1985-2015 : 30 ans de métier et 25 ans de société, genèse et histoire d’une formidable aventure professionnelle ! En même temps que l'occasion de vous souhaiter mes meilleurs vœux pour une nouvelle année 2015 pleine de santé et riche en satisfactions :-)
Que de chemin parcouru depuis, de dizaines de milliers de pages traduites et de mois d'interprétation en France et en Italie !
En parallèle, voilà près de 10 ans que j'ai affiné ma connaissance et ma compréhension d'Internet, notamment grâce à ce blog, en commettant des centaines de billets sur les acteurs majeurs du Web.
Une double accumulation d'expérience que j'ai voulu partager dès 2011 en mettant au point des formations au branding / marketing plus particulièrement dédiées aux traducteurs - interprètes, étudiants ou professionnels, notamment en Italie, Mais j'ai en projet pour 2015 de dispenser ces formations aussi dans des universités françaises avec lesquelles je suis en contact :
Le grand saut, by Jean-Marie Le Ray
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Je m'étais déjà livré à cet exercice en janvier 2011, avec le billet Ads & Marketing Translator, que je ne résiste pas à actualiser ici :
Ce blog est né il y a presque dix ans (déjà !), à l'enseigne de la traduction publicitaire et marketing, Adscriptor signifiant à l'origine Ads & Marketing Translator!
Un néologisme avec une double trace signifiante, où l'on a une superposition d'Ad - ou Ads - (Advertisement en anglais, l'équivalent de notre "pub") et de Scriptor, mot latin qui a la même racine que Scriptum (comme dans P.S., l'écrit) ou Scriptura (écriture) et a plusieurs sens en latin : secrétaire, copiste, écrivain, auteur, rédacteur, et même législateur, ou encore historien (celui qui rédige...). Ceci dit, le nom « Adscriptor » a encore d'autres caractéristiques, puisque c'est également un mot qui existe en espagnol (où il qualifie la fonction spécifique d'un professeur, malgré mes recherches je n'ai jamais très bien compris de quoi il s'agit vraiment), formé à partir de deux autres morphèmes existants, un mot et un préfixe latins.Mais 830 billets plus tard, que d'eau a coulé sous les ponts...
Pour autant l'envie m'a pris de dépoussiérer un peu le filon "traduction" (ne pas confondre avec le tag "laboratoire de traduction", qui recouvre des billets traduits de l'anglais ou de l'italien vers le français), soit une trentaine de billets publiés sur le sujet, dans lesquels je m'efforce de faire un peu le tour de la situation, en évolution permanente.
Or vu que je suis en train de préparer une journée de formation sur le marketing pour des traducteurs-interprètes italiens, j'avais besoin de me replonger dans le bain en relisant ce que j'ai écrit, et notamment sur le binôme Google-Traduction (PDF complet, 4Mo):
mais également sur la traduction en général, et sur la communication multilingue en particulier :
- Google, traducteur universel (9 mars 2010)
- Google : Centre Universel de Traduction (9 juin 2009)
- Google, ou les mémoires de traduction à (très) grande échelle... (Large-Scale Translation Memories) (20 novembre 2008)
- Google and the Universal Translation Memory (9 septembre 2008)
- Google et la traduction (31 août 2008)
- Le centre de traduction Google, ou la mémoire de traduction universelle (6 août 2008)
- Traduction et Google, l'apprenti traducteur (14 novembre 2007)
- Google, traducteur automatique (23 octobre 2007)
- Google RS2, Google Weaver, h9, Google Guess (1er août 2006)
- Google RS2, traducteur automatique de
deuxièmetroisième génération (29 juillet 2006)- Google et la traduction automatique (30 avril 2006)
En parallèle j’ai traité de la « foule-traitance », (crowdsourcing) de Facebook (7 janvier 2008), en approfondissant sa localisation quelques mois plus tard dans le cadre de mes quelque 90 billets sur le phénomène Facebook, ou encore, dans le genre « boutade », relaté l’épisode sur le traducteur facétieux et l'ego de Sarko (30 avril 2007) (ego bien connu, par ailleurs…), et même les traductions du Petit Prince !
