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mardi 22 décembre 2009

Quand votre e-réputation en prend un coup !


C'est probablement ce qui vient de m'arriver avec mon dernier billet, aussi ai-je été bien content de recevoir ces conseils de Xavier, ils tombent à point nommé.

Lequel a participé, avec 13 autres professionnels, dont des Explorateurs du Web (séquence nostalgie :-), à un exercice de style collaboratif sur l'e-réputation, imaginé par Camille (CaddE-Réputation) qui nous propose la synthèse suivante en cas de problèmes de ce genre :

==> Occuper l'espace : mettre en place des profils des dirigeants sur les réseaux sociaux professionnels (LinkedIn, Viadéo, etc.), diffuser des vidéos sur les plateformes adéquates (You Tube, Dailymotion, etc.), utiliser des services de republication d'articles (Bookmarking, Digg), diffuser des communiqués de presse concernant l'entreprise... En bref, partir du principe que De vous à moi n'a pas de réelle présence sur le web et que par conséquent : tout est à faire.

==> Produire du contenu : créer un site, un blog (et au passage acheter son nom de domaine) et y diffuser du contenu de qualité, contrôlé et réfléchi par l'entreprise. En effet, rien ne sert d'occuper l'espace si c'est pour diffuser un discours « plat » et sans intérêt pour l'internaute (qui plus est face au discours critique d'un blogueur).

==> Dialoguer avec les internautes en investissant les médias sociaux : création et animation d'une page Facebook dédiée à l'entreprise, création et alimentation d'un compte Twitter... Repérer des ambassadeurs potentiels de l'image de l'entreprise, en dialoguant avec les internautes et en s'appuyant notamment sur les contacts déjà existant « hors-ligne » (fournisseurs, partenaires, etc.). Si d'autres parlent de l'entreprise de manière positive, alors cela aura sûrement plus d'impact sur l'internaute cherchant des informations sur l'entreprise.

==> Mettre en place une politique de recherche d'informations et de veille afin de s'assurer que d'autres résultats comme ceux-là n'existent pas et d'être informé de la parution d'un autre article de ce genre. Et bien entendu, au final, veiller sur les résultats des actions mises en place pour en mesurer l'efficacité et l'impact.

==> Identifier précisément le blogueur : qui est-il ? Quels articles a-t-il déjà écrit ? Travaille-t-il pour un concurrent ? Définir de manière fine le profil du détracteur permet d'ajuster ses actions et surtout (dans l'hypothèse d'un dialogue) de développer un discours et un argumentaire qui aura plus de chance de le convaincre.

==> Rebondir sur le discours du blogueur et exercer un droit de réponse. Répondre au blogueur sur un espace contrôlé par l'entreprise (site, blog, etc.), et de manière humoristique qui plus est, peut permettre de désamorcer la situation, de reprendre la main sur la communication, voir d'inciter le blogueur à ouvrir le dialogue s'il ne le souhaitait pas. De plus, chacun dispose d'un droit de réponse s'il se sent attaqué, et qui plus est avec les nombreux outils présents sur le web.

==> Ne pas demander la suppression de l'article. Et qui plus est par commentaire. Une des solutions proposées plusieurs fois est d'essayer d'instaurer un dialogue hors-web (ou tout du moins invisible aux yeux des internautes) téléphonique, par mail ou encore de visu.

==> Ne pas réagir sans avoir pris le temps de réfléchir à une stratégie. Il paraît essentiel à plusieurs professionnels de ne pas se précipiter dans des actions dont on ne mesure pas les impacts. Se poser les bonnes questions (possibilités ? Cibles ? Moyens à disposition ? Risques ?) est essentiel avant d'agir. Par exemple, dans le cas présent, se demander quelles répercussions réelles le discours tenu peut avoir.

Bien entendu, sur son blog Camille renvoie aux 14 billets, et je ne saurais trop vous conseiller de tous les lire pour en tirer des conseils avisés.

Personnellement, ce que je retire de cette expérience, c'est d'essayer de ne pas perdre son objectivité, chose que me reproche en commentaires un ami référenceur :
Ces démonstrations vaseuses n'attaquent que ta réputation d'objectivité.
Pourtant, je sais que je n'ai pas rédigé mes trois billets sur la question (un sur ce blog, et deux sur mon blog italien) par manque d'objectivité mais par désir de comprendre.

Il y a quand même énormément d'éléments troublants dans cette histoire, du comportement des gardes du corps (qui font partie d'un service de surveillance privé et non pas des services secrets) au modèle de dôme qu'on nous présente entier suite à l'attentat alors que selon d'autres sources il a volé en éclats, en passant par ce bout de plexiglas "visible" sur la photo alors qu'on a également retrouvé un bout de plexiglas d'une vingtaine de centimètres dans les bagages de l'agresseur.

Et ça, je dois dire que c'est le détail qui m'a tué ! Jusqu'à ce qu'on m'explique que c'est un effet d'optique courant en photographie, mais bon, inutile de revenir sur la question.

Donc, ma conclusion, c'est que sur Internet la réputation de chacun n'est jamais à l'abri de quoi que ce soit, d'autant plus que désormais nous sommes tous des personnages publics !

Par conséquent l'important c'est de faire face avec sincérité, et de reconnaître ses erreurs quand on en commet. Car si j'ai pêché, c'est par ignorance, certes pas par mauvaise foi, et comme l'a dit quelqu'un avant moi, qui me jettera la première pierre ?

Mais bon, je vais pas non plus me lancer dans la religion après la politique, j'ai déjà donné !

