vendredi 30 novembre 2007

Facebook : 60 millions $ de plus investis

Facebook : 60 millions $ de plus...

(À lire également sur Facebook : les deux actions en référé intentées par Zuckerberg contre 02138...)

60 millions de dollars investis par Li Ka-shing, PDG de Hutchison Whampoa, qui vont s'ajouter à la prise de participation de Microsoft le mois dernier, sans oublier les précédentes levées de fonds...


Pour un financement total cumulé de 338,2 millions $ depuis la création de la société.

À quand la cotation de Facebook au QNET ?...

Source : Kara Swisher, qui ajoute qu'un autre investisseur potentiel, Providence Equity Partners, a préféré se retirer car son implication dans la société de Mark Zuckerberg, par ailleurs jugée trop onéreuse, ne se serait accompagnée d'aucun siège au conseil d'administration, chose que ni Microsoft ni Li Ka-shing n'ont réussi à obtenir non plus.

Kara laisse également entrevoir l'éventualité d'un partenariat entre Facebook et Tom.com en Chine, où Zuckerberg a déjà fait comprendre qu'il souhaitait investir...

Reconnaissons-lui au moins que la valeur n'attend pas le nombre des années...


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Le nouvel index Internet du Nasdaq

Le nouvel index Internet du Nasdaq

Probablement l'un des signes les plus évidents que l'Internet n'est plus considéré comme une bulle (bien que certains pensent le contraire) : il y a deux jours le Nasdaq a lancé un index Internet uniquement dédié aux principaux "pure players" du Web, puisque des sociétés comme Microsoft et News Corp. (respectivement propriétaires de MSN/Live et MySpace) n'en font pas partie. Read Write Web s'interroge d'ailleurs sur le bien-fondé de ce choix.

L'indice compte pour l'instant 93 sociétés, pas toutes américaines puisqu'il intègre également des acteurs tels que Baidu ou Sohu.

Voici la liste des sociétés qui composent le Nasdaq:QNET et les symboles correspondants :

- 1-800 FLOWERS.COM, Inc. (FLWS)
- Akamai Technologies, Inc. (AKAM)
- Amazon.com, Inc. (AMZN)
- Ariba, Inc. (ARBA)
- Art Technology Group, Inc. (ARTG)
- AsiaInfo Holdings, Inc. (ASIA)
- Audible, Inc. (ADBL)
- Baidu.com, Inc. (BIDU)
- Bankrate Inc (RATE)
- BIDZ.COM, INC. (BIDZ)
- Blue Nile, Inc. (NILE)
- China Finance Online Co. Limited (JRJC)
- China Fire & Security Group, Inc. (CFSG)
- Chordiant Software, Inc. (CHRD)
- Clearwire Corporation (CLWR)
- CNET Networks, Inc. (CNET)
- Cogent Communications Group, Inc. (CCOI)
- comScore, Inc. (SCOR)
- CryptoLogic Limited (CRYP)
- CyberSource Corporation (CYBS)
- DealerTrack Holdings, Inc. (TRAK)
- Digital River, Inc. (DRIV)
- DivX, Inc. (DIVX)
- drugstore.com, inc. (DSCM)
- EarthLink, Inc. (ELNK)
- eBay Inc. (EBAY)
- Equinix, Inc. (EQIX)
- Expedia, Inc. (EXPE)
- FTD Group, Inc. (FTD)
- GigaMedia Limited (GIGM)
- Global Sources Ltd. (GSOL)
- Gmarket Inc. (GMKT)
- Google Inc. (GOOG)
- Greenfield Online, Inc. (SRVY)
- GSI Commerce, Inc. (GSIC)
- IAC/InterActiveCorp (IACI)
- iBasis, Inc. (IBAS)
- IMERGENT INC (IIG)
- InfoSpace, Inc. (INSP)
- Internap Network Services Corporation (INAP)
- Internet Capital Group, Inc. (ICGE)
- Internet Gold Golden Lines Ltd. (IGLD)
- Interwoven, Inc. (IWOV)
- iPass Inc. (IPAS)
- j2 Global Communications Inc (JCOM)
- Jupitermedia Corporation (JUPM)
- Keynote Systems, Inc. (KEYN)
- Knot, Inc. (The) (KNOT)
- Limelight Networks, Inc. (LLNW)
- Liquidity Services, Inc. (LQDT)
- LivePerson, Inc. (LPSN)
- LoopNet, Inc. (LOOP)
- Marchex, Inc. (MCHX)
- NaviSite, Inc. (NAVI)
- Netease.com, Inc. (NTES)
- Netflix, Inc. (NFLX)
- NIC Inc. (EGOV)
- NutriSystem Inc (NTRI)
- Omniture, Inc. (OMTR)
- Online Resources Corporation (ORCC)
- Open Text Corporation (OTEX)
- Openwave Systems Inc (OPWV)
- Overstock.com, Inc. (OSTK)
- Perficient, Inc. (PRFT)
- PetMed Express, Inc. (PETS)
- Priceline.com Incorporated (PCLN)
- RADVision Ltd. (RVSN)
- RealNetworks, Inc. (RNWK)
- S1 Corporation (SONE)
- SAVVIS, Inc. (SVVS)
- Shutterfly, Inc. (SFLY)
- Sify Technologies Limited (SIFY)
- Sina Corporation (SINA)
- SkillSoft plc (SKIL)
- Sohu.com Inc. (SOHU)
- SonicWALL, Inc. (SNWL)
- Stamps.com Inc. (STMP)
- SupportSoft Inc. (SPRT)
- Switch & Data Facilities Company, Inc. (SDXC)
- Terremark Worldwide, Inc. (TMRK)
- TheStreet.com, Inc. (TSCM)
- Travelzoo Inc (TZOO)
- U.S. Auto Parts Network, Inc. (PRTS)
- United Online, Inc. (UNTD)
- ValueClick, Inc. (VCLK)
- VeriSign, Inc. (VRSN)
- Vignette Corporation (VIGN)
- VistaPrint Limited (VPRT)
- Visual Sciences, Inc. (VSCN)
- Vocus, Inc. (VOCS)
- WebMD Health Corp (WBMD)
- Websense, Inc. (WBSN)
- Yahoo! Inc. (YHOO)

