mardi 6 novembre 2007

Facebook annonce Facebook Ads

Selon les communiqués de presse, Facebook Ads se décline en trois volets :
  1. les marques pourront créer leurs propres pages sur Facebook pour se connecter directement avec leurs audiences ;
  2. le système publicitaire mis en place facilitera la propagation virale des messages des marques via Facebook Social Ads™ ;
  3. une interface ad hoc permettra de connecter des infos sur les activités des membres cibles des marketers.
Marques notables : Blockbuster, CBS, Chase, The Coca-Cola Company, Sony Pictures, Verizon. Normalement, aucune info personnelle ne sera partagée avec les marques. Comme le souligne Nick O'Neill, je me demande ce qu'il entend par info personnellement identifiable (I wonder what sort of information qualifies as “personally identifiable.”)

Coca-Cola veut être ton ami, je vous dis pas, ça va faire des bulles !

Infect me. I'm yours.

Je m'en vais de ce pas relire les conditions d'utilisation de Facebook... Car de facto, les utilisateurs ne pourront pas désactiver ces pubs ou choisir de ne pas les voir, sauf à cesser de fournir leurs infos : Facebook, attention aux retours de manivelle...

Mais Zuckerberg insiste : c'est un service libre, supporté par la pub (“It is an ad-supported service. It is a free service”). Tandis que pour certains, ça devient limite spam...

Sur les autres sites, le projet Facebook Beacon permettra aux utilisateurs de choisir les activités qu'ils voudront partager avec leurs "amis" sur Facebook.

Les "Landmark partners", ou partenaires privilégiés dont j'ai déjà parlé dans Social Network, Social Graph & Social Ads mettent déjà en place leurs batteries promotionnelles pour donner corps à une soi-disant « nouvelle façon de faire de la pub » (a new way of advertising online). Et de lancer 100 000 nouvelles pages dans la foulée...

Parmi eux : eBay, Fandango, IAC brands, Travelocity, AllPosters.com, Blockbuster, Bluefly.com, CBS Interactive, ExpoTV, Gamefly, Hotwire, Joost, Kiva, Kongregate, LiveJournal, Live Nation, Mercantila, National Basketball Association, NYTimes.com, Overstock.com, Redlight, SeamlessWeb, Sony Online Entertainment, Sony Pictures, STA Travel, The Knot, TripAdvisor, Travel Ticker, TypePad, Viagogo, Vox, Yelp, WeddingChannel.com, Zappos.com.

Pour autant, les Social Ads ne seront pas servies par Microsoft mais contrôlées par Facebook avec un mécanisme d'enchère pour la tarification, au CPC ou CPM. Les pubs autres que les Social Ads seront également servies par le système, voir sur ce lien (actif à partir de demain) (en attendant...).

Question métriques, Facebook Insights fournira un accès libre aux annonceurs sur les données relatives aux activités, aux demographics, aux performances des pubs et aux tendances.

Selon les dernières stats, relevées hier, même si le rythme de croissance est à la baisse, puisque la progression est divisée par 3 (on passe de 3 308 580 nouveaux utilisateurs durant la semaine du 20 au 28-10, à 1 046 020 sur la semaine écoulée), ce système devrait quand même toucher entre 46 et 50 millions d'utilisateurs.

Selon Zuckerberg lui-même dans sa présentation :
“Nous avons déjà dépassé le seuil de 50 millions d'utilisateurs, et nous doublons tous les 6 mois. Je ne parle que d'utilisateurs actifs qui ont visité Facebook au cours des 30 derniers jours. Plus de 25 millions d'internautes viennent chaque jour sur notre site. Chaque personne visualise plus de 40 pages par jour, soit plus de 65 milliards de pages vues par mois.”

Or vu que l'influence des amis des amis est toujours plus déterminante, on va tous devenir des
confansommateurs...

Et dans la série "on a tous un ami Facebook", voici l'image qui cartonne :

on a tous un ami Facebook

Pour reprendre ma réponse à deux commentateurs, je sais bien que les chiffres communiqués par Facebook ne sont pas justes, certes, mais c'est par défaut et pas par excès. En clair, ça signifie que dans la réalité ils sont plus importants que ça. Idem pour le nombre des pays, limité à 31, alors qu'il y a d'autres communautés dans Facebook. Un seul exemple : le Maroc, dont la communauté me semble fournie et qui n'est pas pris en compte. Et il y en a sûrement d'autres.

Ceci dit, c'est la première fois que je vois des baisses du nombre d'abonnés au service dans plusieurs pays : Afrique du Sud, Nouvelle Zélande, Irlande, République Dominicaine. En revanche la Turquie enregistre une forte progression, au point qu'elle représente la cinquième communauté sur le site, en devançant la Suède et en se plaçant juste derrière l'Australie, avec plus d'1 million de membres.

La France atteint 562 840 utilisateurs, soit "seulement" 32 140 de plus que la semaine dernière, on dirait qu'il y a une stagnation.

