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vendredi 9 janvier 2009

Google : la longue traîne des annonceurs

Titre emprunté à Peter Kafka, qui nous explique qu'en 2007 Google a perçu en moyenne 16 000 $ par annonceur, pour 1 million d'annonceurs ! Avec la progression suivante :


Légende : 89 000 en 2003, 201 000 en 2004, 360 000 en 2005, 600 000 en 2006 et 1 million en 2007. On connaît pas encore 2008, mais j'imagine que la progression sera proportionnelle exponentielle (voir en commentaire).

Il serait vraiment temps d'inverser la traîne...



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dimanche 26 octobre 2008

Google & neuromarketing

Info trouvée sur le blog de Nicholas Carr. Dans son effort continu pour monétiser YouTube, Google s'est adressé à la société Neurofocus, spécialisée en neuromarketing, "science" qui utilise :
des techniques de neuro-imagerie pour identifier les mécanismes cérébraux impliqués dans les comportements d’achat des consommateurs.

L’un des objectifs du neuromarketing est de s’assurer qu’un produit activera les zones du cerveau responsables de la sécrétion d’hormones, qui prédisposeront le corps à être séduit par un produit.

Le neuromarketing désigne deux concepts étroitement liés :
  1. l'étude, via les neurosciences, du fonctionnement du cerveau humain lorsque soumis à des stimuli publicitaires ;
  2. les techniques publicitaires qui en découlent et qui peuvent être rattachées aux réflexes conditionnés.

A. K. Pradeep, CEO de NeuroFocus (dont Nielsen est actionnaire), appelle cela la science de la persuasion...

Mais l'idée derrière tout ça, c'est qu'à l'introduction de nouveaux formats publicitaires (InVideo overlay et Text overlay, qui s'affichent en surimpression à la vidéo visionnée) doivent correspondre de nouvelles mesures :


Et plus précisément :
  1. analyser les ondes cérébrales ;
  2. tracer l'attention et les réactions émotionnelles via l'oculométrie, la dilatation de la pupille (nous savons par exemple que la pupille se dilate face à des stimuli plaisants et inversement...) et la Réponse Electro-Dermale (RED, ou GSR - Galvanic Skin Reponse : Réponse Galvanique de la Peau) ;
  3. mesurer un niveau de diagnostic, pour évaluer tout spécialement l'attention de l'internaute et son degré d'implication émotionnelle et de rétention mémorielle.
Tout ça pour prouver aux annonceurs qu'ils peuvent être tranquilles, que ce genre de pub est très impliquante et améliore fortement l'expérience utilisateur, chez qui elle génère une réponse positive vis-à-vis de la marque. D'où un ROI exceptionnel, qu'ils en soient ... persuadés !

Tout au moins Google espère qu'ils le seront, et ça n'a rien de subliminal. Quant aux internautes, que penseront-ils de ces techniques ? Je vous laisse la réponse...

Un dernier point : un commentateur de Nicholas Carr nous dit que Microsoft est également très actif dans ce domaine et, j'imagine, beaucoup d'autres acteurs. Après tout le neuromarketing n'est pas nouveau, et peut-on encore s'en étonner ?

Le deuxième commentateur affirme qu'il vaudrait mieux que chaque internaute apprenne à être "critique", un avis que je partage fortement. Ne reste plus qu'à donner un sens à "critique"...


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P.S. Voir les démos de ce type de pub...

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samedi 21 juin 2008

Turning the Tail - Inverser la traîne

Inverser la traîne : passer de la longue traîne à la grande traîne

Turning the Tail: from Long Tail to Big Tail (Version anglaise)

Inverser la traîne...

* * *

Dans un article fondateur publié sur Wired en octobre 2004, intitulé The Long Tail (opportunément traduit en français par la longue traîne), Chris Anderson décrivait une nouvelle stratégie “de niche” où il devenait désormais possible de vendre un grand nombre d'articles uniques en relativement petites quantités.


En fait, ce qui aurait été anti-économique dans une économie traditionnelle devenait possible ET profitable grâce à Internet.

Ce concept de “longue traîne” a fait florès et s'applique désormais à de nombreuses autres situations, comme les noms de domaine, par exemple, mais aussi et surtout à la pub. Notamment depuis la formidable innovation conceptuelle – et commerciale – apportée par Google avec le fameux binôme AdWords-AdSense.

