dimanche 3 juillet 2011

Welcome to the Word Century

[MàJ - 4 avril 2016] Le palimptexte terminologique

Suite de Welcome in the World Century, publié le 3 juillet 2007, il y a très exactement 4 ans aujourd'hui !

Cette première partie, titrée Utopie ou réalité terminologique ?, qui se voulait une « (r)éflexion quasi-philosophique poétique sur la terminologie et son évolution souhaitable : d’une terminologie normalisatrice, conceptuelle et prescriptive, vers une terminologie d’usage, lexicale et descriptive... », annonçait une seconde partie à venir, que j'intitulais déjà :

II. La terminologie, ou la quadrature du triangle sémantique : pour la création d’une fiche terminologique « Web 2.0 »

Tout d'abord, quelques précisions sur cette « quadrature du triangle sémantique » (en référence à l'impossible « quadrature du triangle » qui est le lot quotidien des traducteurs...), censée traduire l’absurde utopie terminologique selon laquelle les termes seraient univoques : 1 terme = 1 concept/1 notion, avec 1 définition !

la notion (le concept), serait une « unité de pensée constituée par abstraction à partir des propriétés communes à un ensemble d'objets. », et où "Concept / notion, objet, terme" sont les trois sommets du triangle sémiotique :

Une représentation simplifiant le modèle quadripartite d'Eugen Wüster :

dont Renata Stela Valente nous dit :
Wüster avait des raisons pour vouloir faire de la terminologie une théorie des concepts : il voulait que le terme ait le comportement d’un symbole, comme un symbole chimique NaCl, ou une icône (une disquette) qui représente directement un concept, fonctionnant ainsi dans l’extra-linguistique. La langue n’est qu’un véhicule d’expression du concept que le terme représente. De toute évidence, Wüster concevait une terminologie prescriptive où il n’y aurait pas de variations lexicales d’une même notion.
Dans cette "utopie terminologique", chaque terme contiendrait donc son propre tout, et réciproquement !

Le parallèle me vient naturellement avec l'utopie enclycopédique de Diderot et D'Alembert, tentative de rassembler en un seul contenant « les connaissances éparses sur la surface de la terre », pour reprendre les mots de Diderot lui-même. Un ouvrage qui aura demandé plus de 25 ans de travail.

Plus proche de nous, la Grande Encyclopédie (près de 49 millions de mots écrits entre 1885 et 1902, à laquelle je consacrerai bientôt un billet...) (à comparer avec 5 milliards de mots échangés sur Twitter ... par jour !), aura été la dernière tentative de ce genre, et ses auteurs plus conscients de « la tâche à la fois difficile et modeste à laquelle les collaborateurs de la Grande Encyclopédie ont consacré plusieurs années de leur vie, sans avoir l’illusion de penser qu’ils font une oeuvre définitive.
(...)
Penser faire une encyclopédie qui ne doive jamais disparaître serait une espérance chimérique.

Dans un quart de siècle, la science humaine aura marché. Des faits anciennement connus se seront modifiés ou seront mieux appréciés, des faits nouveaux se seront révélés, des théories anciennes seront mortes, des théories nouvelles seront nées. Les mêmes mots peuvent à vingt ou trente ans d’intervalle n’avoir plus la même valeur. Et à ce changement dans la nature des choses, il faudra bien que corresponde un changement dans la manière de les exposer ; - c’est-à-dire qu’à un ensemble de faits nouveaux, d’idées nouvelles, il faut une encyclopédie nouvelle.
Que l’on ne s’émeuve pas, d’ailleurs, de cette vie éphémère d’une encyclopédie. L’oeuvre n’en aura pas moins eu son jour et son utilité.

Les encyclopédies ne tombent pas comme les feuilles, et leurs printemps durent de longues années. Il faut au grand public un espace de temps assez étendu pour apprécier les lacunes d’une telle oeuvre et éprouver le besoin d’en voir faire une nouvelle édition. Entre deux encyclopédies successives marquant chacune une étape de l’humanité, il y a une période intermédiaire ; celle qui est née peut continuer à vivre, celle qui doit venir n’est pas encore à terme.

Puissions-nous marquer cette constatation du travail humain, ce tableau de notre temps, de traits qui en fassent vivre le souvenir, comme vit encore de nos jours le souvenir de l’oeuvre de Diderot et de d’Alembert !
 »

Il en va des termes comme des encyclopédies : jamais achevés, en mouvement perpétuel autant que la connaissance qu'ils sont censés décrire (dénoter, définir, etc.), toujours en marche. Chaque langue est vivante, en évolution continue : le jour où elle se fige, elle meurt !

Donc vouloir figer les termes dans un corset de sens, les enserrer dans un modèle de « fiche terminologique » rigoureux et inamovible, n'en a plus ... de sens, à supposer que cela en ait jamais eu...

Par conséquent, en donnant pour acquise la ligne de démarcation entre AVANT et APRÈS Internet, je voudrais tracer l'esquisse d’une fiche terminologique « Web 2.0 » en faisant référence à la pratique du métier de traducteur, que j'illusterai d'une métaphore :

If a Word leads to the World!

La différence entre "fiche terminologique 1.0" et "fiche terminologique 2.0" étant essentiellement spatiale :
  1. la première tient dans l'espace plan du papier, forcé de se faire palimpseste où se succèdent les polysémies temporelles créées par "la science humaine en marche" ;
  2. la seconde a pour univers l'espace virtuel, palimptexte qui contextualise à l'infini chaque terme : on part d'un mot et on arrive au monde...
Croyez-vous que je plaisante ? Voyons cela par l'exemple !

Avec un simple sigle : LTE. Dont Google indexe pas moins de 101 millions de résultats !

Juste 3 lettres, 101 millions de résultats !!! Juste inconcevable ! Avec une multiplication des sources :

Pour n'en citer que quelques-unes : glossaires, dictionnaires, images, vidéos, blogs, actus, temps réel, etc.

Un flux ininterrompu de sources, une profusion impossible à limiter, qui plus est multipliée par la quantité de langues et de traductions éventuelles... Autrement dit le rêve fou de l'univocité terminologique (1 terme = 1 définition) est définitivement dépassé, de même que la lexicologie (1 terme = n définitions) doit laisser désormais la place à la polysémie universelle : 1 mot = 1 monde !

Où la "fiche terminologique 2.0" devient palimptexte terminologique modelable à volonté et à l'infini...