Bonnes fêtes de Noël et joyeuse année 2010 à toutes et à tous, pour moi il est temps de prendre une pause. À l'année prochaine... :-)



Digne conclusion, inspirée par Skunked en commentaire :-)


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Du sourire 2009 ... au sourire 2010 :-)



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dimanche 18 janvier 2009

Nous sommes tous des personnages publics !

Traditionnellement, on ne faisait plus trop de distinction entre personnage public et people, célébrité, star, etc.

Cela change désormais avec Internet, dès lors que du jour au lendemain Monsieur ou Madame Tout-le-monde peut potentiellement devenir un personnage public sans être célèbre pour autant, un Marc L. ou un Fred mis à nu de son plein gré ou contre...

Une histoire qui a suscité des vocations, des répliques, et des analyses.

Pour répondre à Szarah, cette affaire me rappelle celle d'Olivier Martinez. Mais a contrario.

Dans l'interview de l'internaute devenu "célèbre" malgré lui, à la question « Comptez-vous porter plainte ? », il répond :
Non, je n'ai pas grand chose à faire, toutes (c)es informations étaient accessibles.
Tout en précisant :
Toutes ces infos que j'ai publiées sur moi, elles étaient pour les gens qui m'entourent.
Or selon moi, le fait que quelqu'un collecte des données, certes accessibles, mais éparpillées, et les rassemble contre la volonté de la personne qui les a publiées, ou tout au moins sans l'informer ni obtenir son consentement au préalable, devrait être considéré comme un "traitement" de données - directement et indirectement - nominatives, à savoir des “informations qui permettent, sous quelque forme que ce soit, directement ou non, l’identification des personnes physiques auxquelles elles s’appliquent...”, qui contreviendrait ainsi aux dispositions générales de la loi n° 78-17 du 6 Janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, et ne remplirait donc pas les nécessaires "CONDITIONS DE LICÉITÉ DES TRAITEMENTS DE DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL" :
Article 6

Un traitement ne peut porter que sur des données à caractère personnel qui satisfont aux conditions suivantes :
  1. Les données sont collectées et traitées de manière loyale et licite ;
  2. Elles sont collectées pour des finalités déterminées, explicites et légitimes et ne sont pas traitées ultérieurement de manière incompatible avec ces finalités. Toutefois, un traitement ultérieur de données à des fins statistiques ou à des fins de recherche scientifique ou historique est considéré comme compatible avec les finalités initiales de la collecte des données, s’il est réalisé dans le respect des principes et des procédures prévus au présent chapitre, au chapitre IV et à la section 1 du chapitre V ainsi qu’aux chapitres IX et X et s’il n’est pas utilisé pour prendre des décisions à l’égard des personnes concernées ;
  3. Elles sont adéquates, pertinentes et non excessives au regard des finalités pour lesquelles elles sont collectées et de leurs traitements ultérieurs ;
  4. Elles sont exactes, complètes et, si nécessaire, mises à jour ; les mesures appropriées doivent être prises pour que les données inexactes ou incomplètes au regard des finalités pour lesquelles elles sont collectées ou traitées soient effacées ou rectifiées ;
  5. Elles sont conservées sous une forme permettant l’identification des personnes concernées pendant une durée qui n’excède pas la durée nécessaire aux finalités pour lesquelles elles sont collectées et traitées.
Article 7

Un traitement de données à caractère personnel doit avoir reçu le consentement de la personne concernée ou satisfaire à l’une des conditions suivantes :
  1. Le respect d’une obligation légale incombant au responsable du traitement ;
  2. La sauvegarde de la vie de la personne concernée ;
  3. L’exécution d’une mission de service public dont est investi le responsable ou le destinataire du traitement ;
  4. L’exécution, soit d’un contrat auquel la personne concernée est partie, soit de mesures précontractuelles prises à la demande de celle-ci ;
  5. La réalisation de l’intérêt légitime poursuivi par le responsable du traitement ou par le destinataire, sous réserve de ne pas méconnaître l’intérêt ou les droits et libertés fondamentaux de la personne concernée.
Donc en lisant ce qui précède, il me semble bien que cette "collecte" et ce "traitement" de données à caractère personnel sans aucun consentement préalable serait de nature à porter une « atteinte aux droits de la personne résultant des fichiers ou des traitements informatiques », c'est pour le moins ce que me dicte le bon sens...

Et à qui objecterait qu'il s'agit là de "redivulgation de faits déjà licitement publiés", d'informations "anodines" ou encore de "faits publics ou faits qui ont été portés à la connaissance de tous en toute légalité", on pourrait facilement répliquer en citant le jugement prononcé dans l'affaire O. M. c/ S.N.C. Prisma Presse :
...attendu que la divulgation antérieure par le demandeur de faits relevant de sa vie privée, à supposer qu'elle soit suffisamment démontrée, ne saurait le priver de la possibilité d'agir en référé en raison d'atteintes postérieures non autorisées...
puisqu'après tout, selon la jurisprudence, « toute personne, quels que soient son rang, sa naissance, sa fortune, ses fonctions présentes ou à venir, a droit au respect de sa vie privée » (Civ. 1ère, 23 octobre 1990, Bull. n° 222), conformément à l'article 9 du Code civil.

Cela dit, le problème de l'identité numérique étant inévitable, autant s'y préparer, ce qui ne va pas de soi, contrairement aux apparences.