© Copyright 2007, The Nasdaq Stock Market, Inc. (All Rights Reserved). Via Trader Mike.

L'indice a déjà gagné 7 points depuis son lancement.


Comme le soulignait hier Data News :
Le Nasdaq Internet Index est un nouveau 'benchmark' destiné à tenir à jour les performances des entreprises internet, comme l'accès à internet, les moteurs de recherche, l'hébergement web, le développement de sites web et le commerce internet.
Je trouve cette liste intéressante, car si quelques sociétés sont de notoriété mondiale, personnellement je n'en connais pas la plupart.

Pour l'instant, celles et ceux qui veulent en savoir davantage peuvent aller sur Google Finance ou autre et saisir le symbole dans l'onglet de recherche.

J'essaierai donc d'approfondir au fil du temps en m'informant sur les entreprises que j'ignore, et si possible en vous faisant partager mes découvertes...


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mercredi 28 novembre 2007

L'histoire de Facebook



[MàJ - 26 juin 2008] Nouvelle victoire de Facebook...

[MàJ - 25 juin 2008] À moins que...

[MàJ - 8 avril 2008] Conclusion probable...

[MàJ - 30 novembre 2007] Je viens d'apprendre (via Nick O'Neill) que Facebook a entrepris deux actions en référé contre 02138 pour obtenir qu'ils retirent du Web différents documents (dont des témoignages de Zuckerberg et des frères Winklevoss), sur lesquels s'appuie l'article dont je parle ci-après. L'affaire est détaillée dans le Wall Street Journal...

* * *

Sur le Web, tout le monde ou presque a déjà entendu parler, plus ou moins vaguement, du procès qui oppose ConnectU et Facebook. Or j'ai découvert hier soir, grâce à Kara Swisher, le dossier très complet que consacre à cette histoire 02138, un magazine indépendant (qui n'est plus en ligne aujourd'hui mais dont j'ai conservé l'intégralité du dossier si ça intéresse quelqu'un), auquel étaient abonnés en majorité les élèves de l'Université de Harvard, sous la plume de Luke O’Brien.

Toute l'affaire est décortiquée de A à Z, et on ne peut pas dire que Zuckerberg en sorte grandi...


Le dossier s'intitule Poking Facebook, difficile d'interpréter "poke" dans ce sens, mais sûrement pas draguer. Je dirais plutôt donner une tape sur l'épaule, quant à savoir si elle est amicale, c'est autre chose !

Car vu la teneur de l'article, d'après moi les frères Winklevoss et Divya Narendra, à l'origine de ConnectU, auraient plutôt l'envie de lui foutre leur poing sur la gueule, et compte tenu des carrures respectives des jumeaux et de Zuckerberg, y aurait pas photo à l'arrivée...

L'histoire retrace dans le détail les mois qui ont précédé le 4 février 2004, jour où Zuckerberg a annoncé le lancement de Facebook, et le déroulement des faits est pour le moins troublant.

Car comme conclut l'article, il est clair que Zuckerberg a capitalisé sur la bonne idée au bon moment. Reste à savoir de qui était l'idée ?
It’s safe to say that Zuckerberg capitalized on the right idea at the right time. The question remains: Whose idea was it?
Tout cela donne raison à Loïc Le Meur : « ce n'est pas vraiment l’idée qui compte, mais son exécution ! »

Zuckerberg a su mener à terme l'exécution de façon brillante, même si apparemment l'idée originale ne lui revient pas. Plusieurs procès sont en cours, et il est vraisemblable que ça pourrait se terminer par un maxi-dédommagement dont les américains ont le secret.

Ceci dit, en bon opportuniste, il faut lui reconnaître d'avoir eu la capacité de faire en trois ans ce qu'est Facebook aujourd'hui. Quant à l'honnêteté, entre cette qualité de moins en moins pratiquée de nos jours et 15 milliards $ sur la balance, d'après vous de quel côté penchera le plateau ?


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P.S. Hier soir j'ai écrit au journal pour leur demander l'autorisation de traduire l'article, sans réponse pour l'instant.

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mardi 27 novembre 2007

GDrive : le retour de Google Drive

GDrive : le retour de Google Drive

Annoncé une première fois en mars 2006, de façon fort involontaire par Eric Schmidt lui-même (premier scoop d'Adscriptor...), la solution "disque dur" de Google avait refait son apparition quatre mois plus tard sous le nom de code Platypus.

Donc si je comprends bien la source, le Wall Street Journal, tout serait désormais prêt à être commercialisé dès l'année prochaine, ne manquerait plus qu'à définir une tarification.