Dans un billet intéressant sur la question, Scott Karp explique très bien où est l'innovation : la factorisation du modèle d'enchères par la pertinence !

Explication : de 1999 à 2001, les AdWords fonctionnaient au CPM, ou coût pour mille impressions, modèle de tarification en vogue à l'époque, où les annonceurs étaient facturés en fonction du nombre d'impressions de leurs annonces.

Or selon Sergey Brin lui-même, ça ne générait pas beaucoup d'argent (“It didn’t generate much money”).

Dans son livre, The Search, John Battelle nous dit que les revenus tirés d'AdWords se sont élevés à environ 85 millions $ en 2001, alors qu'Overture réalisait 288 millions $ sur la même année avec son modèle d'enchères au CPC (coût par clic, ou montant payé par l'annonceur pour chaque clic sur son annonce):
Un système d’enchère permet ensuite à l’annonceur de déterminer lui-même le coût par clic engendré par la visite de son site en tant que lien sponsorisé. La mise à prix est fixée à 0,15 euros par clic. Lorsque le visiteur obtient la page de résultats du moteur de recherche en ayant entré des mots clés faisant l’objet d’enchères, des liens sponsorisés sont proposés, avec en tête le site du meilleur enchérisseur.
Google ne pouvait pas non plus se contenter de reprendre tel quel le modèle économique d'Overture, puisque c'était le procès assuré. Procès qui a d'ailleurs eu lieu et a duré plus de deux ans, jusqu'à ce que les parties se mettent d'accord entre elles et abandonnent l'action en justice.

Or c'est cette différence essentielle entre les deux systèmes qui a permis à Google de se défendre et d'éviter la condamnation : là où Overture liait automatiquement la première place dans les résultats à la valeur d'enchère la plus haute, Google a introduit la notion de pertinence, ou plutôt de popularité, avec le taux de clics (clickthrough rate – CTR), dont la définition officielle est la suivante :
Le taux de clics correspond au nombre de clics effectués sur votre annonce divisé par le nombre d'affichages (impressions) de celle-ci.
En clair, la valeur d'enchère n'était plus qu'une composante, factorisée par le taux de clics applicable. John Battelle l'explique de façon plus intelligible :
Sur trois annonceurs, le premier paie 1 $ le clic sur un mot clé, le deuxième 1,25 $ et le troisième 1,5 $ sur ce même mot. Sur Overture, c'est l'annonceur 3 qui se positionne automatiquement en premier. Tandis qu'avec Google, si l'annonceur 1 a un meilleur taux de clic que les annonceurs 2 et 3, il se positionnera devant les deux autres bien que sa valeur d'enchère soit plus basse que la leur.
Une innovation toute petite, toute simple, mais qui a quand même permis à Google de passer de 85 millions $ de recettes en 2001 à des milliards 7 ans plus tard !

Et ce n'est pas tout : puisque apparemment, personne n'a fait mieux depuis, la plupart des acteurs majeurs de l'Internet se cherchant encore un modèle économique décent.

En fait, on retrouve dans cette notion de pertinence la même qui est à l'origine du PageRank, au coeur du succès de Google. En outre, l'un ne va pas sans l'autre. Comme disent les américains avec leur pragmatisme habituel : If you don't provide the results, you don't get the money...

Maintenant, l'autre raison de l'adoption massive des services publicitaires de Google, c'est ... la longue traîne, comme le décrit justement John Battelle (c'est moi qui graisse) :
You think Amazon's got scale? You think eBay is huge? Mere drops in the bucket. Amazon's 2000 revenues were around $2.76 billion. But the Neil Moncreifs of the world, taken together, drove more than $25 billion across the Net that same year, according to U.S. government figures. That's the power of the Internet: it's a beast with a very, very long tail. The head-eBay, Amazon, Yahoo-may get all the attention, but the real story is in the tail.
La puissance d'Internet est dans la traîne !

C'est ainsi que Google a connu sa formidable réussite, seul à avoir su mettre en adéquation les nécessités des annonceurs avec le carburant dont ils avaient besoin en abondance sur Internet : du contenu PERTINENT. Avec une régie novatrice qui a permis à des millions de petits sites / blogs de monétiser leur contenu, ou pour le moins d'espérer...