Donc à celles et ceux qui pensent comme les 57% de votants que la chose est sans intérêt :


je conseillerais de suivre attentivement la présentation par Me Olivier Itéanu du livre « L'identité numérique en question » :



En conclusion, cette affaire montre bien que, sur Internet, plus besoin d'être une vedette pour être livrés en pâture aux internautes, ce qui fait désormais de nous tous des personnages publics !


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dimanche 21 octobre 2007

Blogueurs : citez vos sources !

Blogueurs : citez vos sources !

ou Réflexions sur la déontologie du blogueur et proposition d'insérer un huitième point au Code de conduite des blogueurs
 :
8. Nous invitons les blogueurs à l'honnêteté intellectuelle et à toujours citer leurs sources, dans la mesure du possible.
Petit message dédié et adressé à Aziz Haddad.

[MàJ - 14h35'] Réponse de Aziz en commentaire :
Jean-Marie >>> Je pense qu'il y'a un grand malentendu sur le sujet ! On aurait pu en discuter avant (ce qui est dommage), j'ai effectivement vu ton article (suite au backlink que j'ai reçu) mais je ne t'ai en aucun cas pompé l'info, j'ai bien reçu celle-ci directement dans ma boite email hier par un de mes lecteurs. Quant à la capture d'écran, ecore désolé mais c'est bien moi qui l'ai effectué (et non pas rajouté la flèche comme tu le mentionnes).
La question serait plutôt: mon contact a t il l'info auprès de toi? auprès de allfacebook? je me pose désormais la question et veux bien rectifier le tir en mentionnant vos 2 posts qui précèdent le mien. Je ne peux t'empêcher de douter mais tu remarqueras en tout cas que ce n'est pas dans mes habitudes. (j'avais même publié un article à ce sujet).
Amicalement,
Aziz

Aziz, OK, le backlink que tu as reçu venait du même billet, mais je prends acte de ta réponse. Ceci dit, je laisse intacte ma proposition, car elle concerne les internautes qui bloguent et commentent en général, chose qui va bien au-delà de ce simple billet. Et si tu me donnes le lien de ton article, je le mettrai ici. J-M

[2e MàJ - 23h55'] Pour celles et ceux qui souhaitent avoir un avis contraire...

* * *

Lié à mes dernier et avant-dernier billets.

Dans la traduction de Luc Legay, mentionnée dans Droits des utilisateurs des réseaux sociaux, Luc nous rappelle le code de bonne conduite pour la blogosphère.

Ce qui m'amène directement à l'objet de ce billet.

Cette nuit (je travaille souvent la nuit pour préparer mes billets), j'ai vu qu'Aziz était passé sur mon blog, via Mybloglog, ainsi que sur celui d'AllFacebook, que je consulte régulièrement en ce moment car c'est une source intarissable d'infos sur Facebook.


Ça ne m'a pas étonné car je le cite à deux reprises, non sans lier son blog, dans mon avant-dernier billet (publié samedi après-midi) sur les données démographiques de Facebook :
Or le 6 octobre, Aziz Haddad nous communiquait que les utilisateurs de Facebook en France étaient 200 000, en arrondissant. Ils sont 429 540 aujourd'hui, soit un gain de plus de 100% 14 jours plus tard !!!

Aziz, qui nous rappelait qu'en septembre les membres du réseau France n'étaient que 89 000, pariait sur un demi-million d'utilisateurs d’ici la fin de l’année !
Et puis je lis ce titre dans mes flux, Facebook : 430.000 utilisateurs français !

Billet publié cette nuit (Sunday 21 October 2007, 02:32 — by Aziz Haddad), dans lequel il reprend, outre l'info, la même capture d'écran que dans mon blog :


Il a juste surligné en jaune et ajouté la flèche rouge.

Sans toutefois citer ses sources, ni moi ni Nick O'Neill, ce qui aurait été la moindre des choses.

Je n'ai pu m'empêcher de commenter :


Bien la déontologie du blogueur ! T’aurais peut-être pu citer la source, moi en l’occurrence. Ou tu tiens à t’assurer l’exclu ?
Encore aucune réponse à cette heure. D'où ce billet.

En conclusion, plutôt que de commettre une faute de goût, une faute de style, une faute déontologique, ou une faute tout court (tout l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire), revendiquons toujours l'honnêteté intellectuelle de bloguer et citons nos sources !

En rappelant pour mémoire le premier point du Code de conduite pour la blogosphère rédigé par Tim O’Reilly en avril dernier :
1. Nous assumons la responsabilité de nos paroles et nous nous réservons le droit de ne pas accepter dans nos blogs les commentaires qui ne sont pas conformes aux règles élémentaires de la courtoisie.
(...)
Pour une définition claire d’une juste attribution des sources et de leur usage équitable, veuillez consulter le lien : Legal Guide for Bloggers.
À imprimer, encadrer et à mettre bien en évidence pour se le remémorer en cas de besoin...


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Droits des utilisateurs des réseaux sociaux

Droits des utilisateurs des réseaux sociaux

Une heureuse découverte ce matin dans mon lecteur de flux, ce billet de Luc Legay intitulé La déclaration des droits pour les utilisateurs des réseaux sociaux, qui traduit A Bill of Rights for Users of the Social Web, charte rédigée le 4 septembre dernier par Joseph Smarr, Marc Canter, Robert Scoble et Michael Arrington, et publiée sur le blog Open Social Web, ouvert pour l'occasion.

We publicly assert that all users of the social web are entitled to certain fundamental rights, specifically:

  • Ownership of their own personal information, including:
    • their own profile data
    • the list of people they are connected to
    • the activity stream of content they create;
  • Control of whether and how such personal information is shared with others; and
  • Freedom to grant persistent access to their personal information to trusted external sites.