Donc quelle sera la déclinaison régionale de ce système de pub, ça reste à voir. D'autant plus que toutes ces marques étant US de façon prépondérante, elles s'intéresseront probablement davantage aux +20 millions d'utilisateurs américains. Au début. Et pendant ce temps, la concurrence...


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Tariq Krim, Netvibes, annonce Ginger sur TechCrunch UK & Ireland

Tariq Krim, Netvibes, annonce Ginger (sur TechCrunch UK & Ireland)

De quoi s'agit-il ? D'une plateforme de widgets sociaux !

Écoutons Tariq à Berlin :
We decided to re-engineer Netvibes around social services. (...) When you see something on Netvibes and like it you can share it with friends on your public Netvibes timeline.

Nous avons décidé de remixer Netvibes autour des services sociaux. (...) Lorsque vous voyez quelque chose qui vous plaît sur notre plateforme, vous pouvez le partager avec vos amis sur votre espace public Netvibes.
[MàJ - 16 h] Tariq est intervenu au Web 2.0 Expo à 14h10' (voir en fin de billet), repris en live blogging par Mike Butcher (bravo pour la réactivité :-). Donc c'est cette info-là que j'ai lue en premier, d'où l'erreur dans mon titre. CQFD !

Voir les vidéos :


* * *

Depuis un mois que je parle d'applis en tous genres, j'ai beaucoup pensé à Tariq Krim vu que c'est par lui que j'ai été amené à m'intéresser aux widgets, et indirectement - dans un premier temps - à Facebook.

Or lui qui est toujours avare de stats (je me rappelle qu'il m'avait dit "on ne communique pas sur ça") vient d'en donner plusieurs d'un coup :

En 2 ans, 25 millions de pages uniques personnalisées dans 69 pays. Plus la volonté d'accélérer l'adoption des Widgets en rendant accessibles des services clés pour permettre aux éditeurs de les créer et les distribuer, et aux internautes en général de les développer.

De même que chacun pourra bientôt créer son propre univers :


Netvibes supporte évidemment la téléphonie mobile et l'iPhone, j'ai d'ailleurs été surpris de voir qu'ils ne participaient pas au projet Android. Par contre ils sont partenaires d'OpenSocial, et vu l'importance de l'écosystème et des univers Netvibes (800 000 développeurs, 10 fois ceux de Facebook !), il va bientôt y avoir des widgets sociaux partout, à la fois sur Facebook et sur les autres membres d'OpenSocial :


À noter qu'à l'époque j'avais conclu mon billet sur ce cri de ralliement : WidgUp Netvibes !, maintenant la version officielle c'est socialisez vos widgets !

On dirait donc qu'ils sont sur le point de rattraper la longueur d'avance qu'ils avaient acquise il y a plusieurs mois avec l'Universal Widget API, puis perdue...

Signalons au passage qu'Aziz Haddad concluait son billet sur cette information complémentaire :
Le réseau social de netvibes va être lancé au courant du mois d’avril, permettant entre autres de partager ses pages avec ses contacts/amis…
C'était en avril. Or depuis, plus rien, malheureusement. Une annonce qui arrive donc à temps. Juste un peu en avance sur Facebook...

En conclusion, je continue de croire que la communication de Netvibes est trop discrète, voire absente là où on s'attendrait en revanche à voir Tariq Krim, ou qui pour lui, prendre la parole plus souvent (dernier billet sur le blog français daté du 21 septembre...).

Faute de quoi ce sont les autres qui occupent la place et Netvibes qui perd du terrain, de la visibilité, et - je le pense - une certaine part de consensus.

Voici le moment de l'annonce officielle par Tariq à l'occasion du Web 2.0 Expo, qui a commencé hier à Berlin et doit se terminer après-demain...


Via Adactio. Voir également sur TechCrunch FR.


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lundi 5 novembre 2007

Google annonce la plateforme mobile ouverte : Android

Google annonce la plateforme mobile ouverte : Android

Une alliance de grands groupes et d'opérateurs leaders dans les technologies sans fil et la téléphonie mobile annonce le développement de la plateforme AndroidTM, qui devrait être disponible au cours du deuxième semestre de 2008.


La plateforme sera mise à disposition avec des licences open-source pour donner aux opérateurs et aux fabricants davantage de liberté et de souplesse dans la mise au point de leurs produits. Un premier kit de développement sera prêt dès la semaine prochaine.



L'Open Handset Alliance regroupe les membres fondateurs suivants : Aplix, Ascender Corporation, Audience, Broadcom, China Mobile, eBay, Esmertec, Google, HTC, Intel, KDDI, LivingImage, LG, Marvell, Motorola, NMS Communications, Noser, NTT DoCoMo, Inc., Nuance, Nvidia, PacketVideo, Qualcomm, Samsung, SiRF, SkyPop, SONiVOX, Sprint Nextel, Synaptics, TAT - The Astonishing Tribe, Telecom Italia, Telefonica, Texas Instruments, T-Mobile, Wind River.