Mais qu'est-ce que GDrive (indépendamment du nom qui sera choisi au final) ? En fait, ça se résume en une formule : Stocker 100 % des données utilisateur ! Je cite :
Le stockage illimité nous permettra d’héberger l’ensemble des fichiers des utilisateurs : courriels, historiques Web, images, signets, etc., pour les rendre accessibles depuis n'importe quelle application ou plate-forme.
Tous les efforts que nous avons déployés dans ce sens, avec des projets tels que GDrive, GDS ou Lighthouse, se sont heurtés jusqu’à présent aux contraintes imposées par des capacités de bande passante et de stockage limitées. À titre d’exemple, les développeurs de Firefox travaillent actuellement sur le stockage des données côté serveur, même s’ils n’envisagent d’emmagasiner que les URL et non pas l'intégralité des pages Web, pour des motifs de place.
Ce projet va nous permettre d’alléger le côté client pour concentrer toute la puissance côté serveur (thin client, thick server), un modèle qui renforce nos atouts vis-à-vis de Microsoft tout en offrant davantage de valeur ajoutée à l'utilisateur.
De plus, avec le 100 % stockage, la version en ligne de vos données va devenir votre copie de référence, votre original, alors que la version stockée sur votre ordinateur local fera plutôt fonction de cache, avec pour conséquence, et non des moindres, que les copies de vos données seront davantage sécurisées en ligne que sur votre propre ordinateur.
Une autre implication de ce projet est que 100 % des données utilisateur stockées sont mieux valorisées sur Internet, dès lors qu’elles sont accessibles et interopérables d’une application à l’autre. Exemple : un profil d'utilisateur Orkut devient plus intéressant s'il est accessible depuis Gmail (carnet d'adresses), depuis Lighthouse (liste d’accès), etc.
Or le Wall Street Journal d'aujourd'hui ne dit pas autre chose ! L'histoire continue...

* * *

En outre, je partage largement l'opinion de Read/WriteWeb, ce n'est pas de la vieille histoire ! Car si Google met finalement ce service en ligne, c'est un changement majeur pour tous les internautes (lire également les commentaires).

Quant à Microsoft, la société sera-t-elle leader ou suiveur dans cette affaire ?

Ma réponse est contenue dans le titre du billet annonçant LiveDrive en avril 2006. Car même si Microsoft semble en avance sur Google, avec en août 2007 la sortie de SkyDrive et en octobre 2007 celle de Office Live Workspaces, une extension de stockage en ligne pour les produits Office, comme toujours ça reste une solution propriétaire. Vive Live Documents !


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P.S. Vous verrez que j'ai mis en tags protection des données et confidentialité, à l'heure où les données utilisateurs semblent faire l'objet d'une mainmise de la part des acteurs majeurs du Web, de Google profileur en série à Facebook et au ciblage comportemental, on comprendra aisément pourquoi...

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lundi 26 novembre 2007

Rory Gallagher - Enjoy the blues


Dans la série "la musique que j'aime", si vous voulez (re)découvrir un grand - un très grand - guitariste de blues, a white bluesman, c'est le moment...

Rory Gallagher, une des idoles de ma jeunesse avec Jim Morrison et les Doors, les Who, les Floyd, les Beatles, Jimi Hendrix, Janis Joplin, etc.

J'ai eu le bonheur de le voir 2 fois en live, ce devait être en 1973 et 74, c'était à Bordeaux dans une salle pourrie qui s'appelait l'Alhambra, ça doit même plus exister et j'ai pas envie de chercher...

Je pourrais vous en tartiner 10 pages mais ce soir j'ai pas trop de mots, juste un grand frisson. Enjoy !

Deux grands moments de blues

Bullfrog Blues



Too Much Alcohol



Deux très grands moments de blues (Irish Tour)

A Million Miles Away



I Wonder Who



Son site officiel, le reste ici...

Bonne nuit.


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Powerset : recherche en langage naturel et Web sémantique

Powerset : recherche en langage naturel et Web sémantique

Je dédie ce billet à mon père, Bernard Le Ray, parti pour un monde meilleur il y a 35 ans aujourd'hui.

Est-ce l'avenir de la recherche sur le Web ? Est-ce que ce sera une alternative de poids à Google ?

Voilà plus d'un an que le lancement de l'outil était annoncé pour fin 2007, or nous y sommes. Mais apparemment Powerset n'est encore qu'en phase de pré-lancement.


La semaine dernière, son fondateur, Barney Pell, a donné une conférence intitulée : POWERSET - Natural Language and the Semantic Web


accompagnée d'une présentation fort intéressante, où il nous explique plusieurs des notions sous-jacentes à la vision ambitieuse de Powerset. Que l'on peut résumer comme suit : grâce à la recherche en langage naturel,

- interpréter le Web
- l'indexer
- interpréter la requête
- chercher
- trouver



Et pour trouver, on va puiser dans différentes sources intégrées :


Exemple : sites Web, flux, blogs, archives, métadonnées, vidéos, podcasts, bases de données, etc.

Entre parenthèses, ça me rappelle furieusement la recherche universelle selon Google et les évolutions prévues pour les moteurs de recherche en 2010...

Donc quelle serait la différence entre Google et Powerset ? La réponse est dans le titre de l'intervention de Barney Pell : langage naturel et Web sémantique.