Sites supporting these rights shall:
  • Allow their users to syndicate their own profile data, their friends list, and the data that’s shared with them via the service, using a persistent URL or API token and open data formats;
  • Allow their users to syndicate their own stream of activity outside the site;
  • Allow their users to link from their profile pages to external identifiers in a public way; and
  • Allow their users to discover who else they know is also on their site, using the same external identifiers made available for lookup within the service.

Traduction de Luc :
Les utilisateurs des réseaux sociaux doivent bénéficier des droits fondamentaux suivants :
  1. Conserver la propriété de leurs informations personnelles : profil personnel, liste des contacts, contenus produits (ou liens vers ses contenus) ;
  2. Le contrôle du partage de ces informations personnelles ;
  3. La liberté d’autoriser un site, tiers de confiance, d’accéder durablement à ces informations personnelles.
Les sites qui adhèrent à ces droits fondamentaux doivent permettrent à leurs utilisateurs :
  1. de syndiquer leurs informations personnelles en utilisant une URL permanente ou une API utilisant un format de données ouvert ;
  2. de syndiquer leurs contenus à l’extérieur du site ;
  3. de relier leurs pages d’informations personnelles à des identifiants externes et publics ;
  4. de découvrir qui utilise le site parmi leurs contacts, à l’aide d’identifiants identiques à l’intérieur du site et en dehors du site.
Et Luc d'ajouter : « L’heure étant à la multiplication de nos identités à travers la multiplication des services de réseaux sociaux, la démarche paraît plus qu’urgente pour beaucoup d’entre nous ! »

Nous voilà prévenus...


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lundi 9 juillet 2007

Intronisé blogacadémicien !

Intronisé blogacadémicien !

Curieuse aventure en vérité, que celle dans laquelle je me retrouve plongé. Curieux cocktail, devrais-je dire : un tiers de hasard, un tiers de jeu, un tiers de curiosité, plus un zeste de vanité :-)

Il y a quelques jours est apparu sur le premier blog de France et de Navarre un billet intitulé Blogakademy, où Loïc cherche des candidats et candidates pour publier collectivement sur son blog. Forme initiale de présentation des candidatures : le podcast. Un mode d'expression qui m'intéresse particulièrement mais que je n'ai pas encore testé, il me reste juste à trouver mon meilleur profil, le bon angle de vue, le technicien pour les réglages son et lumière, etc., un vrai désastre... :-)

Et puis hier voilà-t-y pas que je lis sur son billet qu'en dernière minute il a décidé d'élargir les candidatures aux non-podcasteurs, en expliquant grosso modo que de toute façon, pour lire un billet de blog, pas trop besoin de voir la tronche de l'auteur. Un avis que je partage entièrement. Alors j'ai décidé de me lancer, voici le billet que je lui ai envoyé ; ça s'intitule (sobrement :-) :

Comment écrire un billet de blog ?
Je me présente : Jean-Marie Le Ray, 50 ans, blogueur. Français émigré (ou immigré, c'est selon). Accessoirement traducteur-interprète et poète.

Qu'est-ce qu'un blogueur ? C'est quelqu'un qui publie un blog. Ou encore quelqu'un qui publie sur un blog qui n'est pas le sien. Sur celui de M. Loïc Le Meur, par exemple, pourquoi pas ! Et que publier sur un blog, sinon des billets ? Ça peut sembler une lapalissade, mais pas tant que ça. Le blog incriminé regorge d'infos qui ne sont pas des billets : pubs, podcasts, photos mobloguées, twits twits, etc.

Donc pour l'instant je me contenterai des billets. En vous proposant une de mes recettes sur « comment écrire un billet de blog ».
Et dans la foulée, j'ai servi le cocktail à Loïc. Or ce matin je reçois une réponse très sympa de sa part, me disant qu'il me rajoute à la liste, même en craignant « que le texte ne soit pas suffisant ».

Perso, je n'en suis pas si sûr, car qu'ils soient dits ou écrits, les mots employés sont les mêmes pour tous, tout est dans le ton et dans le choix, c'est d'ailleurs intéressant de voir que je suis apparemment le seul candidat retenu qui n'ait pas présenté de vidéo. Ah ! le pouvoir des mots, une vieille histoire...

La seule difficulté que je vois ça va être de poster quotidiennement, vu que jeudi je pars ... à Paris pour une dizaine de jours et que l'ordi reste à la maison. Ouf ! Et je n'ai pas d'iPhone, pas plus que de Blackberry ou autre. Juste un vieux portable tout pourri, il a quand même résisté la semaine dernière à plusieurs voitures qui lui sont passées dessus (Messieurs les sponsors du concours, si vous êtes à l'écoute...). Comme quoi, Motorola, c'est du solide.

Enfin, pour conclure, blogacadémicien, j'aime bien, ça manquait à mon CV ! Que les meilleurs gagnent. :-)


P.S. J'ai choisi d'écrire "blogacadémicien" sans respecter le titre original de Loïc, suggéré par Ouriel, uniquement parce que le AKA me fait trop penser au sigle anglais A.K.A. (also known as, également connu sous le nom de...). Or j'allais quand même pas choisir un pseudo (genre Blog'Ac...), le but étant justement d'accroître ma visibilité :-)

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jeudi 30 novembre 2006

Zoom sur images et autres vues

Zoom sur images et autres vues

Découvert à deux jours d'intervalle la possibilité de zoomer sur les images, je trouve ça fascinant. D'autant que les exemples sont exceptionnels :

1. Commençons par le Google's Master Plan, le grand tableau blanc récemment effacé où les employés de Google inscrivaient pêle-mêle toutes leurs idées de développement de nouvelles fonctionnalités :

et où l'on trouve notamment mention du fameux Google OS, l'hypothétique système d'exploitation selon Google (essentiellement par opposition à Microsoft) qui fait couler tant d'encre et mobilise tant de commentateurs...