Au vu de cette liste, une question se pose d'emblée : outre les américains, il y a les italiens (Telecom Italia), les espagnols (Telefonica), les allemands (Deutsche Telekom est la maison mère de T-Mobile), quid des français ?

Plus de 3 milliards d'utilisateurs de mobiles dans le monde, près de 3 fois le nombre des internautes, ça se cultive !

Après l'Open Software, l'Open Device, l'Open Ecosystem et l'OpenSocial, voici donc l'Open Platform. Que d'ouverture !

Pour Eric Schmidt, à terme les opérateurs pourront offrir des téléphones moins chers, avec de meilleurs services, de meilleures fonctionnalités et interfaces graphiques, sans oublier la possibilité d'embarquer avec les systèmes d'exploitation la trilogie Search, Apps & Ads...

Et Schmidt de répondre ainsi à la question du Financial Times sur la venue du gPhone  :
Nous ne l'annonçons pas pour l'instant, mais si nous devions le faire, Android serait la plateforme idéale.

(is) a real gPhone is coming. Eric says that we're not announcing, but if we were to, this would be the platform for it.
Donc s'il y en a qui pensent que le gPhone ne verra pas le jour, peut-être voudront-ils reconsidérer leur position.

À noter enfin, que là aussi, Google concurrence encore une fois Facebook, qui a lancé sa propre plateforme mobile le 24 octobre, il y a tout juste 2 semaines !

En fait, depuis plus d'un an que j'anticipais le prochain milliard d'utilisateurs pour Google dans la téléphonie mobile, nous y voilà. J'y reviendrai...

Davantage d'infos sur Standblog et JBlog. Mais ce n'est qu'un début !


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P.S. Pour mémoire, rappel de la définition d'androïde : automate à forme humaine, qui ressemble à l'homme...

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dimanche 4 novembre 2007

Guerres, batailles, brevets, S.O.S.

Guerres, batailles, brevets, S.O.S.

Les brevets

(Voir également les brevets de Google par Bill Slawski.)

Dans un récent billet sur Google Open Social & Facebook, Dave McClure conclut ainsi sur les réseaux sociaux : nous allons en parler pendant des années (we'll be talking about it for years :-)

En s'inspirant de son billet, Lee Lorenzen voit trois conséquences imprévues de la mise en place d'OpenSocial :
  1. la prolifération des réseaux sociaux ;
  2. le développement d'applis qui vont favoriser l'exode des utilisateurs de MySpace ou LinkedIn vers Facebook (the REAL THING and the WINNING NETWORK, comme il l'appelle) ;
  3. l'éclosion de procès pour violation des brevets détenus par Facebook sur les NewsFeeds (ce que j'ai appelé la traçabilité).
Franchement, si je ne saurais trop quoi dire sur les deux premiers points, le troisième m'a tellement interpellé que j'ai voulu en savoir plus sur ces brevets.

D'autant plus que dans une interview de Peter Chane, responsable Produits communautaires chez Google, à la question :
Facebook propose des fonctionnalités qui favorisent la propagation “virale” des applications entre membres de la communauté. Est-ce qu'OpenSocial prendra aussi en charge des fonctionnalités “à la Facebook”, comme les invitations, les notifications, les fils d'activités ?

(Facebook offers features that help applications spread “virally” to their friends. Will OpenSocial support features like Facebook’s invitations, notifications, and feed items?)
il répond :
À ce stade, l'API OpenSocial ne prévoit pas ce type de fonctionnalités, même si nous y pensons : beaucoup de sites et de développeurs nous l'ont demandé, et actuellement nous en discutons avec eux.

(There isn’t a feature like invitations in the OpenSocial API at this point. It’s something we’re considering — a lot of sites and developers have expressed interest in this, and we’ll be having conversations with them.)
Une réponse qui m'a étonné ! Car ce ne sont pas les applis embarquées sur la plateforme qui sont le point fort de Facebook, mais bien la traçabilité :
Facebook est une rupture dans les réseaux sociaux pour une raison simple : il permet de suivre à la trace ses "amis" : qui ils fréquentent, à quels groupes ils adhèrent, quelles applications ils installent, ce qu'ils font, où, quand, comment, etc. Dans un "flux" continu, sorte de par-chemin à suivre qui déroule le palimptexte des actions...
(...)
C'est justement cette fonctionnalité qui est en rupture avec ce qui se faisait jusqu'alors et qui décrète toute la nouveauté de Facebook. D'autant plus que si les gens s'inscrivent aujourd'hui, c'est essentiellement parce qu'ils sont en quête de visibilité, voire de reconnaissance, et non pas le contraire.
Donc sans tous ces flux qui charrient le flot des actions et des interactions sur Facebook, pas de viralité ! Ou très peu. En tout cas pas suffisamment pour justifier le développement d'applis ad hoc pour les réseaux sociaux. Comme le dit Tariq Krim, ça doit se compter en milliards ces petites bêtes...