Mais là où Yahoo! était présent depuis le début, c'est-à-dire bien avant Google et avant de s'égarer ensuite, aujourd'hui l'abdication de Jerry Yang apporte pratiquement sur un plateau 90% du gâteau publicitaire à Google (si les Autorités compétentes l'acceptent... et alors même que les annonceurs accordaient déjà environ 70% de leurs budgets « recherche » à Google !). L'ensemble des autres régies se partageant grosso modo les 10% restants.

Pour autant, en 2008, tous ne se font plus d'illusions (comme l'observe caustiquement Emmanuel Parody : croire qu'Adsense paye les contenus c'est une plaisanterie...) et l'UGC, même s'il continue d'être créé à plein régime, n'est plus monétisé comme il se devrait (l'a-t-il jamais été, d'ailleurs ?). D'où le ras-le-bol de millions de créateurs de contenus repris et monétisés par les grands du Web sans aucun reversement ni partage des revenus qui serait satisfaisant. [Top]

* * *

Inverser la traîne...

Une rupture dans cette histoire à succès serait pourtant possible: il suffirait d'inverser la traîne, pour passer de la longue traîne à la grande traîne de l'UGC, représentée par la partie jaune.


(non, ceci n'est pas une pipe !)

Pour illustrer ma pensée, dans un déséquilibre prévisible et prévu par Clay Shirky en 2003, l'analyse de 433 blogs classés par nombre de liens entrants illustrait bien ce concept de longue traîne, avec en tête :
  1. le top 2 représentant 5% des liens entrants
  2. le top 12 (soit moins de 3% du total) 20% des liens entrants
  3. le top 50 (soit moins de 20% du total) 50% des liens entrants

Donc imaginez maintenant une analyse portant non plus sur 433 blogs, mais sur des dizaines de millions de blogs, de sites, de pages de réseaux sociaux, etc.

Vous comprendrez alors que la tête (partie verte), à laquelle nous ferons correspondre de façon tout à fait arbitraire l'équivalent des 30% de sites / blogs / pages qui formeraient le cœur du réseau dans la bonne vieille théorie du nœud papillon (c'est-à-dire les entités plus interconnectées qui se partagent et où converge un maximum de liens et de trafic), ne fait plus le poids à l'heure où le mainstream de l'UGC forme, non plus la longue traîne, mais la grande traîne du Web, largement prépondérante.

Or là est le véritable problème de l'UGC et des créateurs qui sont derrière, c'est qu'ils manquent de représentativité : tout le monde tape dans leur contenu pour le monétiser à qui mieux-mieux, mais personne ne le monétise vraiment à sa juste valeur.

En fait, à l'heure actuelle, seule la tête attire les annonceurs tandis que la traîne est laissée à l'emprise de Google qui en profite au maximum sans craindre les incohérences...

Donc je prédis que le premier acteur qui réussira à refaire ce qu'a fait Google il y a cinq ans avec les AdSense, mais en adaptant cette fois la pertinence et un juste partage des revenus à l'UGC, introduira une rupture encore plus formidable vis-à-vis de tout ce qui a précédé, avec en plus la bénédiction des créateurs de contenu, qui sont évidemment les plus lésés dans et par le système actuel.

Inverser la traîne, passer de la longue traîne à la grande traîne, voilà le prochain défi à relever sur Internet. D'ailleurs Steve Ballmer lui-même ne dit pas autre chose :
At the end of the day, this is about the ad platform. This is not about just any one of the applications. The most important application for the foreseeable future is search.
Au bout du compte, la seule chose qui compte vraiment, ce sont moins les applications que la plateforme publicitaire. Et dans un avenir prévisible, la première des applications est la recherche.

Nous avons donc toutes les données du problème, et la première régie qui créera le mix PERTINENT pour faire coïncider les nécessités des annonceurs d'une part, avec les attentes légitimes des créateurs de contenus en termes de monétisation de l'autre (en matchant l'inventaire des seconds en fonction des messages des premiers), décrochera le jackpot. Même si la bonne équation a encore plusieurs inconnues.

En fait, c'est une ad... équation ;-) [Top]


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vendredi 2 mai 2008

Google se lance dans la pub TV !

Google se lance dans la pub TV !

Lancez votre campagne de pub à la télé en quelques minutes...


Si la sauce prend, basée sur le système d'enchères AdWords, beaucoup de régies traditionnelles vont pouvoir commencer à s'inquiéter...