So click and drill-down the Google's Master Plan! (via Blogoscoped)

2. Passons de cette fresque moderne à une autre, d'une richesse iconographique inouïe, réalisée il y a ... près de cinq siècles ! Une paroi entière peinte par Gaudenzio Ferrari en l'église Santa Maria delle Grazie.

Attendez la fin de la présentation flash puis cliquez le lien juste sous l'image (de 8,6 Go, quand même !), votre patience sera récompensée (via Docteur Web) :
Rapport secret entre ces deux images ? Juste une coïncidence...

* * *

Toujours dans le domaine des images, deux nouveautés étonnantes.

1. Sans commentaires, pour la première, regardez :
(via Webware)

2. Affichage e-paper sur le mobilier urbain :
Via le blog papier électronique, qui nous annonce la sortie du Motorola Motofone F3, « le premier téléphone au monde à intégrer du papier électronique », grâce à son écran EPD (ElectroPhoretic Display, ou affichage à électrophorèse).

Un e-paper également destiné à révolutionner l'enseignement si l'on en croit Jean Hughes Lauret, encore un autre usage du papier...

* * *

Pour conclure, il ne sera plus question d'image, mais de vision. Suite à mon dernier billet sur l'identité 2.0, un peu déçu de l'absence presque totale de commentaires (merci Leafar), j'ai décidé de publier un article sur Agoravox, qui a quand même une autre audience qu'Adscriptor, pour susciter davantage de réactions sur ce qui va devenir selon moi un phénomène de société majeur : l'identité numérique et la gestion de sa réputation sur Internet.


Résultats des courses, sur 20 votants, 70% juge l'info totalement inintéressante. De quoi se demander si c'est moi qui suis con, ou les autres ? Parfois j'ai des doutes...


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lundi 27 novembre 2006

Identity 2.0 is inevitable

L'identité 2.0 est inévitable, titre tiré d'une présentation phare, qui pourrait bien devenir culte :-), véritablement exceptionnelle par sa clarté, son humour et sa pertinence, œuvre de Dick Hardt, créateur de Sxip Identity.

Il y a maintenant plusieurs semaines que je réfléchis à un billet sur l'identité 2.0, ou identité numérique, ou identité virtuelle, ou Webidentité, etc., comme on voudra bien l'appeler, et que l'on pense ou non qu'il s'agit uniquement d'une déclinaison 2.0 de plus, il n'en reste pas moins que la réalité est là.

Même si on est encore bien loin d'en saisir les tenants, les aboutissants et les implications pour les internautes.

J'ai donc commencé par nourrir ma réflexion avec d'excellents articles qui essaient d'aborder le problème, dont la complexité rend difficile la tâche de l'appréhender dans sa globalité.

Je commencerai par citer l'approche puzzle de Leafar et Fred Cavazza, une approche que j'aime bien car nos "moi virtuels" (dixit Carlos Diaz) sont effectivement des puzzles dont les tesselles sont éparpillées un peu partout sur Internet, des « petits cailloux que nous semons derrière nous sans bien le réaliser, mais qui sont autant de traces conservées par la mémoire du Net (ou les services de renseignement, au choix), les moteurs de recherche. », comme l'observe très finement Laurent Campagnolle.


Sources : Fred Cavazza - Leafar

Pour Frédéric Cavazza, « ces petits bouts d’identité fonctionnent comme des gènes : ils composent l'ADN numérique d'un individu. »

Nous voilà donc ramenés à notre intimité identitaire la plus profonde, celle que l'on expose plus ou moins sur Internet, mais, disons-le franchement, plutôt plus que moins, et que ce soit volontaire ou non.

Comme tout traducteur qui se respecte, voyons les définitions traditionnelles du terme IDENTITÉ selon le dictionnaire, le Petit Robert dans ce cas :
  1. Caractère de deux objets de pensée identiques (similitude)
  2. Caractère de ce qui est un (unité)
  3. Identité personnelle, caractère de ce qui demeure identique à soi-même. - Identité culturelle, ensemble de traits culturels propres à un groupe ethnique (langue, religion, art, etc.) qui lui confèrent son individualité ; sentiment d'appartenance d'un individu à ce groupe. * Le fait pour une personne d'être tel individu et de pouvoir être légalement reconnue pour tel sans nulle confusion grâce aux éléments (état civil, signalement) qui l'individualisent... * Usurpation d'identité. Pièce d'identité, pièce officielle prouvant l'identité d'une personne. Relevé d'identité bancaire. Identité judiciaire : service de la police judiciaire chargé spécialement de la recherche et de l'établissement de l'identité des (personnes)...
Le sens des mots est vraiment fascinant !

* * *

Donc, remarquons d'emblée que l'identité 2.0 n'est autre qu'une extension de l'identité 1.0 appliquée à Internet, avec les problématiques et les spécificités propres à ce média (les facettes fort bien analysées par Fred Cavazza ici et ).

Or mon but n'étant pas de répéter ce qui a déjà été dit, je vais m'aventurer dans une analyse tout à fait personnelle de ce que représente d'après moi l'identité 2.0, l'identité numérique, l'identité virtuelle, la Webidentité, etc., comme vous voudrez bien la nommer.