Ce que je viens de décrire en termes poétiques, Lee Lorenzen le précise ainsi en termes techniques :
... the real key to Facebook’s utility is their permission-based, algorithmically optimized, personal-action monitoring, newsfeed. This innovation (and I predict the basis of several inventions) will turn out to be the true genius and defensibility of Facebook (like PageRank was/is for Google). Although it is not the key to their monetization, it is the fuel that powers the word-of-mouth (or as I call it “the word of mouse”) engine that ensures the viral spreading of and high level engagement with anything useful that is discovered in the facebook eco-system. Although “activity feeds” may exist in other systems and an API can be created in OpenSocial to submit items to it, my $64 billion question is: Which of all the OpenSocial partners are going to be in charge of deciding the specific subset of items that make it through to a given user’s newsfeed? Does Google get this right? If so, they will be the one sued by Facebook for billions of dollars for violating the upcoming Newsfeed Patents.

The reason I’m confident several patents were filed and will ultimately be granted is that facebook is the first company in the world to encounter a very specific problem related to managing a Large Social Network Newsfeed — specifically too much news to print. Unlike other environments without a critical mass of users, Facebook had to decide how to feed only “the important” items into your and my newsfeed. The data I’ve heard is that only 1 in 500 items that could be of interest to me actually makes it into my feed. While I don’t know (and probably don’t care) what is left out, my sense is that Facebook mostly gets it right. In addition, Facebook is likely the first company in the world to develop “newsfeed tuning controls” for their users like me based on which of my friends I really want to know more about and which I’m less concerned with. They also have created a new type of “Sponsored Newsfeed” item (i.e., a CPM or CPC ad) that is woven into this highly valuable stream of data that has my full attention. Unlike the rest of the ads on facebook, I’ve heard that these types of ads have between 4% and 25% click-through rates!!!

Each of these newsfeed-related areas represent HUGE CHALLENGES from legal, financial and technology perspectives to the OpenSocial confederation who have joined forces to create an Axis of Engagement that will attempt to combat the existing Facebook / Microsoft alliance. In the case of Facebook / Microsoft, it is clear that facebook is in charge of all their user interface decisions and related technology and Microsoft’s sole role is to assist with ad monetization. In the case of OpenSocial, I predict a battle royale deciding who gets to sell ads in OpenSocial and who gets to control the newsfeed. Google will clearly want both of these roles, but why should MySpace and LinkedIn give up these crown jewels?
Il est tard, je suis fatigué, et pour une fois je renonce à la traduction intégrale. Mais le cœur du message est le suivant : les fils, ou les flux, ou les feeds, comme vous préférez, doivent pondérer parmi des milliers, millions, milliards d'actions et d'événements ce qui doit être visualisé, quand, à qui, etc.

Une sorte de FeedsRank algorithmique qui serait à la traçabilité ce que le PageRank est à la recherche. Or Lorenzen nous parle d'upcoming Newsfeed Patents, de brevets à venir (The reason I’m confident several patents were filed and will ultimately be granted is that facebook is the first company in the world to encounter a very specific problem related to managing a Large Social Network Newsfeed — specifically too much news to print.) [Début]

* * *

Donc, sans savoir si et combien de brevets seraient déposés dans un futur plus ou moins proche, je me suis intéressé à l'existant. Avec quelques surprises : sur les 5 brevets que j'ai trouvés, susceptibles de concerner la matière en question, 3 sont de Zuckerberg et 2 d'AOL !

Voici les titres et résumés.

Methods and aparati for recognizing a pattern of using information units and generating a stream of information units in accordance with a recognized pattern (Mark Elliot Zuckerberg, Adam Edward D'Angelo, déposé 14 mai 2003, obtenu 18 novembre 2004)
This invention relates to recognizing patterns in people's individual listening habits and creating streams of playback based on those listening patterns. This invention does this by observing what information units the persons use and calculating how much the person likes each information unit in their collection and what information units each unit uses in close proximity to it. This invention can be applied to both software and hardware MP3, CD, and other such media devices that would be recognized by one with knowledge in these arts. The invention can be used with such devices so that it learns the patterns of the person using that device.
Voici l’un des dessins de ce premier brevet, déposé le 14 mai 2003, jour de son 19e anniversaire !!! Tout y est déjà, viendront plus tard graphe social et ligne du temps (c'est nouveau, ça, le "calendrier social").