* * *
En parallèle à ma réflexion sur cette babélisation du sens et des valeurs, où chacun/e donne désormais son propre sens et ses propres valeurs aux mots de la tribu, je ne peux qu'évoquer ce billet d'avril 2007 sur le sens et la valeur des mots :
Des mots qu'on utilise tous les jours et dont je me dis qu'on ne sait plus très bien le sens dont ils
sontdevraient être porteurs et les valeurs qu'ils sont censés véhiculer.

Une grande confusion règne autour des mots, et les publicitaires et politiques de tous bords - hommes et femmes - ont une immense responsabilité dans cet état de chose. Car pour le traducteur-poète (ou poète-traducteur...) que je suis, tant par vocation personnelle que professionnelle, qui réfléchit au sens des mots à longueur de journée, cela me crève le cœur de voir qu'il sont employés sans égard, fourvoyés dans une approximation scientifiquement entretenue, de sorte qu'on puisse aisément leur faire dire blanc ou noir en fonction du contexte, des opportunités, des intérêts du moment. Cela permet de mieux déstructurer la culture et l'esprit des populations, tout en les désinformant par une propagande habile, qu'elle soit marchande ou politique, je le répète.

Or il en va des mots comme de la nature. On n'en abuse pas sans générer de grandes catastrophes, et lorsque vous vous y attendez le moins ils se retournent contre vous. Dans son travail intitulé LTI - Lingua Tertii Imperii (La langue du IIIe Reich), Victor Klemperer, qui mène une réflexion approfondie et sans concession sur les mécanismes du langage totalitaire, cite en exergue ces mots de Franz Rosenzweig : « La langue est plus que le sang. »

Dès le premier recueil que j'ai écrit (il y a une vingtaine d'années), non publié, comme tous mes ouvrages poétiques, qui s'intitule « L'Écorché vif » :


réminiscences de ma vie aventureuse et vagabonde, je tentais de redonner un sens - le leur ou le mien - aux mots, à ceux que l'on parle, que l'on écrit, à ceux que l'on reçoit, aux mots, en somme, à travers lesquels on s'efforce de communiquer, les fameux "mots de la tribu"
en poursuivant délibérément le rêve de la perfection
l'utopie réalisée d'un texte qu'il n'y aura plus à reprendre - jamais !
Comme le petit Prince de sa rose, je me sentais de nouveau responsable pour chaque mot, pour l'usage propre de chaque mot..., responsable pour
enchâsser chaque parole dans son acception profonde - on n'y saurait en changer une seule sans briser l'équilibre subtil du recueil -, tantôt première tantôt plus actuelle

(combattre l'inadéquation du parler en redécouvrant la ligne de partage entre les antiques beautés de la "vieillerie langagière" et les nouveaux trésors de la langue moderne, davantage ouverte et "démocratique")

inventer une signification plus proche par quelques néologismes, contextuels ou non (plasmer)

masculiniser des substantifs injustement féminins depuis des millénaires (prostitué ou parturient...)

utiliser les vocables les plus humbles en leur rendant le discernement qu'ils ont désappris, leur native splendeur fanée d'avoir été trop longtemps prononcés, galvaudés
vulgariser la poésie, enfin

faire de la langue poétique
une langue charnelle
une langue humaine !
* * *
Dans ce laboratoire de désinformation, de censure et de manipulation permanente du langage qu'est devenue l'Italie berlusconienne, véritable cloaque, il est trop facile de constater que les mots ont perdu toute valeur commune, tout sens commun, nous en avons des exemples éclatants tous les jours, hier encore, Angelino Alfano, actuel ministre de la "Justice" intronisé Secrétaire du parti de Berlusconi, a déclaré sans honte et sans crainte de se couvrir de ridicule qu'il voulait faire du PDL (Peuple des Libertés...) le "parti des gens honnêtes" !

Après "Parti de l'Amour", voici donc le parti de Berlusconi, indubitablement le chef de gouvernement le plus menteur, indécent, corrompu, subversif et délinquant du monde démocratique, réintitulé "Parti de l'honnêteté" !!! Le comble dans un pays où le crime a été patiemment institutionnalisé - parlementarisé même - par nos gouvernants depuis la fin de la IIe Guerre mondiale, toutes couleurs confondues, et où les mafias prospèrent en toute "légalité"...

Oui, le pouvoir des mots a bien le pouvoir de changer le monde (hélas !), comme le montre cette vidéo découverte hier via @randfish :

The Power of Words



qui se conclut ainsi : « Change your words. Change your world. »

En bien ou en mal...

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vendredi 24 juin 2011

Yahoo! No mission, no vision!

Updated / 2015, July 31 - Yahoo's Mission

* * *
Updated / 2012, August 9 - Will Marissa Mayer be able to fix Yahoo!?

* * *
Updated / 2011, June 24 - (first version was posted on 2010, March 1st)

«Most importantly, Yahoo hasn’t been able to create growth or articulate a clear vision for substantive growth

Ben Parr, The Battle for Yahoo’s Future (Mashable)

* * *
Generally, ONE Company has got ONE core mission :
But things sound a little bit different when it comes to Yahoo!


Since 1996, Yahoo! seems to never agree with ... Yahoo! Let's see what Yahoo! said about Yahoo!

1996, Dec.
Yahoo! Inc. (NASDAQ: YHOO), offers a globally-branded Internet navigational service to information and entertainment on the Web. As the first online guide to the Web, Yahoo! is one of the most visible and recognizable names associated with the Internet. Yahoo! provides a context-based directory structure for Internet resources, as well as integrated AltaVista Web-wide search capabilities. The Company is continuing to develop a global family of Yahoo!-branded media properties for targeted geographic areas (Yahoo! Japan, UK, France, Germany, Canada, San Francisco Bay Area, Los Angeles, New York, Chicago, Washington DC, Boston); interests (Yahoo! Internet Life magazine and website and MTV/Yahoo!'s online music guide); and demographic audiences (Yahooligans!, a Web guide for kids and a women's-oriented service with Women's Wire). Yahoo! can be found on the web at www.yahoo.com. Yahoo! Inc. headquarters are in Santa Clara, California.

1997, Dec.
Yahoo! Inc. (NASDAQ:YHOO) is a global Internet media company that offers a network of branded Web programming that serves millions of users daily. As the first online navigational guide to the Web, www.yahoo.com is the single largest guide in terms of traffic, advertising, household and business user reach, and is one of the most recognized brands associated with the Internet. Yahoo! Inc. provides targeted Internet resources and communications services for a broad range of audiences, based on demographic, key-subject and geographic interests. Yahoo! is headquartered in Santa Clara, Calif.