Alors en quoi le TAL (Traitement Automatique des Langues), ou TALN (Traitement Automatique du Langage Naturel, ou Traitement Automatique des Langues Naturelles) (voir commentaires) peut-il aider à l'exploitation du Web sémantique ?

Déjà, le postulat de Pell est qu'à l'heure actuelle le Web sémantique ne réussit pas à exprimer tout son potentiel car, entre autres, les ressources et les langages dédiés sont chers à créer, d’où un manque d’applications viables, d’où la difficulté de monter en puissance et de fédérer une masse critique de développeurs et … d’utilisateurs, etc.

Par conséquent le langage naturel peut - et doit - permettre de réduire les efforts de développement, en créant des annotations à partir de textes non structurés d'une part, et en générant des ontologies de l'autre.

L'idée est de rendre les documents plus intelligents :

1) par la proximité sémantique et conceptuelle, pour passer d'un document simple contenant de mots clés, à un document vecteur de mots clés (shift from “doc as bag-of-keywords” to “doc as vector-of-keywords”),

2) par l'adjonction "hors page" de textes d'ancrage à un document donné (Adding off-page text to doc), et

3) en explorant la structure linguistique de chaque document, qui contient codifiées, selon Pell, les intentions des documents.

Puis l'indexeur sémantique "cracks the code" de la structure linguistique pour en extraire le sens, après quoi un TALN profond est appliqué à l'ensemble du corpus pour bâtir une représentation riche (ontologies).

Le nœud central de la recherche en langue naturelle étant de dégager un appariement des représentations intentions : les intentions des requêtes d’un côté, les intentions des documents de l’autre.

L'appariement qui en sort (match) est le résultat.

Cette notion d'appariement est fort bien illustrée dans ce document de 2002, signé Sylvie Dalbin :


Or s'il est vrai que certains considèrent le Web comme une gigantesque base de données où rechercher les intentions, attention cependant à ne pas faire de Powerset un moteur de divination plus ou moins farfelu.

Nous avons déjà un moteur d'intentions, dont les concepteurs nous expliquent très clairement où se situent, selon eux, les différences entre tags et intentions (via Olivier) :
Otavo’s core concept is to organize your information on intentions (we call quests) instead of tags. Tags are used as a secondary organizer.

What’s the difference between Tags and Intentions?

Tags are categories. As categories, a tag does not store HOW or WHY you would use the information tagged, just where it belongs in the grand scheme of things.

Intentions store HOW and WHY you want to use the information.
Que je traduirais ainsi :
L'idée centrale d'Otavo consiste à organiser vos informations autour des intentions (que nous appelons requêtes) plutôt qu'autour des mots clés. Les mots clés sont utilisés comme des unités secondaires d'organisation.

Donc quelles sont les différences entre les mots clés et les intentions ?

Les mots clés sont des catégories, et, en tant que tels, ils ne vous indiquent ni COMMENT ni POURQUOI vous souhaitez utiliser l'information qu'ils étiquettent, mais juste à quelle catégorie elle appartient dans le grand ordonnancement des choses.

Par contre les intentions sont porteuses du POURQUOI et du COMMENT vous souhaitez utiliser l'information.
Vous le voyez, je traduis "tags" par "mots clés", car les mots clés sont au centre de la reformulation des requêtes, en cartes mentales pour les utilisateurs, en ontologies pour les moteurs.

Voir ici pour mieux comprendre ce à quoi je me réfère.


Donc apparier les intentions entre celles contenues dans des milliards de documents fichiers sur Internet et celles des milliards de requêtes des internautes, qui plus est multilingues, c'est pas gagné. Et dire de Powerset que c'est le Google killer, comme on le voit un peu partout, me semble largement prématuré. Même s'il est clair que l'avenir est au Web sémantique, tout au moins en partie.


Scott Prevost, responsable produits chez Powerset, confiait en juillet a Francis Pisani « qu’une fois leur système au point pour l’anglais (...) il leur suffirait du travail d’une seule personne pendant deux ans (...) pour mettre au point la technologie dans une autre langue. »

Je veux bien le croire, mais bon courage. Car vu la complexité des langues, bonjour la tâche ! Et attention aux accents...

Liens connexes qui prévisualisent certaines fonctionnalités de Powerset :

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dimanche 25 novembre 2007

End of advertising as we know it

The end of advertising as we know it

« La fin de la pub telle qu'on la connaît aujourd'hui », est le titre d'un livre blanc publié par IBM (via Simon Wakeman), qui commence fort :
The next 5 years will hold more change for the advertising industry than the previous 50 did.

Dans les 5 prochaines années, l'industrie publicitaire traversera plus de bouleversements qu'au cours des 50 qui ont précédé.
Dans ses 4 composantes essentielles : comment la pub est vendue, créée, consommée et tracée, ou mesurée (how advertising is sold, created, consumed and tracked).

D'entrée de jeu, ça pose le problème ! Avec au centre des enjeux, la confirmation d'Internet comme média à part entière et le Top 4 de la pub pour les années à venir :


  1. la téléphonie mobile
  2. Internet
  3. la télé interactive
  4. les jeux
Liste dans laquelle on ne retrouve aucun des 5 grands médias traditionnels :
  1. la presse
  2. le cinéma
  3. la radio
  4. la télé
  5. l'affichage
Mais une image vaut mieux que les mots !