Voir la démo. Via Vinny Lingham.


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dimanche 25 novembre 2007

End of advertising as we know it

The end of advertising as we know it

« La fin de la pub telle qu'on la connaît aujourd'hui », est le titre d'un livre blanc publié par IBM (via Simon Wakeman), qui commence fort :
The next 5 years will hold more change for the advertising industry than the previous 50 did.

Dans les 5 prochaines années, l'industrie publicitaire traversera plus de bouleversements qu'au cours des 50 qui ont précédé.
Dans ses 4 composantes essentielles : comment la pub est vendue, créée, consommée et tracée, ou mesurée (how advertising is sold, created, consumed and tracked).

D'entrée de jeu, ça pose le problème ! Avec au centre des enjeux, la confirmation d'Internet comme média à part entière et le Top 4 de la pub pour les années à venir :


  1. la téléphonie mobile
  2. Internet
  3. la télé interactive
  4. les jeux
Liste dans laquelle on ne retrouve aucun des 5 grands médias traditionnels :
  1. la presse
  2. le cinéma
  3. la radio
  4. la télé
  5. l'affichage
Mais une image vaut mieux que les mots !


Courbes des dépenses publicitaires Internet vs. télé, en net déclin...

De même, la répartition des usages par tranches d'âge est intéressante. Et même si elle ne porte que sur les US, je crois qu'on peut aisément la transposer telle quelle dans les économies occidentales, voire asiatiques.

En outre elle fait apparaître un déplacement vers de nouvelles formes d'implications qui gagnent en importance au fil des semaines, à savoir les réseaux sociaux et le contenu généré par l'utilisateur (UGC), avec un taux de contribution croissant qui va bientôt reléguer la règle des 1% au rang des antiquités.


Déplacement qui s'accompagne d'un glissement sémantique, puisque selon IBM nous sommes en train de passer de la pub mesurable à l'affichage vers une pub mesurable en termes d'impact (impression-based advertising vs. impact-based advertising) :


Nous le voyons bien avec Facebook et ses tentatives de Social ads et de pubs par recommandations qui bouleversent tant les idées reçues et nous n'en sommes qu'au début (j'aurai l'occasion d'y revenir)...

Au point que les utilisateurs commencent à opposer leurs droits à des conditions d'utilisation un peu trop à sens unique.

Quoi qu'il en soit, l'impact de tout cela sur l'ensemble de la chaîne ne manquera pas de se faire sentir...


Donc, face aux 4 scénarios envisagés


et à leurs évolutions possibles


IBM recommande 3 grandes sphères d'innovation


autant du côté des consommateurs que des modèles économiques et des nouveaux usages et pratiques à inventer en termes d'infrastructures sous-jacentes et de conception/création.

Voir également le résumé et le communiqué de presse. Un livre blanc à lire et analyser dans son intégralité. J'espère que ce bref billet vous en donnera l'envie.


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lundi 16 octobre 2006

Les blogs et la pub : pour ou contre

Les blogs et la pub : pour ou contre ?

Ça va encore jaser dans la blogosphère, à défaut des chaumières. Moi je vous le dis. Il faut dire que c'est surprenant. Ce matin en lisant mon fil de flux, tout d'abord je vois que le dernier billet de Loïc Le Meur s'intitule Publicité et je survole d'un œil distrait les premiers mots « Train, avion, voiture ? Avant de partir... ». Instantanément je pense « il voyage beaucoup, probable que c'est lié à ça ». Puis je poursuis ma lecture, le hasard voulant que le flux suivant soit celui de Pointblog. Titre du billet : Publirédactionnel. Premiers mots « Train, avion, voiture ? Avant de partir... »


Alors là, je tique, comme dirait la Miss. Je tique et puis je clique. C'est plus plug & play, c'est tique & clique (prononcer tique'n clique :-)

Pour découvrir que ces deux blogs sont désormais sponsorisés par Voyages-SNCF.com ! Pour combien de temps, allez savoir ? Le temps d'un billet (de train), d'un trajet, ou à vie ?