1998, Dec.
Yahoo! Inc. is a global Internet media company that offers a branded network of comprehensive information, communication and shopping services to millions of users daily. As the first online navigational guide to the Web, www.yahoo.com is a leading guide in terms of traffic, advertising, household and business user reach, and is one of the most recognized brands associated with the Internet. The company has 15 international Web properties outside the United States. Yahoo! has offices in Europe, the Asia Pacific and Canada and is headquartered in Santa Clara, Calif.

1999, Dec.
Yahoo! Inc. (Nasdaq: YHOO) is a global Internet media company that offers a branded network of media, commerce, and communication services to more than 100 million users worldwide. As the first online navigational guide to the Web, www.yahoo.com is the leading guide in terms of traffic, advertising, household and business user reach, and is one of the most recognized brands associated with the Internet. The company also provides online business services designed to enhance Yahoo!'s clients' Web services, including audio and video streaming, store hosting and management, and Web site tools and services. The company's global Web network includes 21 World properties. Yahoo! has offices in Europe, the Asia Pacific, Latin America, Canada and the United States, and is headquartered in Santa Clara, Calif.

2000, Dec.
Yahoo! Inc. is a global Internet communications, commerce and media company that offers a comprehensive branded network of services to more than 166 million individuals each month worldwide. As the first online navigational guide to the Web, www.yahoo.com is the leading guide in terms of traffic, advertising, household and business user reach, and is one of the most recognized brands associated with the Internet. The company also provides online business services designed to enhance the Web presence of Yahoo!'s clients, including audio and video streaming, store hosting and management, and Web site tools and services. The company's global Web network includes 25 local World properties outside the United States. Yahoo! has offices in Europe, the Asia Pacific, Latin America, Canada and the United States, and is headquartered in Santa Clara, Calif.

2001, Dec.
Yahoo! Inc. is a leading global Internet communications, commerce and media company that offers a comprehensive branded network of services to more than 218 million individuals each month worldwide. As the first online navigational guide to the Web, www.yahoo.com is the leading guide in terms of traffic, advertising, household and business user reach. Yahoo! is the No. 1 Internet brand globally and reaches the largest audience worldwide. Through the Yahoo! Enterprise Solutions division, the company also provides online business and enterprise services designed to enhance the productivity and Web presence of Yahoo!'s clients. The company's global Web network includes 24 World properties. Headquartered in Sunnyvale, Yahoo! has offices in Europe, Asia, Latin America, Australia, Canada and the United States.

2002, Nov.
Yahoo! Inc. is a leading provider of comprehensive online products and services to consumers and businesses worldwide. Yahoo! reaches more than 237 million individuals worldwide each month, and is the No. 1 Internet brand globally. Headquartered in Sunnyvale, Calif., Yahoo!'s global network includes 25 World properties and is available in 13 languages.

2002, Dec.
Yahoo! Inc. is a leading provider of comprehensive online products and services to consumers and businesses worldwide and is the No. 1 Internet brand globally. Headquartered in Sunnyvale, Calif., Yahoo!'s global network includes 25 World properties and is available in 13 languages.

2003, Dec. / 2004, Dec.
Yahoo! Inc. is a leading provider of comprehensive online products and services to consumers and businesses worldwide. Yahoo! is the No. 1 Internet brand globally and the most trafficked Internet destination worldwide. Headquartered in Sunnyvale, Calif., Yahoo!'s global network includes 25 world properties and is available in 13 languages.

2005, Dec. / till 2006, Dec. 14
Yahoo! Inc. is a leading global Internet brand and one of the most trafficked Internet destinations worldwide. Yahoo! seeks to provide online products and services essential to users' lives, and offers a full range of tools and marketing solutions for businesses to connect with Internet users around the world. Yahoo! is headquartered in Sunnyvale, California.

2006, Dec. 18 / For the first time in the Yahoo! history appears the word "MISSION":
Yahoo! Inc. is a leading global Internet brand and one of the most trafficked Internet destinations worldwide. Yahoo!'s mission is to connect people to their passions, their communities, and the world's knowledge. Yahoo! is headquartered in Sunnyvale, California.
Ten years after the beginning, Yahoo! is to consider Mission as a strategy, with a long blog post by Jeff Weiner!

Less than a year later, five month after the breaking news, no mission anymore!

2007, Oct. 16

Yahoo! Inc. is a leading global Internet brand and one of the most trafficked Internet destinations worldwide. Yahoo! is focused on powering its communities of users, advertisers, publishers, and developers by creating indispensable experiences built on trust. Yahoo! is headquartered in Sunnyvale, California. For more information, visit pressroom.yahoo.com or the company's blog, Yodel Anecdotal.

2008, Dec. / till 2009, July 7
Yahoo! Inc. is a leading global Internet brand and one of the most trafficked Internet destinations worldwide. Yahoo! is focused on powering its communities of users, advertisers, publishers, and developers by creating indispensable experiences built on trust. Yahoo! is headquartered in Sunnyvale, California. For more information, visit pressroom.yahoo.com.

2009, July 21
Yahoo! Inc. is a leading global consumer brand and one of the most trafficked Internet destinations worldwide. Yahoo! is where millions of people go every day to see what is happening with the people and things that matter to them most. Yahoo! helps marketers reach that audience with its unique and compelling advertiser proposition. Yahoo! is headquartered in Sunnyvale, California. For more information, visit http://pressroom.yahoo.com or the company's blog, Yodel Anecdotal (http://yodel.yahoo.com).

2009, Sept. 22, change again: for the first time in the Yahoo! history appears the word "VISION"!
Yahoo! attracts hundreds of millions of users every month through its innovative technology and engaging content and services, making it one of the most trafficked Internet destinations and a world class online media company. Yahoo!'s vision is to be the center of people's online lives by delivering personally relevant, meaningful Internet experiences. Yahoo! is headquartered in Sunnyvale, California. For more information, visithttp://pressroom.yahoo.com or the company's blog, Yodel Anecdotal (http://yodel.yahoo.com).

2009, Dec. / The Vision first!
Yahoo!'s vision is to be the center of people's online lives by delivering personally relevant, meaningful Internet experiences. Yahoo! attracts hundreds of millions of users every month through its engaging content and services and innovative technology, making it one of the most trafficked Internet destinations and a world-class online media company. Yahoo! is headquartered in Sunnyvale, California. For more information, visitpressroom.yahoo.com or the company's blog, Yodel Anecdotal (yodel.yahoo.com).