En observant tout d'abord que la question fondamentale qui caractérise l'identité, Qui suis-je ?, est plus que jamais duale sur Internet. En effet, de même que lorsque vous vous la posez face à la glace, la question que vous renvoie le miroir n'est plus Qui suis-je ?, mais Qui es-tu ?, sur le Web c'est le Qui êtes-vous ? qu'on retrouve en permanence dans le regard des autres, l'une faisant pendant à l'autre.

Deux dimensions, les autres (Qui êtes-vous ?) et moi (Qui suis-je ?), qui reprennent à la perfection les deux premières acceptions du terme : la similitude (le moi - qui est par excellence identique à moi-même - vu dans le regard des autres) et l'unité (le moi vu par moi-même). Un distinguo fondamental qui me permet de séparer clairement la réputation (le moi vu dans le regard des autres) de l'identité (le moi vu par moi-même). Avec un concept tout aussi fondamental qui fait la navette entre les deux : la crédibilité.

Le concept identitaire en 3D, si vous préférez :

Identité - (Crédibilité) - Réputation

Le graphisme n'est pas mon fort, c'est clair, mais l'idée y est :-)

La réputation, qui fait d'ores et déjà l'objet de dépôt de brevets, et il y a fort à parier que l'identité suivra bientôt le même chemin, si ce n'est déjà fait...

Deuxième constatation, qu'elle soit 1.0 ou 2.0, l'identité ça se construit, ça se forge, autre similitude entre vie réelle et virtuelle, et c'est étroitement lié au sens que chacun/e donne à sa présence sur Internet et aux propres réponses qu'il ou elle apporte à ces deux interrogations, spéculaires : « pourquoi et comment être sur Internet ? » : « pourquoi » renvoyant au sens de ma présence, « comment » évoquant autant le contenant (volet technique) que le contenu (volet qualité) de ma présence.

Idem pour l'identité 2.0, donc, où le volet technique est indissociable du volet contenu, la forme indissociable du fond.

* * *

Une dualité - moi et les autres - que l'on retrouve à tout instant sur Internet, exactement comme les deux faces de la même médaille.

Avec à chaque fois le va-et-vient entre la sphère personnelle (ce que je fais/dis de moi, ce que je montre / cache [essaie de cacher] de moi) et la sphère collective (ce que les autres font/disent de moi, ce que les autres savent de moi [ce que je sais qu’ils savent - ce que j’ignore qu’ils savent]) et l'arbitrage, voire le compromis, de la crédibilité, avec une échelle à curseur prenant les différents degrés entre le vrai et le faux suivant les moments, les circonstances, les personnes, etc.

Ça peut aller du mensonge caractérisé à l'asymétrie de crédibilité, de la rumeur construite ou carrément fausse à la désinformation, en passant selon les situations dans lesquelles se trouve un même individu par le choix du pseudonymat (utilisation d’un pseudo, qui peut-être reconnaissable ou non), de l’anonymat (utilisation d’un nom de fantaisie pour anonymiser son passage) ou du patronymat (utilisation de son nom de famille), sans oublier les profils laissés un peu partout, la géolocalisation, les commentaires, les confessions, les articles, etc. etc., avec tous les problèmes que ça soulève au niveau de la confidentialité et du droit au respect de la vie privée, outre l'écosystème technique existant et à mettre place, mais ce n'est pas le propos de cet article, d'ailleurs je suis techniquement incompétent pour en parler. D'autres le font et le feront bien mieux que moi, ici, ou , et encore :


Vous noterez enfin que j'ai apparemment fait l'impasse sur l'identité professionnelle, mais dans mon esprit c'est étroitement lié au sens de ma présence et à mon identité personnelle sur Internet, l'une n'allant pas sans l'autre. Comme le remarque avec pertinence Brigitte Roujol :
Nous voyons sur les blogs et sur certains sites, la volonté de leurs auteurs de se laisser découvrir dans leurs différents aspects, là où la sphère personnelle et la sphère professionnelle se rencontrent et s'enrichissent l'une l'autre...

C'est l'Identité version 2.0 qui apparaît peu à peu... Lentement mais sûrement.
Non, décidément, gérer son identité numérique, ce n'est pas simple, et ça le sera de moins en moins. Or comme dit l'autre, mieux vaut prévenir que guérir. Donc autant y réfléchir le plus tôt possible ! Qu'en dites-vous ?

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Liens connexes (en anglais) :

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jeudi 3 août 2006

Les trois composantes de notre présence sur Internet : le sens, le contenant, le contenu


(dernier billet avant de prendre quelques jours de vacances, un peu de lecture pour donner à réfléchir... Les commentaires de Blogger seront fermés les jours à venir, les commentaires Haloscan restent ouverts. Bon mois d'août à celles et ceux qui me lisent, et aux autres aussi :-)

Pourquoi ?, Comment ?

1. Pourquoi ? - Le sens de ma présence sur Internet

2. Comment ?
I - Le contenant, ou l’aspect technique de ma présence sur Internet

3. Comment ?
II - Le contenu, ou la qualité de ma présence sur Internet
(Identité numérique + Gestion de la réputation)


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Pourquoi ?, Comment ?