À noter qu'entre-temps chez Pointblog ils ont apparemment ressenti la nécessité de se justifier et d'enlever le lien au billet (qui n'est plus cliquable depuis la page d'accueil, et qu'on ne peut plus commenter directement, alors que c'est quand même la règle du jeu, sauf ici, mais pour combien de temps encore...), et que Bloïc a modifié le fond de son message :


Je ne sais si c'est en réponse au commentaire de Thierry Bézier (dont le blog est à visiter, formule très originale), qui lui fait remarquer « quitte a faire une pub autant faire une plus grosse image? parce que là on voit rien... », ou parce qu'il s'était planté dans la charte graphique convenue avec le sponsor (voir le fond du message sur Pointblog, qui se différencie nettement de celui des autres billets), mais quoi qu'il en soit mon sentiment est très bien résumé dans le premier commentaire de JUL :

De la pub dans des billets de blog, je crois vraiment mais alors vraiment que l'on s'égare là !
C'est la première pensée qui m'est venue à l'esprit. Et puis en y réfléchissant bien, je m'interroge. Car comme l'observe si finement Loïque, l'important, c'est quand même de garder « sa précieuse liberté de pen$er, (...) et ce n'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'on n'a rien à vendre » !

Donc, est-ce vraiment condamnable ? Est-ce vraiment étonnant ? Ou serait-ce plutôt dans la logique des choses ? Sur Internet, les dérives publicitaires et la pollution promotionnelle ne sont-elles pas partout, et ne le seront-elles pas de plus en plus ? Que dire et penser en voyant un article-sandwich comme celui-ci :


ou un billet de blog ainsi conçu :


Comme l'avoue Jean-François avec la plus grande franchise :
...J’ai calé la publicité ou elle est censé transformer le mieux. Cette publicité n’est visible que pour les visiteurs occasionnels (zappeurs ?), les abonnés disposent de l’intégralité du flux sans pub et enrichi de mon bookmark collaboratif (...) Et les autres, vous en pensez quoi ?
Oui, j'en pense quoi ? Pas grand chose, à vrai dire. La même chose que quand je suis dans la rue avec un peu partout des affiches qui m'agressent, la même chose que quand je vois un film à la télé abondamment entrecoupé de pubs (en Italie, en gros c'est 5 minutes de pubs tous les quarts d'heure), la même chose que quand je lis un magazine avec les infos coincées entre les formats publicitaires, etc. etc.

J'en pense que tout ça pollue mon atmosphère et mon environnement, j'en pense que ce sont des nuisances visuelles et/ou acoustiques dont je me passerais volontiers, mais faudrait que j'aille sur la lune ou sur une île déserte, et encore...

Et j'en pense aussi que la frontière entre pollueurs et pollués n'est pas si marquée qu'on voudrait bien le croire, qu'il y a un incessant va-et-vient entre les deux pôles, où les pollués deviennent tantôt les pollueurs et les pollueurs les pollués, j'en pense encore que moi aussi je me mettrais peut-être à polluer si ça me rapportait suffisamment, mais j'attends encore les sponsors. C'est bizarre, Voyages-SNCF ils m'ont pas contacté, je comprends pas, pourtant c'est fléché depuis la Porte d'Orléans qu'il disait le Coluche, il est vrai que je suis pas dans le classement d'Edelman.

J'en pense enfin qu'il y a des moments où tout et tous me font chier, mais bon, faut pas le dire, d'ailleurs je l'ai pas dit. Ou alors je l'ai pas dit fort.


P.S. Mais je l'ai pensé tout haut...

Et vous, vous en pensez quoi ?

Tiens, pour finir sur une TRÈS belle note, voici une pub totalement désintéressée pour la future Céline Dion, découverte sur le blog de JUL, allez-y voir absolument (je vous mets pas la vidéo, juste pour vous obliger à cliquer le lien). Trop géniale la petite, un talent immense qui se fout du nombre des années. Et à la différence du grand dadais, moi je dis que sa coiffure, sa robe et ses chaussures lui vont très bien. Il faut laisser les enfants grandir, surtout pas chercher à leur inculquer des principes marketing à la con dès l'enfance, et vouloir à tout prix les faire apparaître comme des gravures de mode, ils n'auront malheureusement que trop le temps de découvrir ça tout seuls...

Qu'y a-t-il de plus beau que l'innocence des enfants en ce monde misérable ? Et entre l'innocence et le look, vous préférez quoi ? Quand je pense qu'ils se sont même mis à faire défiler les mômes, quelle horreur ! À choisir entre deux maux, je préfère encore la pub sur les blogs :-)

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