2010, Feb. 24 / Another change!
Yahoo! attracts hundreds of millions of users every month through its innovative technology and engaging content and services, making it one of the most trafficked Internet destinations and a world class online media company. Yahoo!'s vision is to be the center of people's online lives by delivering personally relevant, meaningful Internet experiences. Yahoo! is headquartered in Sunnyvale, California. For more information, visithttp://pressroom.yahoo.com or the company's blog, Yodel Anecdotal (http://yodel.yahoo.com).

One year later: 2011, Feb. 23 / Change again!
Yahoo! (NASDAQ:YHOO) is the premier digital media company, creating deeply personal digital experiences that keep more than half a billion people connected to what matters most to them, across devices and around the globe. That's how we deliver your world, your way. And Yahoo!'s unique combination of Science + Art + Scale connects advertisers to the consumers who build their businesses. For more information, visit the pressroom (pressroom.yahoo.com) or the company's blog, Yodel Anecdotal (http://ycorpblog.com/).

Two months later: 2011, April 25 / Yet another change:
Yahoo! (NASDAQ:YHOO) is the premier digital media company, creating deeply personal digital experiences that keep more than half a billion people connected to what matters most to them, across devices and around the globe.

That's how we deliver your world, your way
. And Yahoo!'s unique combination of Science + Art + Scale connects advertisers to the consumers who build their businesses. Yahoo! is headquartered in Sunnyvale, California. For more information, visit the pressroom (pressroom.yahoo.com) or the company's blog, Yodel Anecdotal (http://ycorpblog.com/).

Next to come will be ... the twentieth!

During all these years, they changed more than once a year, but mission was cited only one time, and vision three times (see white arrows):


Just one conclusion, written by David Berkowitz two years ago:
It's hard figuring out exactly what Yahoo's mission is, but it uses the word community on its site a lot...

Facebook also got an evolution of his mission statement, but in case of Yahoo! I can see only a big confusion...

Too much missions & visions just means no mission, no vision at all...

Even if Yahoo! himself doesn't agree with my conclusion:


- “Does Yahoo! have a mission or vision statement?”

- “Yahoo! is the premier digital media company.

Yahoo! creates deeply personal digital experiences that keep more than half a billion people connected to what matters most to them, across devices and around the globe. That's how we deliver your world, your way. And Yahoo!'s unique combination of Science + Art + Scale connects advertisers to the consumers who build their businesses.”
A statement which differs from what we can read on last press releases, or going back in time & space:

- “Does Yahoo! have a mission or vision statement?”

- “Yahoo! Powers and delights our communities of users, advertisers, and publishers, -- all of us united in creating indispensible experiences and fueled by trust.”
Why not, To be the most useful service on Earth?

Indeed, what a mess, Yahoo!


Would it change something if Yahoo buy AOL for his 15th Birthday?



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P.S. It's quite strange - or not? - to read in the Mashable's post by Ben Parr that (a)lmost half of its market value is derived from its 40% stake in Alibaba, the China Internet giant with a market cap of approximately $8 billion.

But why is't so strange? Simply because Alibaba's CEO, Jack Ma, invests most of his time in three areas: vision/ mission/strategy, customers, and employees... (b)y clearly articulating and constantly communicating the vision and mission of the company, he creates the most important foundation in attracting outstanding talent:

Probably Jack Ma should run Yahoo!...

, , , ,

lundi 23 mai 2011

Dichotomie sphères personnelle/professionnelle sur Internet et recentrage

Titre compliqué pour un sujet qui ne l'est pas moins. Avec en arrière-plan une question centrale : faut-il séparer les sphères personnelle et professionnelle sur le Web ?

Et, si oui, comment ? J'ai bien plus d'interrogations que de réponses, mais je pense que la réponse, si réponse il y a, est surtout individuelle. C'est à chacun/e qu'il revient de se déterminer, perso depuis des années que j'essaie de comprendre à mon niveau, j'ai peut-être fini par trouver ma réponse.

Si j'oublie la poésie, un de mes premiers centres d'intérêt (malheureusement, le monde d'aujourd'hui n'est plus à la poésie...), il y a quatre grands univers que j'habite sur le Web :
  1. Internet et les acteurs majeurs du réseau
  2. la traduction et le marketing, à l'origine de ce blog
  3. les mots & les noms (y compris "de domaine")
  4. l'Italie et la mafia expliquées aux francophones, et mon blog italien
Or essayer de tout mener de front, en plus de la famille, du travail, etc., me devient de plus en plus impossible. Mais surtout ces dernières années j'ai un peu trop délaissé ma présence "professionnelle" sur Internet (entendez, la traduction et mon expertise Web), et quelqu'un qui me cherche sur un moteur finit par trouver un Jean-Marie Le Ray qui ne parle plus que de mafia et de Berlusconi !

Et après avoir publié plus d'une centaine de billets sur l'Italie depuis mon "changement de cap", sans compter mes billets italiens, à vrai dire je n'en peux plus de parler de ces horreurs, j'ai mené à bien mon rééquilibrage, désormais l'heure est au recentrage :
  1. Je traiterai Internet essentiellement sur Presse-Citron, où voici ma page, et mon dernier billet sur bulle 2.0 ou pas bulle 2.0...
  2. Traduction & marketing sur le site de ma société, Translation 2.0 (dont j'espère bien que tôt ou tard quelqu'un me dira ce qu'il/elle en pense...) 
  3. Autres arguments sur Adscriptor
  4. Blog italien inchangé, et l'Italie en FR peut-être bien uniquement sur Bungalandia, je verrai...
Ceci dit pour mon site pro, où je centraliserai mes billets sur la traduction, notamment sur le binôme Google & Traduction (PDF, 4 Mo), j'ai également ouvert un compte Twitter et Facebook, (où tout reste à faire, je vous l'accorde), y a plus qu'à assurer...

Séparer les sphères individuelles n'a rien de simple, c'est même un surcroît de travail, mais je me suis rendu compte avec le temps qu'en général les internautes voient cette polyvalence davantage comme un fouillis que comme une richesse. Je trouve ça dommage mais c'est ainsi. L'aventure continue...

dimanche 10 avril 2011

Exclu Adscriptor : Monsieur Yin & Monsieur Yang (xyz milliards de dollars)

[MàJ - 17 février 2012] 6000 milliards de dollars...

(Version anglaise) [Exclusive]: Mr. Yin & Mr. Yang (+200 billion dollars more...)