[Début]

Systems and methods for social mapping (Mark Zuckerberg, Aaron Sittig, déposé 14 décembre 2006, obtenu 16 août 2007)
A system, method, and computer program for social mapping is provided. Data about a plurality of social network members is received. A first member of the plurality of social network members is allowed to identify a second member of the plurality of social network members with whom the first member wishes to establish a relationship. The data is then sent to the second member about the first member based on the identification. Input from the second member is received in response to the data. The relationship between the first member and the second member is confirmed based on the input in order to map the first member to the second member.
Traduction de l'OMPI sur la mise en relation sociale :
L'invention concerne un système, un procédé et un programme informatique pour une mise en relation sociale. Des données concernant une pluralité de membres d'un réseau social sont reçues. Un premier membre de la pluralité de membres du réseau social est autorisé à identifier un second membre de la pluralité de membres du réseau social avec lequel le premier membre souhaite établir une relation. Les données concernant le premier membre sont ensuite envoyées au second membre sur la base de l'identification. Une entrée provenant du second membre est reçue en réponse aux données. La relation entre le premier membre et le second membre est confirmée sur la base de l'entrée afin de mettre en relation le premier membre avec le second membre.
[Début]

Systems and methods for generating a social timeline (Aaron Sittig, Mark Zuckerberg, déposé 26 décembre 2006, obtenu 13 septembre 2007)
A system, method, and computer program for generating a social timeline is provided. A plurality of data items associated with at least one relationship between users associated with a social network is received, each data item having an associated time. The data items are ordered according to the at least one relationship. A social timeline is generated according to the ordered data items.
Un dépôt qui se base sur un brevet précédent, traduit par l'OMPI comme calendrier social :
La présente invention concerne un système, un procédé et un programme informatique permettant de générer un calendrier social. Une pluralité d'éléments de données associés avec au moins une relation entre des utilisateurs associés à un réseau social sont reçus, chaque élément de donnée possédant un temps associé. Les éléments de données sont ordonnés en fonction d'au moins une relation. Un calendrier social est généré en fonction de ces éléments de données ordonnés.

[Début]

Searching Recent Content Publication Activity (AOL, déposé 10 janvier 2007, obtenu 12 juillet 2007) / Indicating Recent Content Publication Activity By A User (AOL, déposé 10 janvier 2007, obtenu 26 juillet 2007)
Collecting and distributing information related to recent content publication activity of an instant messaging (IM) user provides other users in a network with timely, relevant information about people known to the user or within the same social network. A user participating in a social network can quickly and efficiently perceive new information related to other users (referred to as co-users) in a social network by reviewing the co-users' recent content publication activity. A user may be made able to do so without requiring the co-user to send a communication directly to the user regarding the new facts or new content, and also without requiring the user to actively browse or request information about the co-user.
L'OMPI sur Indicating and Searching Recent Content Publication Activity By A User :
La collecte et la distribution d’informations en rapport avec une activité récente de publication de contenu d’un utilisateur de messagerie instantanée (IM) procure à d’autres utilisateurs d’un réseau des informations pertinentes et opportunes sur des personnes connues de l’utilisateur ou appartenant au même réseau social. Un utilisateur participant à un réseau social peut rapidement et efficacement remarquer des informations nouvelles concernant d’autres utilisateurs (appelés co-utilisateurs) dans un réseau social en examinant l’activité récente de publication de contenu des co-utilisateurs. Il est possible de permettre à un utilisateur de ce faire sans que le co-utilisateur doive communiquer directement avec l’utilisateur à propos des nouveaux faits ou du nouveau contenu et sans que l’utilisateur doive activement parcourir ou demander des informations sur le co-utilisateur.

[Début]