Courbes des dépenses publicitaires Internet vs. télé, en net déclin...

De même, la répartition des usages par tranches d'âge est intéressante. Et même si elle ne porte que sur les US, je crois qu'on peut aisément la transposer telle quelle dans les économies occidentales, voire asiatiques.

En outre elle fait apparaître un déplacement vers de nouvelles formes d'implications qui gagnent en importance au fil des semaines, à savoir les réseaux sociaux et le contenu généré par l'utilisateur (UGC), avec un taux de contribution croissant qui va bientôt reléguer la règle des 1% au rang des antiquités.


Déplacement qui s'accompagne d'un glissement sémantique, puisque selon IBM nous sommes en train de passer de la pub mesurable à l'affichage vers une pub mesurable en termes d'impact (impression-based advertising vs. impact-based advertising) :


Nous le voyons bien avec Facebook et ses tentatives de Social ads et de pubs par recommandations qui bouleversent tant les idées reçues et nous n'en sommes qu'au début (j'aurai l'occasion d'y revenir)...

Au point que les utilisateurs commencent à opposer leurs droits à des conditions d'utilisation un peu trop à sens unique.

Quoi qu'il en soit, l'impact de tout cela sur l'ensemble de la chaîne ne manquera pas de se faire sentir...


Donc, face aux 4 scénarios envisagés


et à leurs évolutions possibles


IBM recommande 3 grandes sphères d'innovation


autant du côté des consommateurs que des modèles économiques et des nouveaux usages et pratiques à inventer en termes d'infrastructures sous-jacentes et de conception/création.

Voir également le résumé et le communiqué de presse. Un livre blanc à lire et analyser dans son intégralité. J'espère que ce bref billet vous en donnera l'envie.


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samedi 24 novembre 2007

Live Documents

Live Documents by Microsoft InstaColl

Dans la guerre des suites bureautique en ligne, une société indienne basée à Bangalore, InstaColl, vient de frapper un grand coup en annonçant le lancement de Live-Documents, qui s'inspire à la fois du nom Live et du triptyque gagnant d'Office : Word, Excel et PowerPoint, en concurrence directe avec Microsoft Office Live Workspace.


Voici donc un nouveau front qui s'ouvre pour Microsoft. J'imagine déjà Ballmer nous faisant un pétage de plomb en règle et vociférant "putain, je vais les tuer"...

D'autant qu'ils se paient bien sa tête dans leur avertissement légal :
While our products are built primarily around the Microsoft Office suite, Microsoft Corporation was not involved in any way in the development of these solutions and does not endorse them in any formal way. Please see our IP Disclaimer for more information.

(Note: That said, since Sabeer Bhatia is a co-founder, a very small part of the millions that he received from Microsoft for Hotmail.com funded our development efforts - so thank you Microsoft!).

Alors que nos produits ont essentiellement été élaborés autour de la suite Office de Microsoft, la société Microsoft n'a été impliquée en aucune manière dans le développement de notre solution pas plus qu'elle ne la cautionne d'une façon ou d'une autre. Veuillez consulter notre avertissement sur les droits de propriété intellectuelle pour plus d'information.

(N.B. : Ceci dit, Sabeer Bhatia étant cofondateur de notre société, une petite partie des millions que Microsoft lui a versés pour l'acquisition d'Hotmail.com a permis de financer le développement de nos produits. Donc merci Microsoft !).
On appréciera l'humour à la touche très British :-)

Apparemment, tout a été étudié dans les moindres détails, puisque lorsque Techcrunch a dévoilé le service en septembre 2006, il n'était pas du tout question de marcher sur les plate-bandes de Microsoft.

Or aujourd'hui, l'aspect "propriété intellectuelle" est particulièrement subtil, puisque comme l'explique InstaColl, il est légalement impossible de breveter le "look & feel" de l'interface graphique d'un logiciel, une jurisprudence qui s'appuie sur la victoire de ... Microsoft contre Apple, après que Bill & Ball aient copié la présentation en icônes du système d'exploitation de Macintosh pour l'utiliser dans Windows.

Ce qu'on appelle un retour de bâton...

Et ce n'est pas tout. Car la suite s'annonce totalement compatible avec Office 2007, la dernière version qui, elle, n'est pas compatible avec ... Office 2003 !

Ainsi 32 ingénieurs de Bangalore, la Silicon Valley indienne, ont mis 4 ans pour "craquer" le code d'Office 2007, la plus importante évolution du système depuis 10 ans, dont le développement a nécessité le travail de 2000 programmateurs Microsoft pendant trois ans !

Le tout ayant débouché sur la mise en ligne libre de la suite pour les particuliers, avec 100 Mo d'espace gratuit à la clé. Comme le scande le slogan, Office on the Web, Fast, Free, Esay...


Le mode de fonctionnement est particulièrement intéressant, puisque si vous utilisez déjà la suite Microsoft, tout marche de la même manière, en ligne et hors ligne ! Avec la dimension collaborative en plus.

Très justement, Nicholas Carr souligne en outre que le service a été lancé en Inde, que la presse indienne s'en est largement fait l'écho, et qu'en fin de compte il vaut mieux pour Microsoft que ce soient ses produits à être copiés plutôt que ceux de ses concurrents (Needless to say, India is a vast and largely untapped market for Microsoft and other software firms. Should a web-based, non-Microsoft version of Office gain traction there, it would be a big headache for the company).

Décidément, les temps changent !