Suite à la publication d’un long billet intitulé « L'opération Lys d'Or et le Traité de Versailles ! » sur l’affaire étouffée des 134,5 milliards de $, j’ai été contacté par un intermédiaire qui « travaille en Chine pour des propriétaires de ce type de bons ». Pour les besoins du récit, je l’appellerai « Monsieur Yang ».

Voici un extrait de ses messages (je traduis) :
« Monsieur,

J'ai lu avec beaucoup d'attention vos articles sur les bons du trésor de 1934, je travaille en Chine pour des propriétaires de ce type de bons qui m'ont mandaté officiellement pour les négocier, et j'ai des informations très intéressantes qui corroborent en partie les vôtres.

Dans cette affaire le Trésor américain est de totale mauvaise foi et ne répond à aucune question précise qui lui est posée, l'existence de ces bons est connue des autorités chinoises actuelles, … , mais les américains sont maintenant incapables de les rembourser, les sommes se mesurant en trilliards de dollars !!!
 »
Autant vous dire que ça m’a fait dresser l’oreille :-)

Il a d’ailleurs tenté de contacter directement le Trésor US, silence sur toute la ligne :
« J'ai envoyé au Trésor américain un message avec en pièces jointes les photos des bons, ils m'ont répondu qu'ils n'ouvraient pas mon message de peur des virus !!! 
Je leur ai alors faxé les mêmes éléments, mais ils n'ont répondu à aucune de mes questions précises. »
Ces photos, en voici une vignette, floutée pour empêcher que coffres et bons soient reconnaissables :


Silence également de la part des banques !

En parallèle, une autre de mes sources (que j’appellerai « Monsieur Yin »), en possession d’un titre n° de série D 04144945 A, a déposé le bon à la banque en sept. 2008 pour le négocier, et la banque l'a fait disparaître sans donner suite pendant plus de deux ans, avant de finalement lui répondre, après "n" relances :
Monsieur,

Concerne : document déposé le 18/09/2008

Nous avons reçu nouvelle confirmation de notre dépositaire aux USA que la Federal Reserve n'avait pas émis de titre d'un montant supérieur à $100 000.
Ceci confirme le caractère de fausseté du document que vous avez déposé en notre banque le 18 septembre 2008.
La CBFA (Commission bancaire, financière et des assurances) a pour sa part confirmé notre obligation de rétention de ce document.
Nous le remettons aux autorités judiciaires et clôturons ce dossier...
Plus de 2 ans d'attente pour lui envoyer la même info que celle reprise sur le site de la FED. Qui est en outre totalement fausse, puisqu'il est certain que le Trésor U.S. a officiellement émis des obligations de 500 millions de $ l'une pendant 14 ans au moins, comme l'explique fort bien M. Franklin Noll dans une présentation tenue en 2005.

Or en clair, Monsieur Yin, qui a toujours agi dans la plus grande transparence, avait lui-même contacté les autorités américaines, de la FED aux services secrets, puisque l'histoire de son titre est un peu différente de ceux de Chiasso : il en a hérité !!!

Voici un passage de la réponse de la FED :
Also, please know that in many countries, there is a rumor about lost boxes issued by Federal Reserve Banks such as the Federal Reserve Bank of Richmond or the Federal Reserve Bank of Philadelphia, allegedly in connection with the Treaty of Versailles. The “boxes” have a maturity period of over thirty years and high annual interest rates. It is said that some of these boxes were found in the Philippines after WW II. Invariably, the typical “box” contains millions or billions of U.S. notes, bonds, gold bullion certificates, treasuries, other non-existent securities, insurance certificates, green cards, etc.

If you wish to confirm the validity of your Note, please contact the Bureau of Engraving and Printing, which produces the United States' currency: http://www.moneyfactory.gov
et la liste de tous les organismes qu'il a contactés, y compris Moneyfactory, sans grands résultats à ce jour, en leur expliquant la situation :

- OTS (OFFICE OF THRIFT SUPERVISION)
- FEDERAL RESERVE BOARD
- REPORT FRAUD
- USSS (service secret)
- BEP.GOV
- IS—MAB
- UNOITC
- MONEYFACTORY.GOV
- AIPAC
- UNWANTED PUBLICITY INTELLIGENCE

Et voici, en gros plan, l'en-tête du bon et un détail de son verso :




où l'on voit bien qu'il est d’une série identique à celle de Chiasso (n° de série D 04144945 A vs. D 45183601 A - D 45183850 A) :


Lorsque j’ai raconté les mésaventures de Monsieur Yin à Monsieur Yang, voici ce que ce dernier m’a répondu :
« Ce que vous dites à propos de la confiscation par les banques de bons qui ont été déposés est tout à fait vrai : dans un premier temps les banques nous reçoivent avec le tapis rouge, ensuite il est impossible d'avoir le moindre renseignement, j'ai moi-même été victime de menaces voilées : « Laissez tomber, il y va de votre intérêt !!! »
Alors quoi !? Croyez-vous qu’un faussaire contacterait directement le Trésor américain en s'identifiant, juste pour le plaisir de se faire prendre ? Or si Monsieur Yin & Monsieur Yang sont encore en liberté, c’est bien la preuve qu’ils sont réels, ces bons !

Monsieur Yang en est plus que convaincu :
« J'ai vu plusieurs types de bons, ils sont véritablement anciens, de très bonne facture, avec des filigranes, et, pour certains, des points secrets qui ne sont visibles qu'avec des lampes ultra-violet. »
À comparer avec l'avis des douaniers italiens (voir le communiqué officiel de saisie qui, bizarrement, n'est plus en ligne sur le site des douanes...), dont le Colonel Rodolfo Mecarelli, commandant provincial de la GDF à Côme, déclarait que « les bons de 500 millions sont imprimés sur du papier filigrané d'excellente facture ».

Ça fait quand même beaucoup de points communs et d'éléments à charge entre toutes ces affaires, ne trouvez-vous pas ? Car les faussaires ont bon dos, comme je l'expliquais ici :
Et tout ça est faux ! Parole d'experts des services secrets américains ! Donc si l'on prend leur parole pour or massif, il faut bien convenir que les faussaires en question ont vu loin et ont fait fort, inutilement, certes, mais très loin et très fort quand même !