- Le circuit communicationnel de la traduction (30 septembre 2007)
- The Communicational Circuit of Translation (5 octobre 2007)
- Enjeux et nature d’une communication multilingue (15 juin 2007)
- Challenges and nature of a formal language strategy (15 juin 2007)
- Les quatre points cardinaux de la traduction (15 juillet 2008)
- La dimension sociale de la traduction (23 novembre 2008)
- Pour une nouvelle pratique contrastive de la traduction technique professionnelle (document PDF) (10 mai 2006)
- No intervening human linguists : est-ce la GALE, Docteur ? (8 février 2007)
- L'industrie GILT et l'effet Mozart (23 février 2007) - cf. petit Glossaire GILT (Globalisation, Internationalisation, Localisation & Traduction)
- Localisation et autres publications de mon cru (1er décembre 2006)
Question terminologie, je me suis essayé à la création d’un moteur de terminologie, Translation 2.0, mis en ligne le 28 mars 2007, et d’un glossaire comptable multilingue : XBRL.name.
Sans oublier une « Réflexion quasi-philosophiquepoétique sur la terminologie et son évolution souhaitable » (3 juillet 2007) qui vaut ce qu’elle vaut, ainsi que la suite : « Welcome to the Word Century ».
Idem pour mes conseils sur le déploiement de la traduction automatique en entreprise (août 2008) (version italienne), qui m’ont valu d’être contacté il y a quelques mois pour occuper un poste de Directeur en charge du département linguistique d’une grande banque tunisienne : « The Director, Language Services Department (CLSD) will perform under the general supervision of the Vice-President, Corporate Services (CSVP) and will be based in Tunis, Tunisia. »
J’ai décliné pour ne pas imposer un changement de pays à ma femme et mon fils, même si j’étais loin de penser à l’actualité de ces dernières semaines…
Terminons ce récapitulatif par un passage en revue des principales places de marché dédiées aux traducteurs et à la traduction sur le Web : Top 20 of main Translators & Translation Workplaces & Marketplaces (12 novembre 2008).
En conclusion, après avoir annoncé il y a presque 3 ans le compte à rebours (25 février 2008) de Translation 2.0 Open Project - TOP², basé sur une vieille idée d’ontologie de la traduction dans le monde, un projet qui s'est plutôt avéré être un triste poisson d'avril, et après avoir fêté les 20 ans de bons et loyaux services du Studio 92 Snc (27 février 2009), l’été dernier j’ai finalement changé la raison sociale de ma société, aujourd’hui : Translation 2.0 S.a.s.
L’aventure continue dans la traduction, belle
infidèleinconnue !
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Un contenu que j'ai étoffé depuis, de la landing page dédiée (version italienne) aux neuf parcours possibles de création d'une « accroche », en passant par toute une série de billets, dont un triptyque intitulé « Moi et les autres » :
- Se (faire) connaître comme traducteur
- Le marché mondial de la traduction et les 5 forces de Porter
- Identifier MON propre marché de la traduction pour me positionner par rapport à la concurrence
- Google & Traduction automatique : évolution dans le temps
- L'API de traduction automatique de Google en version payante
- Le hub de traduction automatique, par Microsoft
- Communication sur Microsoft® Translator HubMachine Translation
- Combien pèse vraiment le marché de la traduction dans le monde ?
- The Language Services Market: what's in a number?
- La base de données terminologiques de Translation 2.0
- Marketing pour traducteurs/interprètes
- Les acteurs du marché de la traduction technique en France
- Réalité de la traduction automatique en 2014
- etc.
Business plan pour traducteurs - interprètes from Jean-Marie Le Ray |
Un contenu plutôt riche, donc, agrémenté de deux interviews, l'une en italien avec Massimo Marchiori sur le regretté Volunia (voir en français ici, là et là encore), et l'autre avec Dominique Cozette sur le poldo-moldave (a must read !), sans oublier mes digressions sur l'univers conceptuel de la gamification (en anglais) ou sur la sémantique événementielle et sociale ..., qui m'offre une transition toute trouvée pour conclure, puisque je vais tenter d'analyser cette masse de contenus afin d'en extraire le nuage sémantique, à savoir quels sont les concepts les plus fréquemment traités au plan statistique. Naturellement, pour des raisons pratiques, je me limiterai aux articles et documents rédigés en français et dont les liens sont présents dans ce billet. Que je publie en attendant, car l'analyse va me demander du temps, et je l'ajouterai en P.S. lorsqu'elle sera terminée.
P.S. J'ai donc formé un corpus à partir des liens en français du billet, pour un total de 90.968 mots, que j'ai traités statistiquement pour en extraire les 54 termes significatifs ayant plus de 50 occurrences, dont voici le nuage sémantique pondéré :
Et pour être plus clair, je joins le tableau correspondant (dont j'ai éliminé les mots vides) avec le nombre exact d'occurrences :
Tels sont les concepts que j'ai traités le plus souvent dans mes billets dédiés à la traduction. [Début]
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