En attendant, moi qui ne suis pas encore passé à Office 2007, je crois que je viens de résoudre mes problèmes de compatibilité ! Donc pour paraphraser InstaColl, merci Microsoft !


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P.S. Dans ses 10 raisons de ne pas utiliser Google Apps !, Microsoft avançait que les applis de Google étaient des "logiciels inaboutis", perpétuellement en version bêta, qui manquaient de "certaines fonctionnalités essentielles", etc.

Je serais curieux de savoir ce qu'ils vont dire maintenant...

Autre conséquence probable, dès la semaine prochaine, l'action Microsoft devrait en prendre un sérieux coup, avec vraisemblablement un applatissement de l'encéphalogramme. :-) Car c'est quand même une partie significative de son chiffre d'affaires menacée de plein fouet !

D'après moi bien supérieure à 1% sur le moyen-long terme. Sans compter que le capital sympathie dont bénéficie Microsoft dans le monde est plutôt au ras des pâquerettes...

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vendredi 23 novembre 2007

Les blogs de proximité : Marchex raccourcit les distances

Les blogs de proximité : Marchex raccourcit les distances et investit la sphère locale

Avec l'initiative OpenList de Marchex (qui a interpellé Hubert Guillaud), nous avons vu récemment que la société avait « enregistré environ 80 000 noms de domaine correspondant aux codes postaux américains ».

Or on dirait que leurs intentions se précisent, grâce à cette info de Justin Carder (via DomainBameNews), responsable de l'équipe Marchex MyZip Team.

Il nous dévoile que Marchex veut mettre en place un réseau de blogs de proximité (ou de voisinage, de quartier : neighborhood blogs), rassemblés autour de la marque MyZip (traduction : mon code postal) (le site renvoie pour l'instant sur OpenList).

L'expérience va commencer avec la région de Seattle, et la société a mis en ligne un formulaire de recherche pour trouver des blogueurs volontaires, qui seront rémunérés 50$ par mois et recevront des conseils et les outils nécessaires (la plateforme de blogging, je suppose) en vue de mener à bien l'expérimentation. Le "rendement" devrait être de 5 billets par semaine. Ça fait pas cher du billet, je vous l'accorde. :-)

Soit dit en passant, entre blogging de proximité, de voisinage et de quartier, je ne sais vraiment pas lequel choisir, je trouve que les trois formules sont adaptées, sans pour autant limiter les options : si vous avez d'autres idées de dénomination, merci de les indiquer en commentaire.

Ceci étant, il est clair que le but du jeu est d'étendre ce concept de blogging local à l'ensemble des États-Unis, comme la société le précise :
We're looking for one person in each ZIP code in our Seattle trial region to write about their neighborhood for the MyZip Network. We're also preparing to have MyZip in every neighborhood in the United States, so if you don't live in the Seattle area but are interested in being part of MyZip.net, please register.
Be the Blogger !


C'est ce que l'on peut voir sur un exemple de lander, terme à double sens entre land, la terre, le terroir, enraciné dans le local, et landing page, la page où atterrit l'internaute...


Les deux idées centrales mises en avant par Marchex sont  :
  1. Neighborhood blogging is valuable and should be rewarded (Le blogging de proximité est une initiative de valeur, qui doit être récompensée)
  2. The reward should benefit the community as well as the writer (La "récompense" doit profiter autant à la communauté qu'au blogueur)
Personnellement, et indépendamment du succès qu'aura - ou pas - cette action commerciale, c'est une dimension du blogging qui me plaît beaucoup, et que je trouve a priori plus convaincante que certains portails d'information locale (j'en ai un en tête mais j'arrive pas à me rappeler le nom).

Même si la question récurrente sur le Web est déjà posée avant que le premier blog soit lancé : quel modèle économique pour la mise en œuvre d'un tel réseau ? Car si Marchex tire les marrons du feu, pourquoi pas. Mais sans bénéfices concrets - financiers ou autres - pour les blogueurs participants, qui seraient les colonnes portantes d'un tel projet, l'édifice risque vite de s'écrouler et de n'être plus que ruines avant d'avoir été bâti. Le local peut pourtant être porteur de promesses sur le Web...

À rapprocher conceptuellement des actions visant à révéler l'hyperlocal ou promouvoir le blog d'expression locale, dont Xavier de Mazenod est l'un des porte-parole (il me dira si je me trompe). D'ailleurs j'aimerais beaucoup avoir son avis éclairé sur la question.


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Facebook : positionnement d'Adscriptor sur Google


7 conseils pour vous positionner dans la première page de résultats de Google

Prise de conscience et commentaire de Tom :
Sacré référencement !
chapeau bas d'un SEO ;)
Ma réplique :
Merci pour ton commentaire, je crois que j'y répondrai par un billet...
Chose dont se réjouissais Jean-François, pour « lire (m)on avis sur les efforts de référencement que ce joli résultat implique ! :-) »

Dont acte.

En replaçant d'abord les différents événements dans leur contexte.

* * *

Depuis le début de ce blog jusqu'à fin septembre 2007, je n'ai abordé Facebook que de manière indirecte, à 4 reprises :
  1. le 2 août à propos de Netvibes
  2. le 17 sur le widget Where I've been
  3. les 25 et 26 septembre, en parlant de Microsoft
Puis, le 7 octobre, j'ai publié le premier billet intégralement dédié à Facebook et son décalogue, suivi le lendemain d'une version anglaise, juste histoire de rassembler mes idées sur la question.