Puisqu'ils ont été jusqu'à falsifier des bons qui n'existent pas, qui n'ont jamais existé, qui n'existeront jamais ! En déployant des moyens pour le moins extraordinaires, en enterrant les valises et les coffrets pendant des décennies, probablement dans l'espoir que le jour où tout cela serait déterré, par le plus grand des hasards, ils seraient enfin universellement reconnus comme les plus grands et plus clairvoyants faussaires de l'humanité.
Falsifier l'inexistant (!!!), exactement comme pour les "billets Kennedy", l'histoire se répète... Surtout vu le nombre (présumé) de gouvernements impliqués dans ces affaires (un peu comme pour les navires toxiques qui trafiquent dans les déchets nucléaires, où même les mafias n'arriveraient jamais à un tel degré d'impunité sans l'aval, voire la complicité corrompue, des États aux plus hauts niveaux)...

Et la FED a beau avertir de l'existence de "faux coffrets" aux Philippines, que dira-t-elle maintenant de l'apparition de nouveaux "faux coffrets" en Chine (totalement différents des autres, ces faussaires sont vraiment d'une imagination débordante) !? Mais écoutons Monsieur Yang nous préciser un peu le contenu d’un coffre :
« Les boîtes de bons contiennent chacune 120 grandes enveloppes, dans chacune de ces enveloppes une valeur nominale de 300 millions US$ (10 jeux de 3 bons de 10 millions chacun), soit 3,6 milliards de $ par boîte !

Et bien sûr, en plus de la valeur faciale, il faut prendre en compte les intérêts depuis 1934 !!! »
Avec en tout une soixantaine de coffres en dépôt, je vous laisse calculer…

Voici d'ailleurs le détail d'un coffre (numéros de série effacés par mes soins) :

Impressionnant, non ?

En revanche, sur l’origine et l’histoire de ces bons, Monsieur Yang nous donne les détails suivants :
« Une descendante d’un haut dignitaire chinois de l’époque m’a confié que les américains avaient amené en Chine une dizaine de machines pour l’impression des bons, et que les machines ont tourné de 1928 à 1936. Selon elle, Song Meiling, la veuve de Tchang Kaï-chek s'est même fait rembourser ce type de bons, qui appartiennent à des descendants du Kuomintang et de la famille impériale chinoise. »
N'y aurait-il pas là une quelconque connexion entre la "famille impériale chinoise" et la fort mystérieuse Dragon Family...

Quant aux machines qui ont tourné de 1928 à 1936 en imprimant les fameuses Séries de 1934, il est à noter que ces bons avaient une maturité de 30 ans et qu'ils arrivaient donc à échéance à partir de 1964. Or comme nous l'avons vu plus haut, le Trésor US a officiellement émis ce genre de bons de février 1955 à octobre 1969, d'où une compatibilité parfaite entre les dates !

Ce passage de la déclaration de M. Yang m’a rappelé ce que j’écrivais également dans : « Le Traité de Versailles » :
« En définitive, l'explication officielle des autorités américaines serait que les "U.S. Dollar Bonds" et autres "Morganthaus" qui circulent en Asie sont tous des faux, fabriqués par la CIA dans les années 30 et au début des années 40 pour aider Tchang Kaï-chek dans sa lutte contre les communistes chinois. Enterrés par les généraux du Kuomintang pendant des décennies, ce n'est qu'assez récemment qu'ils ont commencé à réapparaître. Le but "théorique" de ces contrefaçons étant d'obtenir en échange une fraction de leur valeur nominale. »
Or s'il est vrai que la Central Intelligence Agency a fait parvenir en Chine une dizaine de presses pour imprimer ces bons, cela revient à dire que nous parlons d'une opération couverte de la CIA, qui déclare elle-même sur son site : « Seul le président peut ordonner à la CIA d'exécuter une opération couverte ».

Auquel cas la bonne question à poser serait la suivante :
Si le président des États-Unis de l'époque a autorisé la CIA, une organisation gouvernementale, à imprimer de « vrais faux bons » sur des presses et des rames de papier filigrané venant d'Amérique dans ce but, alors l'actuel gouvernement des États-Unis ne devrait-il pas être légalement lié par ses engagements et tenu d'honorer ses obligations ?
Car Monsieur Yang ne veut surtout pas entendre parler de contrefaçons ! Pour lui, la chose est entendue, ces bons sont authentiques et :
« (S'ils) sont payés un jour, l'argent sera utilisé pour la construction de plusieurs centaines d’hôpitaux en Chine. Un protocole d'accord a été signé pour cela. »
Il s'est d'ailleurs rendu auprès de son ambassade à Pékin, "avec le propiétaire des bons accompagné de sa trésorière pour faire authentifier les signatures" sur les accords concernant les bons. Or si l'ambassade ne fait qu'enregistrer les documents sans porter de jugement sur leur contenu, il est clair que ses partenaires chinois n'auraient jamais pris un tel risque si eux-mêmes pensaient que les bons étaient faux, puisqu'en Chine c'est leur tête qu'ils risqueraient !

À vous la conclusion…

Pour l'heure, après la grosse déception Wikileaks (encore aucune trace, bien que la source de l'info soit particulièrement connue en Italie...), moi je me demande juste si Monsieur Yin et Monsieur Yang finiront par obtenir gain de cause, et nous la vérité sur ces histoires !?


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134 MILLIARDS DE DOLLARS - CHRONOLOGIE INVERSÉE

XXI. 134 milliards de dollars - LE PROCÈS - I (1er décembre 2011)
XX. 134 milliards de dollars - Affaire relancée (26 novembre 2011)
XIX. Exclusivité mondiale Adscriptor ! 134 milliards de dollars : procès civil n° 8500 aux US (24 novembre 2011)
XVIII. Exclu Adscriptor : Monsieur Yin & Monsieur Yang (xyz milliards de dollars) (10 avril 2011)
(Version anglaise) [Exclusive]: Mr. Yin & Mr. Yang (+200 billion dollars more...) (April 10, 2011)
XVII. 134 milliards de dollars - l'affaire évoquée dans les Statelogs de Wikileaks ! (28 novembre 2010)
XVI. 134 milliards de dollars - l'opération Lys d'Or et le Traité de Versailles ! (2 octobre 2010)
XV. 134 milliards de dollars - épilogue ... "officiel" (24 mai 2010)
XIV. xyz ... milliards de dollars : conférence de presse (22 septembre 2009)
XIII. 314,5 milliards de dollars : la piste russe ! (21 septembre 2009)
XII. 180 milliards de dollars (19 septembre 2009)
XI. 134 milliards de dollars - Autre saisie ! (18 septembre 2009)

Résumé de l'affaire (5 septembre 2009)

X. 134 milliards de dollars - Interrogation parlementaire (3 août 2009)
IX. 134 milliards de dollars - Ordre exécutif 11110 (15 juillet 2009)
VIII. 134 milliards de dollars - Dragon Family (6 juillet 2009)
VII. 134 milliards de dollars - Hal Turner (4 juillet 2009)
VI. 134 milliards de dollars - le mystère continue ! (30 juin 2009)
V. 134 milliards de dollars - les comptes ne tournent pas rond ! (24 juin 2009)
IV. 134 milliards de dollars - les mystères de l'information (16 juin 2009)
III. 134 milliards de dollars - trop gros pour être faux (14 juin 2009)
II. 134 milliards de dollars - suite (10 juin 2009)
I. 134 milliards de dollars (8 juin 2009)

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[Exclusive]: Mr. Yin & Mr. Yang (+200 billion dollars more...)