Or ce n’est pas tout. Car Zuckerberg a également déposé des marques, sous lesquelles il protège non seulement les activités inhérentes à l’informatique et Internet, comme par exemple (Numéro de série 78920322, dépôt 29 juin 2006) :
IC 038. US 100 101 104. G & S: Providing online chat rooms and electronic bulletin boards for registered users for transmission of messages concerning collegiate life, general interest, classifieds, virtual community, social networking, photo sharing, and transmission of photographic images
IC 042. US 100 101. G & S: Computer services, namely, hosting online web facilities for others for organizing and conducting online meetings, gatherings, and interactive discussions; and computer services in the nature of customized web pages featuring user-defined information, personal profiles and information
IC 045. US 100 101. G & S: Internet based introduction and social networking services
IC 035. US 100 101 102. G & S: Providing an online directory information service featuring information regarding, and in the nature of, collegiate life, general interest, classifieds, virtual community, social networking, photo sharing, and transmission of photographic images; advertising and information distribution services, namely, providing classified advertising space via the global computer network; promoting the goods and services of others over the Internet; providing on-line computer databases and on-line searchable databases in the field of collegiate life, general interest, classifieds, virtual community, social networking, photosharing, video sharing, and transmission of photographic images
mais également toute une gamme de produits dérivés divers et variés, qui vont de l’habillement (Numéro de série 78962629, dépôt 29 août 2006)
IC 025. US 022 039. G & S: Clothing for men, women and children, namely, shirts, t-shirts, belts, jackets, coats, tops, vests, blouses, jerseys, bottoms, shorts, pants, trousers, boxer shorts, dresses, skirts, neckties, scarves, bandannas, night gowns, night shirts, pajamas, loungewear, socks, sweaters, sweat shirts, sweat pants, cummerbunds, aprons, headwear, hats, caps; sun visors; slippers
aux objets et accessoires (Numéro de série 77125103, dépôt 7 mars 2007)
IC 021. US 002 013 023 029 030 033 040 050. G & S: Beverage glassware; insulating sleeves for beverage cans; insulating sleeves for beverage bottles; portable can coolers; portable bottle coolers; thermally insulated containers for food and beverages; portable plastic coolers; portable metal coolers; coasters not of paper and not being table linen; bottle openers; pitchers; plastic buckets; plastic cups; serving trays not of precious metal; bottle stands; mugs; cups; foam drink holders; storage jars; glass and porcelain giftware, namely, vases, ornaments, plates, cups, jars, and decorative boxes; figurines made from glass, porcelain, ceramics, earthenware, and china
IC 018. US 001 002 003 022 041. G & S: Bags, namely, all purpose sports bags, all purpose carrying bags, bags and hold-alls for sports clothing, tote bags, duffle bags, backpacks, beach bags, belt bags, book bags, carry-all bags, clutch bags, cosmetic bags sold empty, gym bags; leather and imitations of leather; animal skins and hides; trunks for traveling and traveling bags; umbrellas; parasols; walking sticks; pocket books; handbags; wallets; credit card cases; drawstring pouches; attaché cases; briefcase-type portfolios
IC 020. US 002 013 022 025 032 050. G & S: Plastic key rings; plastic novelty license plates; indoor and outdoor furniture; picture frames; wood boxes; pillows; cushions; inflatable plastic signs; plastic boxes; non-electric fans for personal use; mirrors; figurines made of plastic, wood, ivory, fabric, plaster, wax, bone, and cold-cast resin; non-metal clips for bags
plus 2 ou trois autres, certains déposés très récemment (août, septembre 2007), dont le dernier en date : SocialAds !
IC 035. US 100 101 102. G & S: Advertising and information distribution services, namely, providing advertising space via the global computer network; promoting the goods and services of others over the Internet. FIRST USE: 20070920. FIRST USE IN COMMERCE: 20070920
Déposé le 24 septembre, première utilisation commerciale, le 20... [Début]

En conclusion, dans un autre billet, Lorenzen nous dit de l'allié de Facebook que Microsoft a combattu - et continue de combattre - toutes les guerres :

1. La guerre des systèmes d’exploitation
2. La guerre des interfaces graphiques
3. La guerre des tableurs
4. La guerre des traitements de texte
5. La guerre des bases de données
6. La guerre des suites bureautiques
7. La guerre des navigateurs
8. La guerre des serveurs de BdD
9. La guerre des serveurs Web
10. La guerre des portails
11. La guerre de la recherche sur le Web
12. La guerre des régies publicitaires

Auxquelles j'ajouterais les guerres des consoles, des jeux vidéos, de la musique en ligne, de la SOA, la virtualisation, etc. etc., sans oublier ce nouveau théâtre des opérations que représentent les réseaux sociaux et les plateformes sociales : Social Operating Systems, S.O.S.

Oui, Save Our Souls de toutes ces batailles à venir : l'UGC et son appropriation indue (voire sa confiscation...), l'identité numérique, le profilage et le ciblage comportemental, l'hypercompétition, etc. etc.

Et merde ! [Début]


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P.S. Moi qui voulais faire court, pour une fois, c'est encore loupé :-)

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vendredi 2 novembre 2007

Facebook, Google, Microsoft : mon analyse

Facebook, Google, Microsoft : mon analyse

ou Facebook & Sliding Doors...

Le 24 octobre, Zuckerberg a joué son avenir à pile ou face, d'où la métaphore avec Sliding Doors, dont le synopsis me rappelle étrangement le deal qui a été conclu.


Que se serait-il passé si ?...

Le matin même de la signature, Peter Lauria était convaincu que Google semblait prendre l'avantage, en faisant monter les enchères pour évincer Microsoft.

Une situation tout à fait plausible vu les antécédents... Or le soir, on pouvait penser que Microsoft avait gagné la partie et Google perdu la face !

Pour 250 millions de $ ! Je n'y crois pas une seconde. Google aurait déboursé bien plus que ça si le trio Page-Brin-Schmidt avait été convaincu de la viabilité d'un accord avec Facebook. Voir YouTube. Et ça ne lui aurait rien coûté ! Comme ça n'a rien coûté à Microsoft d'ailleurs, puisque la valeur de l'action a pris près de 25% depuis : 30,9$ le 23-10, 37,06$ hier, d'où 57 milliards de capitalisation de plus en 9 jours, 228 fois la mise !!!

Donc je ne parle pas de viabilité économique comme l'a laissé entendre Brin a posteriori (puisque c'est tout ce qu'il pouvait dire), mais de la viabilité d'un partenariat fondé sur des approches visions - et des "missions" - compatibles.