Le même jour, le 8 octobre donc, j'ai rédigé ce que je considère comme mon véritable premier article sur la société de Mark Zuckerberg, tout simplement intitulé Facebook.

C'est ce billet qui sort en première page des résultats de Google, depuis environ deux semaines.
Ce qui signifie qu'en un mois, un billet parti de rien, pratiquement sans aucun background sur l'argument, exception faite pour quelques rares billets traitant la question de façon plutôt indirecte et superficielle, réussit à se placer dans les dix premiers sur des dizaines de millions de résultats, et ce sur la requête la plus "chaude" du moment. Comment est-ce possible ?
Comme je le disais à Jean-François, j'ai ma petite idée, rien d'empirique, tout juste quelques intuitions. [Début]

* * *

Primo, il faut se souvenir que depuis le mois de mai dernier, date à laquelle Zuckerberg a ouvert son réseau aux développeurs, la rumeur autour de Facebook est allée crescendo.

Donc la première question que je me suis posée a été "et maintenant, que pourrais-je dire de nouveau sans ressasser toujours les mêmes choses" ?

Que dire d'original sur un sujet pour lequel tous les médias - Internet, presse, télé, radio - font de la surenchère d'information, pas toujours de qualité il est vrai, puisqu'ils ont souvent tendance à simplifier à outrance, comme s'ils s'adressaient à des débiles.

Par conséquent, mon premier but a consisté à créer du contenu original et de qualité pour tenter d'expliquer, d'abord à moi-même, le phénomène Facebook. Où je me suis inscrit pour avoir une vision "de l'intérieur".

Mon billet a été diversement apprécié, voir entre autres le commentaire de Rod le hibou :
Enorme jeviens d’aller voir l’analyse … donc en gros (huhu), faut ecrire 30 pages Word pour comprendre l’interet de Facebook et savoir l’utiliser : à quand la sortie de “Facebook pour les nuls ?” … le web 2.0 = simplicité les enfants, pas des dissertations pour comprendre l’utilité d’un projet. 31 ans que je vis sans Facebook, et je vivrai sans sans souci. Pour certains c’est une question de vie ou de mort : nickel. Chacun doit trouver son but dans la vie. Mais de la à écrire des pamphlets explicatifs, faut vraiment avoir rien à foutre :)
Sic ! Chacun ses opinions, n'est-ce pas ?

Donc, contenu original et de qualité, premier point.

Deuxième point : ce n'est pas un billet isolé.


Dans la foulée j'en ai écrit 25 autres, 19 en octobre et 6 en novembre jusqu'à aujourd'hui, celui-ci exclu, dont 16 qui ont Facebook pour argument principal, et 9 où il en est question de manière plus ou moins directe.

Ajoutés à ceux qui les ont précédés, cela fait un ensemble de 30 billets écrits en deux mois. Non pas 30 pages, comme se désespère Rod le Hibou, mais 30 billets de 30 pages :-)

Sur le même sujet ! Il faut dire aussi que je suis long à comprendre... Et vu que j'ai rien à foutre, au moins j'ai trouvé de quoi occuper mes journées. Tout s'explique.

Pour autant ce deuxième point implique deux critères essentiels :

1) fréquence de publication,
2) création d'une taille critique.


Sur le 1), nous savons que Google a horreur des sites statiques, et les blogs sont parfaits pour créer un contenu dynamique. Sur le 2), j'entends par "taille critique" le fait de générer une information abondante (où la qualité va de pair avec la quantité, c'est clair) autour d'un argument donné.

Pas facile de quantifier précisément cette "taille critique", puisque de toute façon seuls Google et ses algorithmes la connaissent, et de plus elle doit varier en fonction des sujets, du moment, des circonstances, et d'une série d'autres critères impossibles à déterminer (tout au moins pour moi).

Pour être générique, disons que la masse d'information doit être suffisante pour cerner le sujet avec un seuil minimal de pertinence et d'exhaustivité.

Dernier point : être en phase avec l'actualité.

Chose probablement plus facile avec un blog qu'avec un site, puisque les blogueurs sont immanquablement sollicités et inspirés par les événements qui passent à leur portée, en ligne ou hors ligne.

L'idéal serait même d'anticiper cette actualité, voire de se livrer parfois à quelques exercices de prospective ou de mise en perspective.

À défaut, il est primordial de savoir rebondir, vite : la réactivité à l'info est cruciale. Il m'arrive souvent d'écrire dans l'urgence car je sais que l'occasion perdue est difficilement rattrapable. C'est d'ailleurs davantage une contrainte qu'un plaisir, mais qui a dit que bloguer était de tout repos ?

Ceci explique pourquoi en ce moment Facebook est mon premier sujet d'actualité !


Comme vous le voyez sur cette capture d'écran, les 622 réactions sont les liens retours calculés à ce jour par Technorati, en sachant que seuls les six derniers mois sont pris en compte.

Même si à vrai dire ce décompte varie considérablement avec celui de Google, qui répertorie plusieurs centaines de liens uniquement sur les billets que j'ai consacrés à Facebook au mois d'octobre.


Autant de facteurs conjugués qui expliqueraient pourquoi Adscriptor ressort si bien dans Google sur la requête "Facebook".