Hic et nunc, à moins d’être asocial, la question n'est plus « Être ou ne pas être sur Internet ? » : si vous me lisez, vous y êtes déjà :-)

En ce début de troisième millénaire, l'Internet est devenu l'Agora planétaire numérique, « à la fois forme et esprit », « généralement située à un carrefour important du réseau urbain, [qui] matérialise remarquablement la notion de cité », « place primitive (…), point de rencontre politique, religieux, commercial parfois, et aussi topographique, en liaison étroite avec les grands axes de circulation du groupement, quelle qu'en soit la disposition. »
Source : Encyclopædia Universalis

Pour tirer les leçons du passé, s’il est maintenant évident que l'imprimerie est apparue à une époque où l'humanité en avait grand besoin, cinq siècles plus tard il est tout aussi manifeste que le réseau des réseaux a vocation à jouer un rôle identique.

Pourtant, à l'aune de l'histoire humaine, l'Internet public est un nouveau-né d’à peine deux décennies, puisque le premier nom de domaine en .COM n’a été enregistré que le 15 mars 1985, tout un symbole ! Il y a tout juste 10 ans, le peuple des internautes ne comptait que quelques millions de précurseurs, alors qu’on nous en prédit entre 1,75 et 2,2 milliards pour 2010, et encore, c’est sans compter le peuple des téléphonautes (qui dépassera probablement celui des ordinautes), des télénautes, des domonautes, etc., tous ayant désormais accès à Internet depuis le téléphone, la télévision, le frigo ou la machine à laver… Même la ménagère faisant ses courses pourra se « loguer » avec son portable pour examiner la traçabilité du poulet qu’elle achète. À une époque de grippe aviaire potentielle, la chose n’est pas négligeable !

Mais dès l'instant où vous vous connectez au village global (en dépit de l’expression si galvaudée), espace réel plus que virtuel où chacune / chacun peut faire entendre sa voix, faire valoir son opinion et se faire écouter (sauf crier dans le désert…), vous devenez personnage public sur la grand place de marché mondiale, exposé bon gré mal gré au regard des autres, à leur appréciation, leur jugement, leur critique, voire leur vindicte…

Avant on pouvait dire « Les mots s’envolent, les écrits restent », alors qu’Internet en garde durablement trace et n'efface ni les uns ni les autres. Ce qui a des implications fortes pour tout un chacun, puisque, en clair, ce que vous dites aujourd'hui sur le Web pourra être repris demain (voire après-demain), pour ou contre vous, d'où la nécessité d'être conscient, lorsqu'on s'exprime, du poids et de la portée de ses paroles, afin de pouvoir les assumer, les argumenter, ou mieux, les revendiquer le moment venu.

Aujourd'hui, la vraie question, spéculaire, est plutôt « pourquoi et comment être sur Internet ? » : « pourquoi » renvoyant au sens de ma présence, « comment » évoquant autant le contenant (volet technique) que le contenu (volet qualité) de ma présence.

Des questions auxquelles chaque internaute doit apporter ses propres réponses, en aucun cas figées, mais dynamiques, adaptatives, évolutives. Quant à moi, j'ai déjà tenté de réunir quelques premiers éléménts de réponse ici. [Début]

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Pourquoi ? - Le sens de ma présence sur Internet

Lorsqu’un individu ou une entreprise a un service/produit à vendre, la réponse à la question « pourquoi » s'impose d'emblée : pour vendre. À la limite pour « se vendre », un concept naturel chez les anglo-saxons qui garde de fortes connotations négatives chez nous, ce qu’il serait peut-être temps de dépasser ! Me vendre ne signifie pas me prostituer, mais vendre mon employabilité, mon savoir-faire, mes services, mes compétences, etc., de (télé)travailleur de la connaissance ou de l’information, d’agent économique en mesure, grâce à Internet, de contribuer au commerce mondial. Mes propos vous semblent-ils exagérés ? Pourtant, lorsque je vends mes traductions en Australie à un client que je n’ai jamais vu, n’est-ce pas là participer aux flux marchands qui sillonnent la planète à la vitesse de la lumière (ou peu s’en faut), depuis les formes élémentaires de troc jusqu’aux échanges Swift ?

Pour le travail d'un côté, certes, et de l'autre pour communiquer, me présenter, gagner en visibilité, dialoguer, apprendre, lire, m’informer, me former, commenter, participer, etc.

Enfin, last but not least :
  1. consommer, de la connaissance et de l'information (internaute = informationaute) d'une part, des produits et services de l'autre (consommateur interactif / proactif / réactif = consommacteur) ;
  2. produire, de la connaissance et de l'information, voire des produits ou services !
[Début]
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Comment ? - Contenant / Contenu

I - Le contenant, ou l’aspect technique de ma présence sur Internet

N.B. Les geeks pourront sauter cette section, délibérément écrite de façon simple pour alimenter la réflexion, et passer directement au point suivant.

Concernant la technique, sujet central et infini sur Internet, je préfère emprunter mes mots au prospectus rédigé en termes immédiatement compréhensibles par Go Daddy pour son introduction en bourse, et vous donner une libre traduction du chapitre Customer Challenges :
Les enjeux et les défis d'une présence Internet

La nature dynamique de l'Internet – notamment avec la prolifération du contenu, l'e-commerce, les applications en ligne –, et l'évolution permanente des technologies sous-jacentes, soulèvent de nombreux défis que les individus et les entreprises doivent relever pour mettre en place, maintenir et faire évoluer une présence en ligne. Signalons en particulier les nécessités suivantes :

Mettre en ligne une présence Web significative

Les individus/entreprises doivent identifier, acheter et enregistrer un nom de domaine, puis concevoir et réaliser un site Web incorporant les technologies et fonctionnalités selon leurs exigences. Or nombre d'individus et de micro-entreprises n'ayant pas les compétences techniques nécessaires, il est fréquent que ça leur prenne du temps et leur coûte de l'argent pour mener à bien ce processus. Du temps car ils vont souvent consulter de nombreuses ressources en ligne ou hors ligne, et de l'argent pour faire appel aux services de consultants externes. En outre, la multiplicité des logiciels et des fournisseurs de services ajoute souvent à cette complexité et augmente les problématiques et les risques au niveau de l'intégration d'applications diverses et de leur interopérabilité.