Zuckerberg a une vision
, c'est clair et il l'a déjà prouvé.

Google idem.

Microsoft n'a aucune vision pour Internet, n'en a jamais eu ! Étrange à dire pour une société qui, partie de rien, a cassé le monopole d'IBM en son temps, détruit Netscape, mais pas si étrange que ça à la lumière des explications de Guy Kawasaki avec son Jump the next curve (via Nicolas Jean) : jamais aucun des acteurs établis sur un marché n'a réussi à anticiper les nouveaux marchés par une rupture technologique, la rupture vient toujours d'un outsider...

Il leur avait pourtant dit chez Microsoft !

Mais revenons à Facebook, qui avait l'alternative entre un accord de haut profil avec Google, ou de bas profil avec Microsoft.

En fin de compte, si Zuckerberg a fait profil bas, c'est probablement parce que Google ne lui a pas laissé le choix : je pense en effet que sa vision (social graph + SocialAds) était incompatible avec celle de Google (OpenSocial + AdSense/AdWords) et qu'il aurait dû renoncer à la mettre en avant dans le cadre d'un partenariat avec Google. Ce qui remettait forcément et fortement en question l'aura de gloire qui l'entoure en ce moment...

Pour répondre à Didier Durand, je ne crois pas un seul instant que Google ait jamais ressenti l' « obligation de s'allier via l'ouverture pour combler son retard (énorme) », car s'il est vrai que Facebook a pris de l'avance, notamment avec sa grande première de la traçabilité, ça reste une avance limitée, dans une enceinte close (walled garden), aucunement comparable avec le mouvement engendré par Google avec OpenSocial.

Google devait d'ailleurs avoir ça dans ses cartons depuis un certain temps, car ce n'est pas le genre de chose qu'on improvise à la dernière minute. Donc impossible pour moi de croire que Facebook n'en savait rien, ça n'a aucun sens. Je crois plutôt que c'est un point qui a dû faire l'objet de négociations acharnées, avec au final la décision de Zuckerberg de s'allier à Microsoft dans un accord win-win (pour eux, mais selon moi c'est plutôt perdant-perdant), où l'un pourra donner libre cours au déploiement de sa "vision", et l'autre combler un certain nombre de lacunes. Pour autant ça reste l'association de deux conceptions profondément propriétaires...

Écoutons Schmidt :
L'histoire du Web nous enseigne qu'il y a une énorme diversité au niveau des intérêts que nourrissent les gens, et que tous ceux qui ont parié sur une plateforme ouverte, que ce soient des sites de développeurs ou des sites leader comme MySpace, y ont largement gagné. Ça ne finit pas en jeu à somme nulle.

The history of the Web says that there is enormous diversity in what people are interested in and that people who are willing to take a bet on an open platform whether its a developer or leading site like MySpace get the benefit of a larger pie. It does not end up as a zero sum game.
Alors maintenant, sur quoi débouchera réellement ce "partenariat" Facebook - Microsoft ? Nous le saurons tôt ou tard...

Et au grand dam de Steve Ballmer, Facebook rejoindra-t-il OpenSocial ? Si Zuckerberg est cohérent, non. Mais entre cohérence et appât du gain, en général les cas de conscience se résolvent vite. :-)

À ce propos, voir Christian Jegourel : « En toute logique Facebook devrait rejoindre le mouvement initié par Google car il ne peut s’exclure de la transversalité ». L'opinion de Nick O'Neill est également très pertinente.

Et que se serait-il passé si ?... Probablement ça... L'histoire ne nous le dira pas.

Quant à savoir si les logiques oxymoriques de Google valent mieux ? Bof. De toutes façons les frontières de la privauté sont toujours repoussées, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Je n'ai jamais vu Sliding Doors, mais il serait intéressant de connaître la fin du scénario !


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P.S. Et Yahoo! dans tout ça, que deviendra Yahoo ? En voilà une question qu'elle est bien tournée...

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OpenSocial : s'ouvrir au social

OpenSocial : s'ouvrir au social

Maintenant qu'OpenSocial va monter en puissance, notamment avec l'arrivée de MySpace (John Battelle connaît une partie de la réponse à sa question), l'optimisation pour les médias sociaux va y gagner ses lettres de noblesse.

Il y a 10 ans, le problème de l'internaute moyen, c'était de créer son site. Aujourd'hui on ne crée plus un site, tout le monde sait - devrait savoir - le faire, on crée son propre réseau social (115 000 sur Ning !).

Comme le suggère très intelligemment Brian Breslin dans sa conversation avec Alex de Carvalho, à présent les hyperliens ne sont plus des liens entre les sites mais des liens liaisons (hyperliaisons ?) entre les personnes, via les réseaux sociaux. Nous n'en sommes qu'au début mais je crois que ça fait partie de l'évolution naturelle des choses.