[Update - Febbruary 17, 2012] 6000 milliards de dollars...

(French version) Exclu Adscriptor : Monsieur Yin & Monsieur Yang (xyz milliards de dollars)

Following the publication of a long blog post titled "Operation Golden Lily and the Treaty of Versailles!" about the seizure of $134.5 billion in “counterfeit” US bearer bonds in Chiasso (Italy, June, 2009), I was contacted by an intermediary who "works in China for the owners of this type of bonds." For the purposes of narrative, I shall call him "Mr. Yang."

Here is an excerpt from his first message:
"Sir,
I read with great interest your posts on 1934 Treasury bonds, actually I work in China for owners of such bonds and I’m officially mandated to negotiate them. By the way, I have got some very interesting information that match partly yours.
 
In this case the U.S. Treasury is totally in bad faith and does not answer any specific question about the bonds, even if today the existence of such bonds is known to Chinese authorities... but Americans are now unable to repay sums for trillions of dollars! "
Let me say that suddenly my attention awoke! :-)

Indeed he tried to contact the U.S. Treasury, without getting any answer back:
"I sent a message to the U.S. Treasury with attached pictures of the bonds, and they said they didn’t open my message for fear of viruses!
I then faxed the same stuff, but they did not return answers to any of my specific questions.
"
Here's a thumbnail of some pictures, blurred to prevent boxes and bonds to be identified:

Even Banks were silents!

In the meantime, one other source (I'll call him "Mr. Yin"), who is actually the owner of a bond series # D 04144945 A, presented his bond in a custodial Bank in September 2008 to negotiate it, but the Bank took the bond away without giving him any explanation for more than two years, then they finally replied, after many retries from Mr. Yin to raise the issue:
Sir, 
Object: deposit of bond on 18/09/2008

We have received further confirmation from our agent that the U.S. Federal Reserve had never issued bonds for amounts exceeding $ 100 000.
This confirms that the bond you presented to our Bank on September 18, 2008 is fraudulent.
Thus CBFA (Banking, Finance and Insurance) confirmed our obligation to retain the bond.
Now we defer the matter to the judicial authorities and close out this account
...
So it took more than 2 years to the Bank to give Mr Yin the same information as that shown on the website of the Fed! Which is in any way a false assumption, since very-high-denomination Treasury notes (of $100 million and $500 million) have surely been issued, as stated by Dr. Franklin Noll in his presentation at the 2005 Annual Conference of the Economic History Society at the University of Leicester.

Despite of the fact that Mr. Yin had always acted with the utmost transparency and had contacted himself the U.S. authorities, since the story of its bond is a little bit different from those of Chiasso: he inherited it!

Here is an excerpt from the Fed's response:
Also, please know that in many countries, there is a rumor about lost boxes issued by Federal Reserve Banks such as the Federal Reserve Bank of Richmond or the Federal Reserve Bank of Philadelphia, allegedly in connection with the Treaty of Versailles. The “boxes” have a maturity period of over thirty years and high annual interest rates. It is said that some of these boxes were found in the Philippines after WW II. Invariably, the typical “box” contains millions or billions of U.S. notes, bonds, gold bullion certificates, treasuries, other non-existent securities, insurance certificates, green cards, etc.

If you wish to confirm the validity of your Note, please contact the Bureau of Engraving and Printing, which produces the United States' currency: http://www.moneyfactory.gov
and the list of all the organizations to whom he tried to explain the situation, including Moneyfactory, without getting back significant results to date:

- OTS (OFFICE OF THRIFT SUPERVISION)
- FEDERAL RESERVE BOARD
- REPORT FRAUD
- US Secret Service
- BEP.GOV
- IS—MAB
- UNOITC
- MONEYFACTORY.GOV
- AIPAC
- UNWANTED PUBLICITY INTELLIGENCE

That is a close-up of the header of Mr. Yin's bond and a detail of his back:




which shows that it is a set identical to that of Chiasso (series # D 04144945 A vs. D 45183601 A - D 45183850 A): "The Secretary of the Treasury acting on the instruction of The United States of America issues these bonds to the amount of $ 500 000 000 for all debts, public and private redeemable for the period of 30 years with an interest rate of 4% per annum."


When I told the misadventures of Mr. Yin to Mr. Yang, here is the latter's answer:
This is absolutely true, I know about some Banks retaining the bonds: at first they receive you with the red carpet, then it is impossible to have any information back, and I was myself victim of veiled threats: "Forget it, it is in your interest!"
So what!? Do you think a forger would contact directly the U.S. Treasury by identifying himself, just for the pleasure of getting caught? But if Mr. Yin & Mr. Yang aren't yet in jail, it means that these bonds must be real!

Mr. Yang is convinced of that:
I saw several kinds of bonds, and these ones appear to be old and very highly qualitative, with watermarks and with some secret points which are visible only with ultraviolet lamps.
In the Chiasso financial smuggling case (strangely, the official release of seizure is no longer online at Italian Customs website...), Colonel Rodolfo Mecarelli, Provincial Commander of the GDF in Como, stated that the $ 500 million bonds were also "made of filigree paper of excellent quality."

There are many common pieces of evidence in these two cases, don't you think so? And can we simply say that we are talking about counterfeiters and counterfeit bonds only? As I tried to explain here:
So it's all a fake! Word of Expert of U.S. Secret Service! But if we take their word as solid gold, it also must be admitted that more than half of a century ago forgers had really far-sighted view and were very, but very strong and brave!