Maintenir et faire évoluer une présence en ligne

Une fois votre site Web créé, la première décision à prendre est de choisir l'opportunité d'avoir son propre serveur Web ou de faire appel à un hébergeur tiers. Au fil du temps, vous voudrez probablement aussi intégrer de nouvelles fonctionnalités pour suivre le pas de vos besoins, une évolutivité qui peut se traduire par des applications d'e-commerce, des outils de productivité, des fonctions marketing incorporées au site, la mise en place d'un blog, d'un podcast, d'un forum, etc.
Dans cette course continuelle à l'innovation et aux nouveaux services, il est indispensable de se tenir à jour et d'adapter les performances de son site (ou de son serveur), notamment pour stocker des volumes de contenu qui s'accroît à un taux exponentiel.

Assurer la disponibilité et la sécurité de son site

Parmi les risques permanents : lenteur d'exécution et de chargement du site, interruptions ou arrêt du réseau, etc. Risques connexes : manque à gagner, clients mécontents, image et réputation de l'individu/entreprise écornées, pertes de contenu, hausse des coûts, multiplication des inconvénients. Sans oublier les problèmes de protection du site contre fraudes et menaces en tous genres, de plus en plus sophistiquées...
Donc pour y faire face, la protection d'un site Web exige souvent l'utilisation d'une variété de solutions ou de fournisseurs, qui vont générer des coûts importants, outre les défis techniques et de mise à niveau.

SAV

Autant de raisons pour lesquelles il faut pouvoir compter sur un support technique fiable, sur l’avis d’experts en mesure de vous conseiller et vous aider à résoudre vos problèmes.
Puisque désormais les sites sont “always on”, branchés en continu, et qu'un problème quelconque peut survenir à n'importe quel moment, beaucoup de clients veulent pouvoir contacter et consulter les services d'assistance technique 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, que ce soit par téléphone, par courriel ou par Internet.
[Début]
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II - Le contenu, ou la qualité de ma présence sur Internet

Même si l’aspect qualitatif est souvent et efficacement supporté par l’aspect technique, à mon sens la qualité regroupe deux secteurs émergents de notre présence sur Internet :

1. L’identité numérique
2. La gestion de la réputation


Qui sont les éléments clés de votre notoriété, et dont l'influence va croissant.

Concernant le point 1., au-delà de la transmission des données, de ce qu’on dit et ce qu’on fait, de la protection des données et du respect de la vie privée, il faut bien reconnaître que la confidentialité est un vœu pieu sur Internet (selon moi pseudonymat et/ou anonymat, indépendamment des bonnes raisons de qui les utilise, ne tiendront jamais sur le long terme), d'où l'obligation de prévenir plutôt que guérir, de prendre en charge sa propre identité numérique plutôt que de risquer des désagréments par la suite.

En fin de compte, mon identité numérique n'est autre qu'une extension de mon identité tout court. Ce que je suis, ce que dis/écris, ce que je fais, tout cela relevant de ma responsabilité, mon libre-arbitre, ma crédibilité. Sur Internet (monde virtuel de plus en plus réel) comme dans la vie réelle (de plus en plus virtuelle).

[ Définition d'identité selon le Robert historique de la langue française : vient du bas latin identitas « qualité de ce qui est le même », dérivé du latin classique idem, comme identificare (identifier) et identicus (identique), pour traduire le grec tautotês (tautologie). Identité signifie d'abord (début XIVe siècle) « caractère de deux objets de pensée identiques ». Le mot est repris au XVIIIe siècle pour désigner le caractère de ce qui est permanent ... (identité personnelle). En droit et dans l'usage courant (1801), désigne le fait, pour une personne, d'être un individu donné et de pouvoir être reconnu pour tel. (...) De son sens en droit, viennent les syntagmes usuels plaque d'identité (1881), pièce d'identité, carte d'identité (1931), photo d'identité et, par métonymie, identité judiciaire (XXe siècle). ]

Et désormais, ajouterais-je, identité numérique (XXIe siècle). CQFD !

Identité numérique qui prend de plus en plus d'importance au fil des jours et qu'il va falloir gérer, ce qu'on appelle désormais (point 2.) : la gestion de la réputation, prolongement naturel de la gestion de marque pour les entreprises, reputation management pour les anglophiles, qui devient également un enjeu technique, notamment avec des programmes d'anti-plagiat qui fleurissent un peu partout (compilatio, pour en citer un), un nouveau concept que nous allons devoir apprendre à apprivoiser. Mais si vous êtes d'accord, les approfondissements connexes feront l'objet d'un billet à venir, je crois que ça suffit pour aujourd'hui :-) [Début]



P.S. La réputation n'est pas l'apanage des particuliers, et peut parfois pousser les concurrents les plus acharnés à passer des alliances insoupçonnées : c'est le cas de Google, Yahoo! et Microsoft, qui viennent de s'allier aux côtés d'Ask.com, LookSmart et d'autres avec l'Interactive Advertising Bureau (IAB) et le Media Rating Council pour former le Click Measurement Working Group. Le but étant de rédiger des lignes directrices conjointes pour combattre la fraude au clic. La première étape consistera à définir ce qu'est un clic... [Début]

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