Compete appelle ça les affinités.


Rien d'original dans la terminologie, me direz-vous, pourtant ce qui change c'est la façon dont peuvent - et pourront - être mises en œuvre ces affinités.

Passer d'un réseau à l'autre en toute transparence, sans logiques propriétaires ni conditions abusives telles que celles qui caractérisent Facebook et Microsoft.

Et à nouveaux réseaux, nouveaux influenceurs... Ou préférerez-vous être asocial ?

Comme le dit justement Google, le Web est mieux - et meilleur - s'il est social (The web is better when it's social)...



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P.S. Ne reste plus qu'à inventer, collectivement, et à s'inventer, individuellement, les réseaux sociaux de demain, dont nous ne savons pas encore, à mon avis, ce qu'ils seront. Ce que nous en ferons, certes, mais quoi ?...

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jeudi 1 novembre 2007

Adscriptor : statistiques et réflexions

Adscriptor : statistiques et réflexions
ou les 700 premiers jours d’Adscriptor

Le 8 octobre, j’ai reçu ce message de Benjamin, étudiant en communication sociale :
Dans le cadre de mon mémoire de fin d'études je fais un classement des blogs les plus populaires de la blogosphère. Mes indicateurs sont l’audience, le nombre d’abonné au flux RSS, le nombre de post moyen par mois et le nombre de commentaire moyen par post. Serait-il possible de connaitre tous ces critères pour votre site ?
Je lui avais promis que je le ferai, mais je voulais attendre la fin du mois pour compter en mois pleins : 23 globalement (mars 2005, 12 mois en 2006 et 10 en 2007 jusqu’à hier), pour un total précis de 700 jours (31 + 365 + 304). Donc autant en faire profiter tout le monde !

Depuis le début j’ai publié 294 billets, soit 12,78 billets par mois sur 23 mois :


Avec une moyenne de 2,38 commentaires par billet, publié en moyenne tous les 2,38 jours. Pour l'anecdote :

700 jours, 700 commentaires = 1 commentaire par jour !!!

35 billets à eux seuls ont recueilli 45% des commentaires. Les miens sont compris dans le calcul, mais ça fait partie de la discussion, ou de la conversation, si vous préférez.

Les 10 billets plus commentés d’Adscriptor :
  1. 1 avec 17 commentaires : Ce que les anglo-saxons nous enseignent (10 janvier 2007)
  2. 1 avec 16 commentaires : Le plagiat sur Internet - un cas d'école : Retailleau Fabrice, profession Cleptonaute ! (11 mai 2006)
  3. 5 avec 15 commentaires :
  4. 1 avec 11 commentaires : Les blogs et la pub : pour ou contre ? (16 octobre 2006)
  5. 2 avec 10 commentaires :
En regroupant les 294 billets en un seul document, ça donne un fichier PDF de 2287 pages (43 Mo, s'il y a des courageux...), soit 7,78 pages par billet, ce qui explique peut-être pourquoi il n'est pas rare que chaque visiteur passe en moyenne + de 2 minutes sur Adscriptor.

Au niveau des stats, je ne dispose que de 21 mois exploitables, de janvier 2006 - octobre 2007 inclus (janvier 2006 n'étant pas significatif), cliquer sur l'image pour les détails.


Et pour répondre à un commentateur qui s'étonnait du peu de visiteurs / pages vues sur mon blog, voici l'évolution :


Par contre, sur ma meilleure semaine, du samedi 20 au vendredi 26 octobre, ça donne une moyenne journalière de 398 visiteurs pour 540 pages vues, et une durée moyenne de consultation de 2'17'' par visiteur. Ça fait quand même de la lecture. Maintenant, si vous voulez voir de vraies stats, c'est par là...


Ce qui me conforte dans l'idée que mes analyses intéressent encore quelqu'un ! Et tout au moins, je l'espère, les 577 abonnés au flux d'Adscriptor en date d'aujourd'hui :


Quant aux classements, je ne suis présent que sur Wikio, où j'occupe une bonne position. Même si je vois difficilement comment faire mieux dans les mois qui viennent, mais bon, je préférerais être moins bien classé et avoir davantage de lecteurs/commentateurs.


Mon cher Benjamin, je pense avoir fait le tour de ta question en détaillant le plus possible les réponses, mais si je devais résumer ce qu'est Adscriptor aujourd'hui, pour conclure je dirais : des analyses, des analyses, encore des analyses…

Essentiellement sur Google, Yahoo, Microsoft, le Web 2.0, les noms de domaine, Internet, la traduction, le blogging, l’écriture Web, etc., sans oublier ... Facebook, dont la découverte correspond avec mon mois le plus fécond depuis le début de cette aventure, probablement parce que le phénomène de Zuckerberg suscite en moi une soif de comprendre et d'expliquer (d'abord à moi-même) aussi forte que fut celle de comprendre et d'expliquer Google dès mars 2006...


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