Because so far they have been falsified bonds that do not exist, had never existed, and will never exist! Deploying at least extraordinary means and burying boxes and boxes of bonds for decades, just hoping that the day it would all be dug up, by the merest chance, they would finally be universally recognized as the greatest counterfeiters and more discerning smugglers of mankind.
Falsifying nothing but non-existent securities (!!!), just like for the "Kennedy notes," history repeats itself... Especially given the (presumed) number of governments involved in these cases (like for toxic ships trafficking in radioactive waste, where even mafias would never reach such a degree of impunity without the officious approval - or even the corrupt complicity - of States at their highest level)...

And if the Fed warned about the existence of "boxes" of "fake" bonds in the Philippines, what would the Fed say now with the emergence of these new "boxes" of "fake" bonds in China (boxes totally differ from the precedent ones, but we all know that counterfeiters are extremely imaginative persons indeed!)?

Anyway, lets listen to Mr. Yang clarify us the content of one box:
"Each box of bonds contains 120 large envelopes, in each of these envelopes there is a nominal value of U.S. $ 300 million (10 sets of 3 bonds of $ 10 million each), so 3.6 billion dollars per box!
And of course, we must take into account not only the face value, but also the interests since 1934!"
With a total of approximately sixty boxes, I'll let you do the math: more than 200 billion dollars...

Here is a detail of one box (serial numbers removed by myself):

Impressive, isn't it?

However, Mr. Yang gives us the following details about the origin and history of these bonds:
A descendant of a Chinese high official at the time told me that the Americans had brought to China a dozen machines for printing bonds, and that the machines have printed from 1928 to 1936. According to him, Soong May-ling, widow of Chiang Kai-shek, got her money back for such bonds, mainly owned by descendants of the Kuomintang and of the Chinese Imperial Family.
Now is there in some way a connection between this "Chinese Imperial Family" and the very mysterious "Dragon Family" that someone had already spoken about?

Moreover the machines would have printed from 1928 to 1936 bonds Series of 1934 with a maturity of 30 years: it means they could have been redeemed from 1964. Well, as we saw first, the US Treasury issued denominations of ($100 million and) $500 million during at least 14 years, since these very-high-denomination Treasury notes officially started in February 1955 and officially ended in October 1969. So there is a perfect compatibility between the two dates!

As mentioned on each of the 33 coupons:

FEDERAL RESERVE NOTE
This coupon is for FIVE HUNDRED MILLION DOLLARS $ 500,000,000 shall be payable on the last day of the 30th year of The United States of America and redeemable for the period of 30 years with an interest rate of 4% per annum.
OHIO

A circumstance that reminded me of what I wrote in my blog post titled "Operation Golden Lily and the Treaty of Versailles!":
Ultimately, the official explanation of U.S. authorities is that the "U.S. Dollar Bonds" and the other "Morganthaus" circulating in Asia are all bogus securities, forged by the CIA in the 30s and early 40s to help Chiang Kai-shek in his struggle against the Chinese Communists. Buried by the Kuomintang generals for decades, they have begun to reappear only recently. And the theoretical goal of these fakes just would be to exchange them against a fraction of their nominal value.
But if it is true that the Central Intelligence Agency had brought in China a dozen machines for printing bonds, it means that we are talking about a covert action, and as the CIA stated itself on his website: Only the president can direct the CIA to undertake a covert action.

So the question is:
If at the time the President of the United States authorized the CIA, a US government organization, to print "false true bonds" on american printing machines with american security paper brought there for this purpose, shouldn't the actual US government be legally binded to the repayment of these bonds?
Anyway, Mr. Yang doesn't want to hear about forgeries: for him these bonds are real and
... if they will be paid some day, the money will be used for the construction of several hundred hospitals in China. A Memorandum of Understanding has already been signed for it.
He also went to its embassy in Beijing, "with the owner of a box and his treasurer to authenticate signatures" affixed to the agreements on the bonds. But if the embassy simply records the documents without judging their content, it's clear that its Chinese partners would have never take such a risk if they believed that the bonds were false, since in China you can be executed because of that!

I let you conclude...

For now, after the big disillusion of Wikileaks (an italian source, particularly very well-informed in Italy, stated that there was something about the Chiasso financial smuggling case in the Embassy Cables leaks, but still I wasn't able to verify it...), I just wonder if Mr. Yin and Mr. Yang will eventually succeed in their affair, and if some day we'll be able to know the truth about these stories!?



134 BILLION DOLLARS – A French Chronology

Breaking News

XXI. 134 milliards de dollars - LE PROCÈS - I (1er décembre 2011)
XX. 134 milliards de dollars - Affaire relancée (26 novembre 2011)
XIX. Exclusivité mondiale Adscriptor ! 134 milliards de dollars : procès civil n° 8500 aux US (24 novembre 2011)

“Fake” billion US dollars bonds case revived?

XVIII. Exclu Adscriptor : Monsieur Yin & Monsieur Yang (xyz milliards de dollars) (10 avril 2011)
(English version) [Exclusive]: Mr. Yin & Mr. Yang (+200 billion dollars more...) (April 10, 2011)

From the beginning...

I. 134 milliards de dollars (8 juin 2009)
II. 134 milliards de dollars - suite (10 juin 2009)
III. 134 milliards de dollars - trop gros pour être faux (14 juin 2009)
IV. 134 milliards de dollars - les mystères de l'information (16 juin 2009)
V. 134 milliards de dollars - les comptes ne tournent pas rond ! (24 juin 2009)
VI. 134 milliards de dollars - le mystère continue ! (30 juin 2009)
VII. 134 milliards de dollars - Hal Turner (4 juillet 2009)
VIII. 134 milliards de dollars - Dragon Family (6 juillet 2009)
IX. 134 milliards de dollars - Ordre exécutif 11110 (15 juillet 2009)
X. 134 milliards de dollars - Interrogation parlementaire (3 août 2009)

Case Summary: Résumé de l'affaire (5 septembre 2009)

XI. 134 milliards de dollars - Autre saisie ! (18 septembre 2009)
XII. 180 milliards de dollars (19 septembre 2009)
XIII. 314,5 milliards de dollars : la piste russe ! (21 septembre 2009)
XIV. xyz ... milliards de dollars : conférence de presse (22 septembre 2009)

Provisional epilogue

XV. 134 milliards de dollars - épilogue ... "officiel" (24 mai 2010)
XVI. 134 milliards de dollars - l'opération Lys d'Or et le Traité de Versailles ! (2 octobre 2010)
XVII. 134 milliards de dollars - l'affaire évoquée dans les Statelogs de Wikileaks ! (28 novembre 2010)

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