Car les rétroliens sont encore et toujours pour le PageRank l'un des plus importants critères afin d'optimiser son positionnement dans les pages de résultats de Google.

Ainsi, pour les 309 billets rédigés à ce jour, celui-ci inclu, Google répertorie globalement 17229 liens qui pointent vers les billets d'Adscriptor, dont 8559 vers la page d'accueil.


En conclusion, pour résumer cette première étape :
La production d'une info originale et de qualité (je me jette des fleurs, mais comme on dit, on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même ;-), fraîche - c'est-à-dire en phase avec l'actu, fréquemment mise à jour -, et en quantité suffisante, a souvent pour conséquence la création de nombreux backlinks.
[Début]

* * *

Mais ce n'est qu'un début. Car c'est là qu'entrent en jeu au moins deux autres critères attentivement pondérés par les algorithmes de Google, qui évaluent en permanence les pages indexées :

1. le taux de clic
2. le taux de rebond


Le premier est ainsi défini : le nombre de fois où un lien est cliqué par rapport au nombre de fois où ce lien est affiché. Or il est évident que plus un lien est bien positionné, plus il sera cliqué...

Et grâce à l'outil de Google pour les Webmasters, je sais que mon taux de clics est élevé, puisque sur la requête "Facebook", qui représente 94% de mon taux d'affichage, le lien est cliqué dans 89% des cas !


Ensuite, une fois le lien cliqué, intervient le taux de rebond, ou bounce factor, que je vais m'efforcer d'expliquer sans m'enfoncer dans des détails techniques.

Si vous avez installé Google Webmasters Tools et/ou Google analytics sur votre blog/site, vous comprendrez facilement ô combien Google dispose de stats détaillées sur le comportement de vos visiteurs en général, et sur le vôtre en particulier...

Par exemple, en calculant du 25 septembre au 22 novembre, laps de temps qui contient pratiquement tous mes billets sur Facebook, Adscriptor totalise en deux mois 44967 pages vues, dont 19916 se réfèrent - sur les 10 premières URL visitées - aux 4 billets les plus lus sur Facebook (entre parenthèses, le temps moyen passé sur la page par visiteur) :

Facebook (2'22'')
Facebook : le décalogue ! (3'38'')
Facebook annonce Facebook Ads (3'45'')
La pub sur Facebook : Google Adsense ? (3'51'')

Pour un total de 13'36'' sur 4 pages, soit une moyenne de 3 minutes 24 secondes par page.


Or là nous touchons à un point crucial, à savoir le dilemme "faire court vs. faire long" sur un blog. En général, la majorité des marketers préconisent des billets courts (Veillez à ne pas dépasser 250 mots par message), mais selon moi c'est oublier un peu vite que nous écrivons AUSSI pour les moteurs.

Puisqu'il est évident que plus les billets sont courts, moins les internautes ont de quoi lire (moins les moteurs ont de quoi indexer), et plus ils repartent vite. D'où un taux de rebond beaucoup plus important qu’avec des billets longs. CQFD !

À mon avis, ceci a également des conséquences sur le taux de sortie, puisque moins un internaute a de probabilités de touver l'info qui l'intéresse, plus il y a de chances pour qu'il reparte vite de votre site.

Enfin, n'oublions pas que chaque blog s'inscrit dans un réseau sémantique propre, à la fois par ses liens externes (de/vers les autres) et internes, autant par ses connexions entre les billets que par les liens internes au sein d’un même billet, le tout ayant pour but de faciliter la navigation.

Dans mon cas, Google Webmasters Tools recense 7905 liens internes pour Adscriptor.


Dans la blogosphère, le premier exemple semblable qui me vient à l'esprit est celui de Didier Durand, où pratiquement chaque billet renvoie à d'autres de ses billets, dans un maillage qui fait du blog un tout, englobant des billets non pas isolés - qui seraient sans rapport les uns avec les autres -, mais étroitement connectés.

Last but not least, dans le cas du billet Facebook, il y a cohérence parfaite entre l'URL de l'article et son objet, or nous avons vu que le fait d'inclure un mot clé dans un nom de domaine confère un facteur de pertinence fort au domaine (ou à l'URL dans le cas présent).

En conclusion, les internautes attentifs auront noté que je n'ai pas encore mentionné le PageRank. Non pas parce qu'il n'a pas d'importance (je suis convaincu du contraire), mais parce que mon blog a un PR 5 et que cela n'est qu'une goutte d'eau incapable de justifier la présence d'une URL en première page de résultats sur Google.

Au final, pour récapituler mes intuitions, je vais vous la jouer style gourou marketing anglo-saxon (un pléonasme...), dans le genre « 7 conseils pour vous positionner dans la première page de résultats de Google sur une requête donnée » :
  1. Générer un contenu original et de qualité
  2. Proposer une information fraîche, fréquemment mise à jour
  3. Coller à l'actu, l'anticiper si possible, être réactif
  4. Produire en quantité suffisante
  5. Lier généreusement vers les autres et capitaliser sur les liens retours
  6. Ne pas craindre de rédiger des billets longs pour favoriser les taux de clic et de rebond
  7. Inclure les mots clés dans les URL
Tels sont les critères, je pense, qui ont favorisé le positionnement d'Adscriptor sur la requête Facebook dans Google. [Début]


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P.S. Tout ce qui précède est un exemple parfait de ce que j'appelle depuis longtemps ma théorie sur le référencement/ positionnement par le contenu pur...

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