mardi 15 mars 2005

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et bienvenus dans mon journal !

Un nouveau journal pour un nouveau site : http://www.studio92.net/. (16 février 2005)

Le nouveau site est le mien, ou plutôt celui de ma société, le Studio 92 Snc, créée à Rome le 27 février 1989, qui va donc fêter ses 16 ans dans quelques jours. C'est pas encore la majorité, mais elle a pas mal mûri quand même.

Champagne pour tout le monde, c'est moi qui régale...

Société de quoi, me direz-vous, de traduction. Et accessoirement d'interprétation. Société artisanale ajouterais-je, et j'y tiens !

Pourquoi Studio 92, par manque d'imagination, probablement, même si l'idée de base était de trouver un nom évoquant l'Europe en train de se construire, et qui dit Europe dit forcément multilinguisme. Or à l'époque - nous sommes en 1989 - on ne parlait que de l'ouverture du marché européen à partir du 1er janvier 1993, mais, vraisemblablement par désir d'anticipation, tous les médias martelaient à l'envi et à l'unisson : 1992, 1992, 1992, etc.

Bien que ça rentre dans nos têtes de futurs eurocitoyens.

L'idée à la base de la création du Studio 92 était donc de traiter des langues européennes, idée vite abandonnée face à la difficulté, pour ne pas dire l'impossibilité, de trouver sur place des traducteurs fiables et compétents dans chacune des langues concernées. Je souligne "sur place", car ne pas oublier qu'en 89 Internet était encore dans les limbes...

Il m'a donc fallu vite recentrer mon « cœur de métier » et me limiter aux trois langues que je connaissais suffisamment pour pouvoir les contrôler, à savoir l'anglais, l'italien et le français.

Non pas du français vers les autres langues (la partie des traductions du français vers l'anglais, l'italien ou autre reste très marginale dans mon activité), mais uniquement et exclusivement de l'anglais et de l'italien vers le français.

Bilan personnel de l'opération, 16 ans plus tard : env. 10 millions de mots traités dans une quarantaine de domaines, dont 8 millions traduits par le soussigné et deux millions supervisés par moi-même.

Et le plus drôle c'est que pendant toutes ces années, je n'ai pratiquement jamais eu de CV, pour la simple raison que j'avais pas le temps de le faire !

Y avait trop à en mettre (je ne parle bien sûr que de mon expérience en tant que traducteur), et comme je suis assez sourcilleux (clin d'oeil à un ami), je voulais surtout pas faire un truc bâclé. Puis avec la naissance de l'Internet, j'avais l'évidence devant les yeux : mon CV ce serait mon site, ma visibilité définitive.

Même si je savais qu'il m'aurait fallu beaucoup de temps pour le réaliser, et, de fait, j'y ai planché dessus plusieurs mois. Jusqu'à la nuit de dimanche dernier, 13 février, où je l'ai finalement mis en ligne.

Je vais vous livrer un secret : il fallait qu'il soit prêt pour la Saint Valentin puisqu'il est dédié à ma femme, Geni (prononcer Genny, diminutif de Geneviève en italien) ! C'est pas écrit dessus, boulot boulot, mais voilà une injustice réparée.

Le résultat est à la hauteur de mes espérances, même s'il y en a qui semblent ne pas apprécier : je suis inscrit sur plusieurs listes, dont l'une dédiée au référencement sur laquelle une espèce de barbare (il se reconnaîtra s'il me lit un jour) a eu ces mots gentils :

« Le Baratin c'est bien pour le Moteurs mais il faut quand même que ce soit lisible. En l'occurrence, c'est Guignol et je ne parle pas de la Photo un peu Kitsch. »

Me traiter de Guignol et trouver ma photo kitch, pourquoi pas. Chacun ses goûts et si ma tête lui plaît pas, il suffit de cliquer pour passer sur un autre site, y a que l'embarras du choix sur Internet ! Il risquera pas d'être en manque.

Mais m'accuser de baratiner et de faire dans l'illisible, ah le pisse-froid ! Me dire ça à moi, qui écris depuis 20 ans du soir au matin et du matin au soir et dont la qualité du français est unanimement reconnue par mes clients depuis tout ce temps (je sais ce que je dis, quand ils m'ont trouvé, ils me lâchent plus !), je sais pas ce qui me retient de lui régler son compte, San-Antonio dixit (que celles et ceux qui auront la curiosité de cliquer sur le lien ne s'arrêtent pas à la qualité du français, c'est mon ami Marco qui fait lui-même les mises à jour)...

Enfin, sans le savoir, il est l'un des déclencheurs qui m'a décidé à ouvrir ce journal. Tous les commentaires fâcheux, virés, censurés, à la trappe ! C'est moi qui décide et ma décision est sans appel.

Je veux qu'on m'aime ! Tu m'aimes pas, va voir ailleurs. On peut pas plaire à tout le monde, mais si je te plais pas, sache que c'est réciproque !...

Par contre je dis bienvenue aux critiques constructives. Aimer quelqu'un ça n'a jamais voulu dire qu'on doit toujours être d'accord sur tout, au contraire.

Un autre participant de la liste sur le référencement m'a dit :

« Et si tu veux faire plaisir à mon ami google ... arrête les titres du style Studio 92 di Jean-Marie Le Ray S.n.c. : le français de qualité !, c'est de la merde... »

C'est franc ! Et ça m'a bien fait rire. Il a raison, c'est sûr, au plan du référencement, c'est sûrement pas un bon titre. Mais j'y tiens. Je suis un sentimental...

Alors voilà. Avec ces prémisses, je me suis dit que pour faire connaître mon site, c'était pas gagné d'avance. Mais j'y arriverai. Je le sens. Je le sais.

Et je me dirai comment j'y arriverai dans ce journal. Même si je suis le seul à le lire (en plus de l'écrire) pendant 50 ans. Pourquoi 50 ? Parce que j'en ai déjà 48. Donc, avec l'espérance de vie qui s'allonge, je peux peut-être espérer arriver à 98, qui sait ? On en reparlera le moment venu. Si vous êtes toujours là. Sur Internet, j'entends...

L'idée de base du journal c'est de raconter quelle sera l'évolution de http://www.studio92.net/. Un peu sur ce modèle. Dans ma prochaine note, je vous ferai un petit topo des statistiques des premiers jours.

Voilà pour aujourd'hui. S'il y a des erreurs, pardonnez-moi, il est tard et je suis trop fatigué pour relire. Ce n'est pas un manque de respect, c'est une demande d'indulgence !

Et pour conclure, un grand merci à Céline Graciet, qui m'a encouragé à bloguer.

Sur ce, bonne nuit.


P.S. D'aucuns se demanderont peut-être pourquoi le titre : 1/?

Tout simplement parce que c'est mon premier message... sur combien à venir ? Si vous avez la bonne réponse, faites le moi savoir...

Re-P.S.

Voici les deux commentaires qui ont suivi:

Céline : *pop*
(bruit d'un bouchon de champagne qui saute)
Toutes mes félicitations, j'ai hâte de te lire.

Jean-Marie : *clink*
(bruit cristallin de deux coupes de champagnes qui trinquent)
Merci Céline, je me sens déjà moins seul. :-)
J-M


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