. E lui si dice: « Il mio fiore è là in qualche luogo... »
Source :

Et votre fleur à vous ?...

Tags , ,

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Pour son 60e anniversaire, le petit prince le dit en langue tahitienne
Editions Haere Po BP 1958 98713 Papeete-Tahiti Polynésie française
haerepotahiti@mail.pf

Anonyme a dit…

À propos du Petit Prince, on peut lire un récit au livre (en espagnol) Este Sol de la Infancia (écrit par Saiz de Marco). Son titre est «Ce n´est pas un mot ».

CE N´ EST PAS UN MOT

Ce matin j´ai rentré au temps, cours de franÇais, treize ans, quand Marie dit « Nous allons lire Le Petit Prince ». C´est un livre étrange, avec d´ émotions connues qu´ on ne peut pas exprimer. Chaque jour deux pages, mais maintenant c´ est impossible de s´ arrêter. J´ai besoin de le lire entier, donc je cherche au dictionnaire les mots que j´ ignore. Cependant « baobab » n´apparait pas. Je demande à Marie et elle me dit « ce n´est pas un mot franÇais, c´ est un arbre africain ».

C´ est à cause des baobabs que le Petit Prince est venu à la Terre. Il avait besoin d´ un mouton qui mangeait les burgeons de baobabs, avant qu´ ils grandissaient et faisaient éclater son petit astre.

Ce matin nous avons fait l´ essai. Ces singes s´ alertent entre eux quand ils voient un prédateur. Si celui qui attaque est un aigle, ils font un son pour que leurs compagnons se cachent aux arbustes ; si celui qui vient est un félin, ils font un son différent por leur dire qu´ ils doivent grimper à un arbre. Quelques zoologistes appelons « proto-mots » à ces sons. Et ce matin, quand le singe était près de notre poste d´ observation, je l´ ai écouté. Quand le singe a vu qu´ une lionne s´ approchait, il a ouvert ses lèvres et a dit clairement « baobab ».

Anonyme a dit…

Le même texte, en espagnol:

NO ES PALABRA

Esta mañana he vuelto al tiempo, clase de francés, trece años, en que Marie dice “vamos a leer Le Petit Prince”. Es un libro raro, con emociones conocidas que creía inexpresables. Cada día un par de páginas, pero ahora es imposible parar. Necesito leerlo entero, buscar en el diccionario las palabras que ignoro. Sin embargo, baobab no viene. Pregunto a Marie y me dice “no es palabra francesa, es un árbol africano”.

Fue a causa de los baobabs que el Principito vino a la Tierra. Necesitaba un cordero que comiera los brotes de baobabs, antes de que éstos creciesen e hicieran reventar su asteroide.

Esta mañana hemos hecho la comprobación. Esos pequeños monos se avisan entre sí cuando ven un depredador: si quien ataca es un águila emiten un sonido para que sus congéneres se oculten en los arbustos; si quien viene es un felino vocalizan otro grito distinto para decirles que trepen a un árbol. Algunos zoólogos las llamamos protopalabras. Y esta mañana, desde nuestro puesto de observación, lo he oído. Al ver acercarse una leona, el mono ha movido sus labios y ha dicho claramente baobab.