Microsoft réagit à l'annonce du partenariat CapGemini - Google en publiant 10 raisons pour lesquelles les entreprises ne devraient pas utiliser Google Apps, dans sa déclinaison Premier Edition !
- Google proclame avoir pour clients des entreprises, mais combien y a-t-il véritablement d'« UTILISATEURS » de leurs applications dans l'entreprise ?
- L'historique des produits Google se traduit par la mise en ligne de logiciels inaboutis qu'on appelle des versions bêta, avec une planification des mises à jour que Google est seul à connaître, chose contraire à ce que les entreprises veulent et attendent de leurs partenaires technologiques, donc que fait Google pour indiquer à ses clients que leurs nécessités sont bien prises en compte ?
- Google racole les clients avec le faible coût de ses applis, non pas seulement sur le prix, mais également sur le fait que Google Apps n'a besoin ni de ressources matérielles, ni de stockage ni de maintenance. Pourtant, si Google Apps est véritablement complémentaire à la suite Office de Microsoft, alors les coûts augmentent de fait pour l'entreprise puisqu'elle se retrouve désormais à devoir gérer et maintenir deux systèmes IT. Cela ne débouche-t-il pas sur une complexité accrue et des coûts plus importants ?
- Le métier principal de Google, c'est la recherche monétisée par la publicité. Leur cible sur les entreprises et, à présent, les applicatifs logiciels, est une cible marginale, conjuguée à d'autres cibles marginales qui ne représentent pas plus d'1% du C.A. de Google. Que se passera-t-il si l'implémentation de ces produits s'avère insatisfaisante ? Réduiront-ils le service à la portion congrue et arrêteront-ils les frais dans les plus brefs délais ? Ou les clients doivent-ils juste espérer que cela ne se produira pas ?
- Google Apps fonctionne seulement si l'entreprise n'a pas de gros utilisateurs, si les employés sont "always on", et que les entreprises n'ont pas développé d'applications Office personnalisées Or ce panorama de la situation ne correspond-il pas à un très faible pourcentage de la population globale des travailleurs de l'information aujourd'hui ? Donc si l'on compare les fonctionnalités, il n'est pas étonnant que Microsoft dispose d'une avance considérable.
- Les applis Google n'ont pas certaines fonctionnalités essentielles d'aide à la création de documents, telles que la prise en charge des en-têtes et des pieds de page, des tables des matières, des notes, etc. De plus, alors que les clients peuvent collaborer sur la documentation de base sans les fonctionnalités ci-dessus, pour collaborer sur une documentation plus pointue, l'entreprise doit appliquer un processus en deux temps : travailler ensemble sur la documentation de base, sauvegarder les fichiers sous Word ou Excel et envoyer le tout par courriel pour l'édition finale. Certes, ils ont un ticket annuel tarifé à 50$, mais compte tenu des inefficacités inévitablement créées dès le premier cycle de production, en fin de compte combien coûtera vraiment l'utilisation de Google Apps ? Et, en termes de fidélité, les entreprises peuvent-elles se permettre les pertes en découlant ?
- Les entreprises ne doivent jamais perdre de vue les exigences réglementaires et législatives. Donc s'il est vrai que Google peut stocker en très grande quantité les données des entreprises sur ses serveurs, celles-ci n'ont aucun moyen facile et automatisé de supprimer régulièrement ces données, de traiter les aspects légaux propres à des documents spécifiques ou d'en faire remonter des copies. Que se passera-t-il donc le jour où elles seront amenées à répondre à des exigences réglementaires ? Google proclame un taux de fonctionnement régulier de 99,9% pour ses applications, mais peu de gens réalisent que cette promesse ne concerne que Gmail. Tout comme est alarmante la définition du "downtine" pour Google, avec un « temps d'arrêt » de dix minutes consécutives. Que se passera-t-il si des interruptions de service de 7 minutes par heure se produisent tout au long de la journée ? Combien coûtera aux entreprises chaque journée de travail avec ces 7 minutes d'arrêt par heure ?
- Il est impératif pour le monde des affaires, connecté en permanence, qu'il puisse toujours compter sur un support technique 24/7. Si une entreprise déploie Google Apps et rencontre un problème technique à 8pm PST, désolé, mais rien à faire ! Est-ce que les heures d'ouverture de l'assistance technique de Google (1AM-6PM PST) sont les nouveaux horaires des acteurs économiques mondialisés ? Et si l'administrateur « désigné » par le client (condition exigée par Google) n'est pas disponible, est-ce que tout s'arrête purement et simplement ?
- Google indique que les entreprises n'utilisent aujourd'hui que 10% des fonctionnalités des applications bureautiques, ce qui implique que CHAQUE utilisateur n'a besoin que de ces 10% de fonctionnalités, alors qu'en fait il est clair que dans chaque entreprise différentes fonctions doivent pouvoir avoir accès à des informations données, auquel cas de quelle manière la trop vague stratégie de Google peut-elle satisfaire les exigences spécifiques de ces utilisateurs ?
- Les produits Google Apps étant perpétuellement en version bêta, et Google contrôlant quand et si de nouvelles versions ou fonctionnalités doivent être implémentées, les clients n'ont qu'un contrôle infime - s'ils en ont - sur la planification relative à l'implémentation desdites versions ou fonctionnalités. Donc : 1) au plan stratégique, comment pourrais-je planifier et former mon personnel et, 2) au plan pratique, comment pourrais-je obtenir les fonctionnalités spécifiques dont j'ai besoin ? Et combien d'argent tout cela me coûtera-t-il ?
Via ZDNet et Read/Write Web.
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6 commentaires:
très intéressant, mais décevant je trouve.
Les points 2 et 10 sont redondants.
L'argument numéro 1 est... à chier. Il n'y a pas d'autres mots.
Et finalement il n'y a pas beaucoup d'arguments pour nous forcer à utiliser les produits de Microsoft.
Tom,
Ils font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont, c'est-à-dire pas grand chose. Tout à fait dans la tradition Microsoft !
Je suis loin d'être un partisan de micro$oft, et pourtant dans un contexte d'entreprise, je ne trouve pas cet argumentaire si mauvais. Ce sont des points importants pour les décisions que doit prendre un DSI.
Jérôme,
Tu as raison, tout n'est pas à jeter, mais là où je trouve que M$ est nul, c'est qu'une société aussi puissante aurait pu - et dû - peaufiner un peu mieux son discours et s'en sortir avec davantage de classe et de pertinence.
Alors que là, c'est du gros lourd, ce qui ne les aide franchement pas aux yeux des internautes et des utilisateurs.
En plus ça n'est pas annoncé de façon officielle, la journaliste de ZDNet a sorti ça en disant que la pratique de M$ était limite spam, comme s'ils avaient voulu faire ça en catimini.
Ils croyaient peut-être que ça allait passer inaperçu ?
J-M
C'est minable, mesquin, ça manque d'arguments. C'est Microsoft. Il y avait beaucoup à dire, et pourtant il y a peu dans ces arguments.
Oui on dirait que Microsoft n'arrive plus à revenir au niveau...
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