Voici la question que j'ai récemment posée au Dr Ralph F. Wilson, conseil en Web Marketing :
- Avez-vous déjà écrit quelque chose sur les réseaux de sites personnels, à l'intention de quelqu'un qui voudrait bâtir un réseau de 10 à 15 sites secondaires afin de canaliser le plus de trafic possible vers son site principal ? Pourriez-vous me donner quelques tuyaux sur le sujet ou me signaler de bonnes ressources sur l'Internet ?
Sa réponse originale est ici, et voici ma traduction :
C'est une question couramment posée, mais qui se base sur un postulat discutable. En général, il est vrai que plus vous avez de liens qui pointent vers votre site, meilleur sera votre positionnement.
Toutefois, l'histoire ne finit pas là. J'ai demandé à mon collègue et ami, Mike Grehan, auteur d'un livre intitulé : « Search Engine Marketing: The essential best practice guide », que je considère un expert dans ce domaine, de nous fournir une réponse pertinente :
- De gros clients qui disposent de liquidités en abondance me demandent souvent :
« Pourquoi ne pas investir dans quelques milliers de sites fictifs pour les faire pointer vers notre site principal et améliorer notre indice de popularité ? »
Toutes proportions gardées, c'est le même problème pour une organisation plus modeste qui relierait entre eux une poignée de mini-sites.
Cela pourrait tromper un moteur de recherche en l'induisant à croire que le site amiral jouit d'une grande popularité. Mais que se passera-t-il lorsque le moteur ira voir combien de liens pointent vers ces sites fictifs ?
Naturellement, leur nombre sera extrêmement ténu, et basé essentiellement sur des liens entrants provenant du réseau lui-même. On peut donc parler d'un îlot de spam, plutôt isolé du reste de la communauté. Ce n'est pas naturel, et ça finira tôt ou tard par être pénalisé.
Vous pourriez aussi essayer de bâtir autour de vos sites fictifs un réseau de liens provenant de la Toile, mais ce serait une perte de temps, puisque vous ne feriez que diluer la quantité de liens qui, sans cela, pointeraient directement vers votre site principal.
Côté positif, si vos activités se caractérisent par leur diversité et ciblent un certain nombre de niches au sein d'une même communauté, vous pourriez alors tirer profit de ce mini-réseau de sites naturels.
Imaginons que vous soyez un fabricant d'ordinateurs qui vend aussi des périphériques et des matériels accessoires. Vous pourriez donc avoir un certain nombre de sites pour commercialiser chacun des produits de votre gamme, et démarcher ainsi une seule macro-audience auprès de laquelle placer vos produits optionnels et complémentaires (up-sell & cross-sell).
En étant attractif pour un secteur industriel donné, chaque site du réseau sera en mesure d'accumuler des liens naturels de qualité (qui s'opposent ici à la quantité).
Pour finir, un bref avertissement sur les minis réseaux. Google est récemment devenu fournisseur de noms de domaine, ce qui signifie que la société aura désormais accès à un grand nombre de données en qualité de registraire : sur les propriétaires des noms de domaine, sur les noms de domaine arrivés à expiration, sur les adresses IP, etc.
Bien, merci Mike. C'est de nouveau Ralph Wilson qui vous parle.
Il y a environ un an, j'ai entrepris de consolider différents domaines et marques. Je détiens encore le domaine DoctorEbiz.com et la marque déposée correspondante, mais son positionnement sur Google et sur Alexa reste plutôt bas si je le compare à celui de mon site principal, WilsonWeb.com.
À l'avenir, j'ai donc décidé de concentrer sur celui-ci tous les liens que j'avais sur DoctorEbiz.com pour qu'ils ne soient plus divisés entre ces deux sites. Autrement dit, j'ai préféré exploiter mon meilleur domaine et m'atteler à le faire devenir encore plus fort.
Tout ce qui vient d'être dit est de bon conseil si vous souhaitez économiser votre temps et votre énergie. Cela signifie aussi travailler pour bâtir votre PageRank et non pas contre.
[N.B. Le PageRank est l'indice dont se sert Google pour calculer la popularité d'un site : il va d'une échelle de 1 à 10, 10 étant le maximum, pour calculer la quantité et la qualité des liens entrants qui pointent sur un site. De plus, cet indice est en corrélation étroite avec le positionnement du site évalué par Google pour y placer les mots clés par ordre d'importance.]
Concernant la première partie de la réponse de Mike Grehan, c'est loin d'être mon cas et, j'imagine, celui des lectrices et des lecteurs (y en a-t-il, quelque part ?) de ce journal.
La deuxième partie cerne mieux l'idée - ou plutôt l'embryon d'idée - que je me fais de ce que sera un jour « ma constellation de sites ».
Bon, c'est bien beau d'avoir des projets, mais encore faut-il avoir le temps et l'opportunité de les mettre en oeuvre.
Alors, rêve ou réalité ? L'avenir nous le dira...
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